Je crois que je deviens de plus en plus méfiante. Envers les autres, et même un peu envers moi que je ne reconnais pas dans certains moments.
Les couleurs d'automne me font du bien, elles me réchauffent, et je pense à ma mamie souvent, déjà un an qu'elle est partie, et je n'ai toujours pas eu le courage de remettre mes pieds au cimetière. J'ai un peu honte, mais je n'arrive pas trop à me confronter à ce souvenir mi glacé et mi brûlant. Une famille qui semble unie, unie dans ce genre de moment, et qui s'éparpille et se dissémine juste après.
Et la défunte qu'on évoque en souriant, en se rappelant, et en se disant " ha oui c'est vrai qu'elle..."
On se fait la malle avec des souvenirs ensemble et qui font du bien à la mémoire familiale commune.
J'aime ma famille. Comme tout le monde. Mais peut-être un peu mieux depuis la mort de ma grand-mère. Je suis plutôt froide dans mon attachement à ma mère, et comme elle sait que je suis en sécurité avec mon amoureux qui vit désormais avec moi, il est vrai que je l'appelle de moins souvent. Mais je sais que lorsque que je le fais, c'est toujours avec plaisir, et sans nulle obligation ou devoir quelconque.
Il était peut-être là le changement familial, le déclic. J'envoie un message parce que j'en ai envie, et pas par obligation ou pour ne pas l'inquiéter.
J'ai toujours ma tante qui s'affole quand je l'appelle cela dit. Elle se dit, si elle m'appelle c'est qu'elle a un problème. La faute à l'habitude. Je ne l'appelais que pour lui faire déchiffrer mes relevés de bilan sanguin après mes prises de sang pour le dosage de mon médicament.
J'aime mes amis. Même si je suis beaucoup plus clairvoyante sur leur vraie nature. Cela m'a fait beaucoup de peine de constater que certains attendus au port, ne sont jamais venus, ou ont toujours trouvé des excuses. Quand on aime quelqu'un suffisamment, on prendra le temps. On prendra toujours le temps. On prend bien le temps pour ce qu'on aime, alors pourquoi pas pour ceux ?
J'ai appris à apprécier mes camarades. Malgré tout ce qu'on me dit sur elles, tout ce qu'elles entendent sur moi, ou tout ce que tout le monde dit, je réussis plus ou moins bien à faire la part des choses et à être polie et agréable avec quiconque m'adresse la parole. J'en ai tout de même certaines qui sortent du lot, et que j'apprécie un peu plus.
C'est assez drôle, parce que je semble assez froide ou même neutre quand je suis avec des gens que je n'apprécie pas plus que ça. Mais quand on prend la peine de me découvrir vraiment, on est assez surpris du changement. J'ai choisi de me faire une image lisse et un peu "inintéressante" parce que je n'ai tout simplement pas envie d'avoir de nouveau des problèmes. Essayer d'être gentille et adorable avec tout le monde, ou parler de ce que je fais ( peut-être trop, peut-être mal ) ne m'a apporté que des ennuis l'an passé !
Désormais je m'ouvre aux gens qui le méritent. Et je les trie sur le volet. Sévèrement.
J'aime mon petit ami. Beaucoup. Plus que tout. Et il n'y aurait rien d'autre à dire là-dessus, tant mon histoire d'amour ressemble à celles des livres de contes de fées. Je suis heureuse et je le rends heureux.
En conclusion, je dirais que je vais plutôt bien, même si il y a toujours une ombre un peu triste et un peu grise, une ombre de mauvais jours qui vient embuer celle des jours nouveaux, des jours soleil. Je vais bien parce que j'ai choisi d'exposer mon vrai moi un peu moins, que celle que je suis sur internet ou les réseaux n'est rien en comparaison de la personne brillante, surprenante et agaçante que je peux être quand on me fréquente régulièrement et sincèrement.
mercredi 4 novembre 2015
lundi 28 septembre 2015
Etre juge ?
On se place souvent en tant que juge, et cela dans bien des situations. Juger des gens c'est facile, c'est accessible, et tout le monde le fait, plus ou moins avec brio et discernement. On appose un jugement, dès qu'on émet un avis sur quelqu'un ou quelque chose. Cela peut aller de " il est canon " à " c'est vraiment une chagasse ". Et juger quelqu'un, c'est obligatoire, on le fait sans y penser, c'est sans fin et c'est HUMAIN.
Dans tous les cas, on remarquera que dans nos têtes, on a un jugement au présent, qui se révèle donc pour nous présent dit d'actualité ou d'énonciation ( là c'est la littéraire qui parle désolée ). C'est vrai que ce serait bizarre de penser " il me semble qu'elle a l'air sympa " ou " on dirait que c'est le même tshirt que moi " . Notre cerveau pose le jugement premier en terme de spontanéité, et le jugement second, qui sera plus réfléchi, en terme d'expérience, mais souvent biaisé par ce méchant jugement préjugeant.
Exemple : Une personne passe dans la rue, et c'est votre voisine.
Vous allez penser : " J'ai déjà vu cette dame quelque part. ( jugement dit de spontanéité ) Tiens mais oui.... c'est ma voisine ! ( vous la classez donc avec un jugement d'expérience puisque elle est liée à un contexte particulier )
On juge tous d'abord au physique... Ne niez pas, ce n'est pas possible autrement. Le premier sens qui parle lorsqu'on voit une personne est la vue. La rencontre est tout d'abord visuelle. Alors on émet un jugement sur le physique, sur l'aspect de la personne. Et c'est normal ! Comment faire autrement puisque nous n'avons pas d'autres indices ?
Exemple : Une nouvelle camarade arrive dans votre classe.
Vous allez penser : " Tiens elle est mignonne, j'aime bien son sac ! Et son manteau aussi est pas mal !
On donne ici un jugement très superficiel, et certains s'arrêtent juste à cela en rajoutant un jugement que j'appellerais le jugement préjugeant...
Exemple : Un mec vous demande du feu dans la rue et vous gratifie d'un merci en souriant.
Vous allez penser : " Pourquoi il me sourit comme ça ? Je lui ai juste donné du feu hein ! Ca sert à rien de me draguer comme ça et puis j'ai déjà un keum, et le coup du briquet c'est éculé depuis 1000 ans mon gars, change tes platines ! " ( bon, ok, c'est moi qui pense comme ça, je pense pareil dans la vraie vie, et il m'arrive aussi de parler comme ça .... )
Bref, on a ici un jugement préjugeant qui juge une attitude, ce qui est un peu plus recherché qu'un jugement physique, mais qui s'embourbe dans les préjugés du gros lourd dragueur, alors que ce mec cherchait juste du feu, qu'il est en couple depuis 5 piges, et qu'il vous a sourit parce qu'il a vu que vous aviez du persil entre les dents.
Compte tenu de mes origines asiatiques, j'ai eu le droit à mille jugements préjugeants, mais là, ça s’apparenterait plus à du racisme de base. La discrimination raciale est facile et méchante, et n'importe quel abruti dans la rue, vous trouvera une blague raciste anti-jaune. ( hey tu saurais pas comment réparer mon iphone, t'en fabriques dans ton pays ! mais qu'est-ce que tu fais encore là ? Y a les nouvelles Nike qui sortent bientôt, va à l'usine ! ) BREF.
On passe ensuite au jugement qui est le plus intéressant selon moi, et qui explique bien des choses souvent : le jugement que j'appelle contextuel, ou plus facilement jugement par expérience
C'est celui qu'on introduit souvent dans notre jugement préjugeant sans le savoir ( on en a tous un, ne faites pas les saints ! ) . C'est aussi celui qui est un peu plus réfléchi, et qui explique bien des choses parfois.
Exemple : Vous allez au supermarché. Il y a votre meilleure amie qui est avec votre ex et qui rigole joyeusement en le zieutant de haut en bas ( limite elle lui mettrait une main aux fesses derrière le rayon petits pois que ça vous étonnerait pas ) . Vous pensez direct " LA PUTE ( ou un petit sobriquet moins vulgaire bien entendu ) ".
Mais pourquoi penser directement ça ? En plus en un terme erroné puisque votre amie n'a rien d'une prostituée à l'instant présent. On utilise à tort des insultes sans en connaître le sens.
Vous êtes énervé parce que votre meilleure amie c'est une amie bien spéciale, que vous lui avez confié tout le mal que ce dit ex vous a fait, qu'elle connaît donc votre histoire avec lui et qu'elle le taillait avec vous lors de vos soirées vaudou spécial ex. Là elle le flatte, elle le mate, et vous vous sentez trahie. Elle a abusé de votre confiance, et vous remettez en question toute votre amitié depuis 1995. Est-ce que quand elle m'a dit que j'avais des jolies chaussettes en cm1, c'était pour que je partage mon BN avec elle ?
Bien entendu, je vais super loin, je suis un peu trop extrême parfois, mais j'espère que vous saisirez la nuance très subtile de ce jugement par expérience.
Il est ici question de contexte, et de ce que vous avez vécu. Quelqu'un d'extérieur à la scène et à votre histoire personnelle verra juste un couple en train de se former, ou des amis très très proches ou .... ( bon ok, je n'enfonce pas le couteau dans la plaie )
Ce jugement est subjectif, puisque aucune autre personne ne pourra avoir la même vision que vous.
Je crois que j'ai fini avec cet article psychologie de comptoir, qui m'a beaucoup plu à écrire. Les raisons de cette rédaction sont toutes particulières et touchantes pour moi, puisque j'ai souvent été jugé à tort, et souvent très méchamment. On ne sait pas qui est cette personne en face, cette personne à côté de nous dans le bus, cette amie de longue date. Cette personne derrière l'écran. On ne connaît pas son histoire, ni ce qu'elle a vécu. On peut feinter qui on est réellement, on peut mentir, on peut se mentir. On peut être une toute autre personne aux yeux des autres. Et je vous assure que c'est extrêmement facile.
On m'a jugé beaucoup sur mon physique, sur mon attitude. Et c'était dur. Parce que j'avais le sentiment que ces personnes se trompaient. Ne me connaissaient pas, étaient dans l'erreur.
Et puis j'ai cessé d'y penser.
Je sais qui je suis, ce que j'ai vécu et je suis forte de tout ce que j'ai traversé. Etre juge c'est facile, être jugée c'est dur.
Cette fille-là, assise au fond de la classe ( elle s'exclue toute seule ) , avec ses lunettes de marque ( elle doit être riche ) et ses petits gâteaux ( ça se trouve elle a des problèmes de boulimie ) , cette fille qui ne parle presque à personne dans la classe ( elle fait son asociable, c'est une prétentieuse ) . Qui s'habille bien, qui a du style ( on comprend pourquoi ce n'est pas la tête de classe, elle passe tellement de temps à s'habiller le matin, qu'elle oublie de revoir son cours ) Cette fille c'est moi.
Pour être digne de juger les gens, il faut d'abord apprendre à les connaître. Et ensuite, on les COMPREND.
jeudi 24 septembre 2015
Les gens autour
Je me rends compte, au fur et à mesure de la vie, que les gens autour de moi se divisent en plusieurs groupes parfois bien distinguables.
Il y a tout d'abord mes amis et ma famille. Les gens proches qui ont prouvé leur attachement et leur implication dans ma vie. Je leur parle régulièrement, au moins une fois dans le mois ! Et ils pensent à mon anniversaire. Cependant, les gens en qui j'ai totalement confiance, une confiance aveugle, saine et presque soeur d'abandon, tiennent sur une seule main.
Il y a ensuite les gens qui ont compté, mais par intermittence. Ceux qui ont marqué ma vie d'une façon ou d'une autre. Je mets dans le même sac mes exs, mes exs meilleurs amis ( ça fait beaucoup d'ex ... ) , mon psychiatre. Ce sont des gens qui ne comptent plus aujourd'hui ( pas de la même façon, ou plus du tout ) , mais grâce ou à cause desquels j'ai du faire un changement dans ma vie.
Comme tout le monde, j'ai mon lot de connaissances. Des gens croisés pendant un séjour de vacances, en milieu scolaire, en activités extrascolaires, au cours de voyage. Ce sont des gens que je ne considère pas comme des amis, mais auxquels je peux parler de temps à autre avec un réel plaisir !
Il y a ensuite tout le reste, que j'appelle la masse, des gens que je ne considère pas comme mes amis, ni comme des connaissances, mais qui sont nécessairement présent dans mon cercle de vie, à différentes époques, sans que j'attache une importance quelconque à leur existence. Certains profs, les filles de ma classe par exemple. Dans le lot il y a aussi des personnes bien mal intentionnées et mauvaises, mais comme elles restent dans la masse, elles peuvent bien penser ce qu'elles veulent.
Ce que j'ai compris et retenu de cette classification un peu hasardeuse, c'est que les catégories sont très, voire trop souvent mouvantes. Beaucoup de gens que je considérais comme des amis sont passés au statut de connaissance, voire pire, de " masse ". Et à l'inverse, des gens que je considérais comme connaissance sont devenus des confidents auxquels je parle régulièrement !
J'ai l'impression que la vie c'est un peu comme une foule de gens, de visages qui défilent sans qu'on puisse prendre le temps de les photographier. Aujourd'hui je me souviens des potes de lycée, ceux à qui j'ai dit " oui tu seras à mon mariage ". Les mêmes qui aujourd'hui, ne me parlent plus du tout, et n'ont même pas remarqué mon absence de leur fil d'actualité.
Je me souviens des gens qui m'ont aimé sans doute, des gens qui ont traversé mon existence d'une façon douce et délicieuse. Ceux que j'ai aimé d'un amour sincère laisseront toujours une volute de fumée dans l'âtre délicat de mon coeur.
Je me souviens, je fais le constat de ceux qui restent. Je pense à ma grand-mère qui elle n'est pas restée.
Il y a tout d'abord mes amis et ma famille. Les gens proches qui ont prouvé leur attachement et leur implication dans ma vie. Je leur parle régulièrement, au moins une fois dans le mois ! Et ils pensent à mon anniversaire. Cependant, les gens en qui j'ai totalement confiance, une confiance aveugle, saine et presque soeur d'abandon, tiennent sur une seule main.
Il y a ensuite les gens qui ont compté, mais par intermittence. Ceux qui ont marqué ma vie d'une façon ou d'une autre. Je mets dans le même sac mes exs, mes exs meilleurs amis ( ça fait beaucoup d'ex ... ) , mon psychiatre. Ce sont des gens qui ne comptent plus aujourd'hui ( pas de la même façon, ou plus du tout ) , mais grâce ou à cause desquels j'ai du faire un changement dans ma vie.
Comme tout le monde, j'ai mon lot de connaissances. Des gens croisés pendant un séjour de vacances, en milieu scolaire, en activités extrascolaires, au cours de voyage. Ce sont des gens que je ne considère pas comme des amis, mais auxquels je peux parler de temps à autre avec un réel plaisir !
Il y a ensuite tout le reste, que j'appelle la masse, des gens que je ne considère pas comme mes amis, ni comme des connaissances, mais qui sont nécessairement présent dans mon cercle de vie, à différentes époques, sans que j'attache une importance quelconque à leur existence. Certains profs, les filles de ma classe par exemple. Dans le lot il y a aussi des personnes bien mal intentionnées et mauvaises, mais comme elles restent dans la masse, elles peuvent bien penser ce qu'elles veulent.
Ce que j'ai compris et retenu de cette classification un peu hasardeuse, c'est que les catégories sont très, voire trop souvent mouvantes. Beaucoup de gens que je considérais comme des amis sont passés au statut de connaissance, voire pire, de " masse ". Et à l'inverse, des gens que je considérais comme connaissance sont devenus des confidents auxquels je parle régulièrement !
J'ai l'impression que la vie c'est un peu comme une foule de gens, de visages qui défilent sans qu'on puisse prendre le temps de les photographier. Aujourd'hui je me souviens des potes de lycée, ceux à qui j'ai dit " oui tu seras à mon mariage ". Les mêmes qui aujourd'hui, ne me parlent plus du tout, et n'ont même pas remarqué mon absence de leur fil d'actualité.
Je me souviens des gens qui m'ont aimé sans doute, des gens qui ont traversé mon existence d'une façon douce et délicieuse. Ceux que j'ai aimé d'un amour sincère laisseront toujours une volute de fumée dans l'âtre délicat de mon coeur.
Je me souviens, je fais le constat de ceux qui restent. Je pense à ma grand-mère qui elle n'est pas restée.
mardi 8 septembre 2015
Karma believer
Je crois au karma. Je crois qu'on a tous ce qu'on mérite, un jour ou l'autre. Ca ne se résume pas à " les méchants seront punis " comme on peut le croire. Je pense qu'il y a aussi une part de " la roue tourne " J'y croyais déjà un peu avant, mais j'y crois surtout parce que c'est en train de m'arriver, ça m'arrive, ça me submerge, ça me tente, et j'ai de la chance.
Ceux qui me suivent depuis le début du blog, savent à quel point j'ai vraiment souffert, galéré, et ce à plusieurs échelles. Bien entendu, la souffrance est somme toute personnelle, et je suis seule juge de ce qui m'a affecté et de ce que j'en ai fait. Compte tenu de ma vie et de la personne que je suis aujourd'hui, je peux dire sans rougir, que je suis plutôt fière de moi.
J'ai aussi compris cela cette année, qui a été non seulement riche d'enseignements mais aussi de rencontres marquantes et touchantes. Certains ont posé leurs bagages le temps de quelques mois, d'autres sont partis plus tôt que prévu, et d'autres encore tiennent fidèlement la barre de ma vie avec moi. Tous ont été des pierres blanches sur le chemin de ma construction personnelle, mais aussi de mon engagement face à mon envie d'aller mieux.
Parce que ça commence par là, se dire, je n'ai plus envie. Stop. J'arrête. Je veux réussir. Je veux me plaire. Je veux être heureuse, et avoir une vie pleine. Pleine de ce que j'ai envie d'en faire. Des envies de sorties, de petit déjeuner au lit, de glande toute la journée en pyjama, de soleil sur la nuque et de promesses tenues. Ce qui importe c'est ce que je fais de ma vie, et ce que j'ai finalement réussi à en faire à présent me convient.
J'ai aussi appris qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde, que tout le monde ne pouvait pas m'apprécier, et je ne leur en veux pas le moins du monde. Chacun a son caractère, ses préférences, et je ne rentre pas forcément dans leurs critères moraux non plus. Je suis peut-être un peu trop bavarde, exubérante ou agitée, mais ceux qui m'aiment et me connaissent m'acceptent comme je suis. Je ne cherche pas à me faire de nouveaux amis, ceux que j'ai me suffisent et je suis assez grande maintenant pour comprendre que les gens ne sont pas tous bien intentionnés.
Je dresse un constat certes utopique, mais je vais mieux. Je ne peux pas le cacher, ni le nier. Ca se voit, ça se sent. Ca s'entend presque. J'avais ouvert ce blog pour parler principalement de ma peine, de mon envie de vivre folle et des pensées quotidiennes. Aujourd'hui, comme je vais beaucoup mieux, j'hésite à le fermer. Est-ce qu'une vie heureuse vous intéresserait de la même façon ?
Je ne vous cache pas que le blog avec mon amoureux me prend énormément de temps également...
Et avec mon amoureux, on est très très heureux, et c'est aussi pour cela que je vais de mieux en mieux. Je sais que plus jamais, au grand jamais, je ne serai seule.
Parce que moi aussi, finalement, j'ai eu ma part du gâteau.
Ceux qui me suivent depuis le début du blog, savent à quel point j'ai vraiment souffert, galéré, et ce à plusieurs échelles. Bien entendu, la souffrance est somme toute personnelle, et je suis seule juge de ce qui m'a affecté et de ce que j'en ai fait. Compte tenu de ma vie et de la personne que je suis aujourd'hui, je peux dire sans rougir, que je suis plutôt fière de moi.
J'ai aussi compris cela cette année, qui a été non seulement riche d'enseignements mais aussi de rencontres marquantes et touchantes. Certains ont posé leurs bagages le temps de quelques mois, d'autres sont partis plus tôt que prévu, et d'autres encore tiennent fidèlement la barre de ma vie avec moi. Tous ont été des pierres blanches sur le chemin de ma construction personnelle, mais aussi de mon engagement face à mon envie d'aller mieux.
Parce que ça commence par là, se dire, je n'ai plus envie. Stop. J'arrête. Je veux réussir. Je veux me plaire. Je veux être heureuse, et avoir une vie pleine. Pleine de ce que j'ai envie d'en faire. Des envies de sorties, de petit déjeuner au lit, de glande toute la journée en pyjama, de soleil sur la nuque et de promesses tenues. Ce qui importe c'est ce que je fais de ma vie, et ce que j'ai finalement réussi à en faire à présent me convient.
J'ai aussi appris qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde, que tout le monde ne pouvait pas m'apprécier, et je ne leur en veux pas le moins du monde. Chacun a son caractère, ses préférences, et je ne rentre pas forcément dans leurs critères moraux non plus. Je suis peut-être un peu trop bavarde, exubérante ou agitée, mais ceux qui m'aiment et me connaissent m'acceptent comme je suis. Je ne cherche pas à me faire de nouveaux amis, ceux que j'ai me suffisent et je suis assez grande maintenant pour comprendre que les gens ne sont pas tous bien intentionnés.
Je dresse un constat certes utopique, mais je vais mieux. Je ne peux pas le cacher, ni le nier. Ca se voit, ça se sent. Ca s'entend presque. J'avais ouvert ce blog pour parler principalement de ma peine, de mon envie de vivre folle et des pensées quotidiennes. Aujourd'hui, comme je vais beaucoup mieux, j'hésite à le fermer. Est-ce qu'une vie heureuse vous intéresserait de la même façon ?
Je ne vous cache pas que le blog avec mon amoureux me prend énormément de temps également...
Et avec mon amoureux, on est très très heureux, et c'est aussi pour cela que je vais de mieux en mieux. Je sais que plus jamais, au grand jamais, je ne serai seule.
Parce que moi aussi, finalement, j'ai eu ma part du gâteau.
jeudi 30 juillet 2015
La réponse
J'ai fini par trouver la réponse. Je cherchais désespérément un sauveur. Quelqu'un auquel m'accrocher. Quelqu'un qui puisse m'écouter et me comprendre. Sans jamais faillir. Avec toujours cette même envie de me connaître, cette envie d'apprendre tous les jours et de s'émerveiller avec moi sur tous les petits bonheurs qui constituent ma vie.
Et vous savez quoi ? Ce n'est pas mon petit ami... ( avec qui j'ai ouvert un blog très sympa, laissez moi vos mails si vous voulez l'adresse ! )
La réponse, je l'avais sous le nez. Aussi idiot et stupide que cela puisse paraître, la personne était toute trouvée. Elle était toute trouvée parce que c'est moi-même. Ça peut paraître extrêmement prétentieux, ou carrément ridicule, mais je me dis que je me suis sauvée moi-même. Que j'ai appris de mes erreurs, que j'en apprends toujours d'ailleurs, et que j'ai su me corriger toute seule. Je suis bien loin de la gamine perdue, pétasse échouée d'il y a quelques années... Je ne dis pas que je suis devenue quelqu'un de bien, ni que je suis un exemple de sagesse ou de maturité. Je sais juste qui je suis , et pourquoi je le suis. Et je vous jure, ça fait un bien fou.
J'ai perdu énormément de poids avec les événements de cette annnée + le nouveau médicament ! Et ça, je vous jure que ça fait du bien à l'égo. Je recommence à devenir la jolie Romy, la fille qui attire l'attention parce qu'elle rayonne, tout simplement ! ( oui je me lance des fleurs, mais qui m'en lancera aussi bien que moi ? )
Avez-vous déjà ressenti ce sentiment bien étrange, d'apaisement, de relâchement, de certitude même ? Se dire qu'on est bien là où on est, qu'on a sa place propre et qu'on est fière du chemin parcouru pour atteindre notre petite montagne personnelle. Notre fief, notre royaume, celui où on se sent chez nous, acceptée et respectée.
Je vais bien mieux. Et j'ai l'impression que ce n'est pas qu'une impression ( vous voyez ce que je veux dire ? )
Et vous savez quoi ? Ce n'est pas mon petit ami... ( avec qui j'ai ouvert un blog très sympa, laissez moi vos mails si vous voulez l'adresse ! )
La réponse, je l'avais sous le nez. Aussi idiot et stupide que cela puisse paraître, la personne était toute trouvée. Elle était toute trouvée parce que c'est moi-même. Ça peut paraître extrêmement prétentieux, ou carrément ridicule, mais je me dis que je me suis sauvée moi-même. Que j'ai appris de mes erreurs, que j'en apprends toujours d'ailleurs, et que j'ai su me corriger toute seule. Je suis bien loin de la gamine perdue, pétasse échouée d'il y a quelques années... Je ne dis pas que je suis devenue quelqu'un de bien, ni que je suis un exemple de sagesse ou de maturité. Je sais juste qui je suis , et pourquoi je le suis. Et je vous jure, ça fait un bien fou.
J'ai perdu énormément de poids avec les événements de cette annnée + le nouveau médicament ! Et ça, je vous jure que ça fait du bien à l'égo. Je recommence à devenir la jolie Romy, la fille qui attire l'attention parce qu'elle rayonne, tout simplement ! ( oui je me lance des fleurs, mais qui m'en lancera aussi bien que moi ? )
Avez-vous déjà ressenti ce sentiment bien étrange, d'apaisement, de relâchement, de certitude même ? Se dire qu'on est bien là où on est, qu'on a sa place propre et qu'on est fière du chemin parcouru pour atteindre notre petite montagne personnelle. Notre fief, notre royaume, celui où on se sent chez nous, acceptée et respectée.
Je vais bien mieux. Et j'ai l'impression que ce n'est pas qu'une impression ( vous voyez ce que je veux dire ? )
mardi 7 juillet 2015
Et toi, est-ce que t'es mieux ?
Tu es qui ? Tu fais quoi ? Est-ce que tu es devenue importante ? Est-ce que tu gagnes plus que moi ? Et tes enfants... Comment ça, tu n'as pas d'enfants ? Tu es mariée au moins j'espère...
Assez assez assez !
Avec l'âge et comme on grandit et qu'on s'installe " enfin " dans la vie active, on est de plus en plus comparé... Comparé à sa famille, à ses cousines qui ont fait de plus longues ou de meilleures études que soi, comparé à ses amis, qui ont déjà eu leur licence et qui pour certains travaillent déjà...
J'ai 21 ans , je suis encore en études, et comme vous le savez je suis loin d'avoir terminé... Je ne compte pas me marier maintenant, et encore moins avoir des enfants. Beaucoup de mes connaissances, voir de mes anciennes amies, se marient déjà et ont des enfants.
J'ai la grosse impression que le mariage revient à la mode, mais je ne sais pas si ça marchera, surtout qu'on connaît ces statistiques odieuses et terrifiantes qui annoncent qu'un mariage sur deux échoue...
Du coup, dès que je mets une photo de mon copain et moi, j'ai beaucoup de personnes qui me demandent si je vais me marier, ou bien, fait carrément impressionnant , si je suis DEJA mariée. Je leur dis non non, pas maintenant, je finis au moins mes études, et puis on en reparle !
J'ai l'impression un peu étrange que l'on est tous plus ou moins en compétition , même si la plupart ne se l'avoue pas.
Quand on stalke les gens, nos anciens camarades surtout, ou nos chers ex détestés, on est quand même jaloux si ils partent en vacances aux Maldives, ou si ils sont devenus ambassadeurs à l'UNESCO. Et on se dit même parfois, tiens j'aurais dû le garder dans mes contacts, il aurait pu peut-être m'aider pour ce projet-ci, ou cet événement là.
A l'inverse, on est parfois rassuré de constater qu'untel à cette vie là qui ne nous aurait pas plu du tout, et on se dit ouf j'ai échappé à ça ! Encore une fois, tout relève d'une question de choix !
On se juge, on se regarde du coin de l'oeil, en espérant méchamment parfois, que l'autre échoue. Pour se dire " tiens, je suis mieux, je suis bien meilleure..."
J'ai appris une chose cette année, notre bonheur, ce qui fait pourquoi on est heureux, ne dépend que de nous, de notre éducation beaucoup, mais aussi de notre personnalité. La différence est aussi question de tolérance, puisqu'on n'aspire pas forcément tous à la même chose. Certains mettent leur famille en priorité, d'autres les voyages ou bien leur vie professionnelle.
Peut-être qu'avoir une grande famille est ton but, peut-être que faire le tour du monde sera un accomplissement pour toi, ou bien peut-être que tu ne souhaites pas avoir d'enfant et mener une vie riche quand même ! Moi je tiens juste à avoir un travail et à fonder une petite famille et continuer à voir celle que j'ai déjà. Mes rêves ne sont peut-être pas à la hauteur des tiens, peut-être que tu ne les comprends pas, ou peut-être que tu n'en saisis pas les valeurs.
Il faut respecter ce à quoi chacun aspire, mais ne pas nous obliger à vivre les mêmes choses. La comparaison commence là ou la tolérance se termine. Les expériences, l'éducation, la vie en elle-même fait que presque rien n'est comparable...
J'ai eu récemment une amie qui m'a dit, dis donc, ton couple a l'air vraiment top, vous êtes très mignons, j'espère trouver quelque chose comme ça moi aussi, tu as la belle vie ! A cela j'ai juste répondu merci en souriant, et en acquiesçant.
Mais au fond de moi, j'ai pensé très fort, tu sais, ma vie n'a pas été toujours rose, aujourd'hui ça va beaucoup mieux, mais il y a encore 2 ans, j'en étais à un point où j'étais tellement malade que je ne reconnaissais plus ma mère. Comme tout le monde j'ai connu des épreuves qui m'ont renforcé pour la plupart, mais mes faiblesses viennent aussi de mon expérience. Alors oui, maintenant j'ai la belle vie peut-être, j'ai eu un concours très dur à avoir, j'ai un copain vraiment super et une famille soudée et aimante. Mais j'ai galéré avant d'en arriver là. Il ne faut pas juger les gens sur leur bonheur présent, mais sur leurs volonté à se relever des ennuis passés...
Il ne faut pas croire que tout est acquis pour tout le monde, il ne faut pas non plus penser que la vie est facile quand on a plus quelque chose, ou moins de cela. Personne ne connaît un long fleuve tranquille, tôt ou tard, ça frappe, ça cogne. Mais ça peut briller aussi, et cela plus souvent qu'on ne le croit.
Assez assez assez !
Avec l'âge et comme on grandit et qu'on s'installe " enfin " dans la vie active, on est de plus en plus comparé... Comparé à sa famille, à ses cousines qui ont fait de plus longues ou de meilleures études que soi, comparé à ses amis, qui ont déjà eu leur licence et qui pour certains travaillent déjà...
J'ai 21 ans , je suis encore en études, et comme vous le savez je suis loin d'avoir terminé... Je ne compte pas me marier maintenant, et encore moins avoir des enfants. Beaucoup de mes connaissances, voir de mes anciennes amies, se marient déjà et ont des enfants.
J'ai la grosse impression que le mariage revient à la mode, mais je ne sais pas si ça marchera, surtout qu'on connaît ces statistiques odieuses et terrifiantes qui annoncent qu'un mariage sur deux échoue...
Du coup, dès que je mets une photo de mon copain et moi, j'ai beaucoup de personnes qui me demandent si je vais me marier, ou bien, fait carrément impressionnant , si je suis DEJA mariée. Je leur dis non non, pas maintenant, je finis au moins mes études, et puis on en reparle !
J'ai l'impression un peu étrange que l'on est tous plus ou moins en compétition , même si la plupart ne se l'avoue pas.
Quand on stalke les gens, nos anciens camarades surtout, ou nos chers ex détestés, on est quand même jaloux si ils partent en vacances aux Maldives, ou si ils sont devenus ambassadeurs à l'UNESCO. Et on se dit même parfois, tiens j'aurais dû le garder dans mes contacts, il aurait pu peut-être m'aider pour ce projet-ci, ou cet événement là.
A l'inverse, on est parfois rassuré de constater qu'untel à cette vie là qui ne nous aurait pas plu du tout, et on se dit ouf j'ai échappé à ça ! Encore une fois, tout relève d'une question de choix !
On se juge, on se regarde du coin de l'oeil, en espérant méchamment parfois, que l'autre échoue. Pour se dire " tiens, je suis mieux, je suis bien meilleure..."
J'ai appris une chose cette année, notre bonheur, ce qui fait pourquoi on est heureux, ne dépend que de nous, de notre éducation beaucoup, mais aussi de notre personnalité. La différence est aussi question de tolérance, puisqu'on n'aspire pas forcément tous à la même chose. Certains mettent leur famille en priorité, d'autres les voyages ou bien leur vie professionnelle.
Peut-être qu'avoir une grande famille est ton but, peut-être que faire le tour du monde sera un accomplissement pour toi, ou bien peut-être que tu ne souhaites pas avoir d'enfant et mener une vie riche quand même ! Moi je tiens juste à avoir un travail et à fonder une petite famille et continuer à voir celle que j'ai déjà. Mes rêves ne sont peut-être pas à la hauteur des tiens, peut-être que tu ne les comprends pas, ou peut-être que tu n'en saisis pas les valeurs.
Il faut respecter ce à quoi chacun aspire, mais ne pas nous obliger à vivre les mêmes choses. La comparaison commence là ou la tolérance se termine. Les expériences, l'éducation, la vie en elle-même fait que presque rien n'est comparable...
J'ai eu récemment une amie qui m'a dit, dis donc, ton couple a l'air vraiment top, vous êtes très mignons, j'espère trouver quelque chose comme ça moi aussi, tu as la belle vie ! A cela j'ai juste répondu merci en souriant, et en acquiesçant.
Mais au fond de moi, j'ai pensé très fort, tu sais, ma vie n'a pas été toujours rose, aujourd'hui ça va beaucoup mieux, mais il y a encore 2 ans, j'en étais à un point où j'étais tellement malade que je ne reconnaissais plus ma mère. Comme tout le monde j'ai connu des épreuves qui m'ont renforcé pour la plupart, mais mes faiblesses viennent aussi de mon expérience. Alors oui, maintenant j'ai la belle vie peut-être, j'ai eu un concours très dur à avoir, j'ai un copain vraiment super et une famille soudée et aimante. Mais j'ai galéré avant d'en arriver là. Il ne faut pas juger les gens sur leur bonheur présent, mais sur leurs volonté à se relever des ennuis passés...
Il ne faut pas croire que tout est acquis pour tout le monde, il ne faut pas non plus penser que la vie est facile quand on a plus quelque chose, ou moins de cela. Personne ne connaît un long fleuve tranquille, tôt ou tard, ça frappe, ça cogne. Mais ça peut briller aussi, et cela plus souvent qu'on ne le croit.
Alors c'est ce que je vous souhaite, continuez à briller, mais pour vous, pas pour éblouir les autres !
mardi 23 juin 2015
C'est peut-être ça ?
Le sourire que j'ai quand il est là.
Le coeur qui papillonne, les regards qui protègent et les mains bien liées.
Cette impression d'être rien que nous deux au milieu des autres, ne plus se soucier du temps qui passe, et qui passe toujours trop vite d'ailleurs, mais garder bien en tête que tout ceci n'est que le début. Début un peu moins balbutiant, un peu plus réfléchi et tranquillement pesé... les routes qu'on prend le coeur léger, parce qu'on sait très bien où elles nous mènent.
Cette espace temps étrange, qui se tort et qui défile, et qui ne s'allonge jamais, qui me fait flotter comme dans un rêve. Les contours de la réalité sont décidément si peu perceptibles en sa compagnie. Quand il s'en va, je retombe, je rechute, mes pieds heurtent le sol. La réalité me frappe en pleine figure, et le vent dehors me décoiffe déjà.
Voir les photos et se dire, dis donc, qu'est ce qu'on est beaux, qu'est-ce qu'on a l'air niais, ça se voit tellement qu'on s'aime.
Le coeur qui papillonne, les regards qui protègent et les mains bien liées.
Cette impression d'être rien que nous deux au milieu des autres, ne plus se soucier du temps qui passe, et qui passe toujours trop vite d'ailleurs, mais garder bien en tête que tout ceci n'est que le début. Début un peu moins balbutiant, un peu plus réfléchi et tranquillement pesé... les routes qu'on prend le coeur léger, parce qu'on sait très bien où elles nous mènent.
Cette espace temps étrange, qui se tort et qui défile, et qui ne s'allonge jamais, qui me fait flotter comme dans un rêve. Les contours de la réalité sont décidément si peu perceptibles en sa compagnie. Quand il s'en va, je retombe, je rechute, mes pieds heurtent le sol. La réalité me frappe en pleine figure, et le vent dehors me décoiffe déjà.
Voir les photos et se dire, dis donc, qu'est ce qu'on est beaux, qu'est-ce qu'on a l'air niais, ça se voit tellement qu'on s'aime.
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