dimanche 31 août 2014

Je crois

En cette journée mondiale du blog, je ne me voyais pas ne pas publier d'article ! Bonne journée à tous mes amis blogueurs !


Ce matin je suis allée à la messe. Je dois reconnaître que c'est quelque chose qui m'arrive rarement, le plus souvent j'y suis contrainte, ou bien j'y vais avec quelqu'un. Cette fois-ci j'étais toute seule, seule face à moi-même et à cette grande cathédrale. Je suis rentrée, j'ai trouvé une place près de l'autel, parce que j'aime bien voir les choses de près, et surtout quand le prêtre lève l’hostie. Même si mon moment préféré reste quand il dit " dans la charité du christ, donnez-vous la paix " . Là tout le monde se serre la main et s'embrasse, j'aime cette proximité entre croyants.

Je n'ai pas choisi d'être catholique. Comme beaucoup, ce sont mes parents qui ont fait mon éducation religieuse, en m'inscrivant au catéchisme. Par la suite, j'ai découvert tout cet univers religieux, et ça me plaisait tellement que vers mes 8 ans, j'étais très pieuse, j'avais un autel dans un coin de ma chambre, et j'allais à la messe tous les dimanches.

Par la suite, j'ai continué à aller à la messe, mais de façon plus espacé, pour les grandes célébrations comme la Toussaint ou Noel. A présent je n'y vais plus vraiment, je dirais peut-être 5 fois dans l'année, souvent quand je suis en camp de vacances catholique ou avec ma soeur qui est très croyante.

Je me considère comme croyante, je crois en Dieu, même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est inscrit dans la Bible. Je pense également que la Bible a des valeurs communes à la justice, et c'est en cela que je m'y suis beaucoup intéressée.

Ce n'est pas parce que je ne vais pas à la messe souvent que je ne fais pas partie de la grande famille des chrétiens. J'ai croisé énormément de personnes qui allaient à la messe juste parce que ça faisait bien, un rituel qui n'avait plus de sens, quelque chose de social. Ou d'autres qu'on croyait très pieux et qui médisaient en sortant. Je préfère ne pas aller à la messe souvent, mais croire tout au fond de moi, plutôt que de faire preuve de cet hypocrisie de bas étage.


Je respecte totalement les gens avec une autre religion que moi, ou qu'ils soient croyants ou non . La notion de tolérance fait partie de mes valeurs premières. Je pense que chacun a le droit de penser, d'aimer, d'agir comme il l'entend, du moment que ça n'empiète pas sur les autres. " La liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres" .  Je crois très fort en ce précepte. Chacun est libre de faire ce que bon lui semble, du moment qu'il n'oblige pas les autres à faire de même. Tout homme est libre dans son coeur , de penser ce qu'il veut.


samedi 30 août 2014

Le grand saut !

Ca y est, j'ai déménagé... à moi la vie de tourangelle ! Heureusement que ma mère était là pour m'aider avec tous mes sacs, je devais en avoir une bonne dizaine... eh oui , j'aime bien emporter ma maison avec moi.  J'ai du mal à me résoudre à laisser les choses. Et puis, je dois me sentir chez moi dans ma nouvelle chambre, alors autant emporter des choses qui me rassurent et me réconfortent.



Je loge dans un pavillon, que je partage avec 4 autres filles. Les lieux communs comme la cuisine et les sanitaires sont pour toutes. Il y a un autre pavillon juste à côté avec aussi 5 filles. Ces logements sont gérés par une association de bonnes soeurs, et je dois avouer que cela a rassuré ma mère. Et puis le côté spirituel ne me dérange pas, comme je l'ai déjà mentionné dans mon article sur mon camp de vacances. Il ne faut pas faire de prières tout le temps, et la bonne soeur ne vient pas nous rendre visite tous les jours. Nous n'avons pas spécialement de consigne particulière, excepté le fait que les garçons ne peuvent pas rester dormir, dommage pour l'amoureux qui ne viendra pas du coup.

La cuisine est un peu petite, et c'est certain qu'on ne pourrait pas manger à 10 en même temps. De toute façon, nous n'avons pas les mêmes horaires donc ça ne sera pas un problème je suppose. Les sanitaires sont assez bien, il y a des portants dans la douche et c'est très pratique, et je sais qu'on n'a pas ça dans toutes les locations.
J'ai le plus grand dressing que j'ai jamais eu. Deux énormes placards qui contiennent une penderie et des étagères. Je suis aux anges, mais moi qui croyait avoir emporté beaucoup de vêtements, c'est tellement grand que je n'ai plus cette impression.

On a la chance également d'avoir une sorte de petit jardin devant, avec une petite table de jardin, au cas où on peut manger dehors. Et en ouvrant ma fenêtre ce matin, j'ai pu apercevoir un petit oiseau logé dans un arbre. Petits bonheurs simples.



Les pavillons sont bien situés, cachés derrière un grand portail vert et près de la cathédrale. C'est un peu loin du centre ville, mais au moins on n'est pas dérangé, on n'entend pas de bruit, c'est très calme. Il y a le bus à 5 mn, une pharmacie, un médecin, un traiteur, une épicerie, une église et un coiffeur à quelques pas.

Le loyer est de 290 ( + 65 euros pour internet pour l'année ) et je dois avouer que je suis bien contente, je n'aurais pas trouvé moins cher. Et pour ce que c'est, ça en vaut largement le prix. Reste à voir si je m'entends bien avec toutes mes collocataires !

Je vais un peu visiter Tours cet après-midi, histoire de ne pas rester à cogiter dans ma chambre à me dire au secours je suis loin de mes parents, la rentrée est bientôt, et je ne vais pas voir l'amoureux avant deux semaines.


jeudi 28 août 2014

Le choix de rester

Ces derniers temps, je me pose beaucoup de questions, surtout par rapport à l'avenir de mon couple. Il va y avoir la distance, mais il n'y aura pas que ça… on va passer le cap des un an, et c'est assez nouveau pour moi.


Je me suis rendue compte d'une chose par rapport à la relation amoureuse. Et je m'y connais, ce n'est pas la première que j'entretiens. Je pense qu'il y a un cap à dépasser, le tout premier, c'est lorsqu'on se rend compte que tout n'est pas si rose que ça, on dépasse la période passion des débuts. C'est là que tout se joue, on se rend compte des défauts de la personne, et on peut choisir de les accepter ou de les rejeter. Et en ce dernier cas, le plus souvent la relation s'arrête.

Je choisis de rester, je fais ce choix peut-être déterminant pour mon avenir, je choisis de rester parce que je l'aime. D'un amour tout chaud, à la coque, celui où il fait bon se blottir les soirs de pluie. Je choisis de rester, non pas seulement pour moi et mon petit plaisir égoïste, mais je fais ce choix pour nous deux. Je sais que même si il ne me l'avoue pas souvent, je lui fais du bien, je fais bien d'être dans sa vie. Et lui, il rend ma vie un peu plus belle, chaque jours, à chaque petits messages que je reçois depuis un an, à chaque coup de fil en sortant du boulot, à chaque petites intentions, pour tous les petits mots doux qu'on s'échange.

On a eu une discussion sérieuse hier, chose qui, je dois l'avouer, arrive assez rarement. On était un peu fatigué, mais la fatigue m'a aidé à dire ce que j'avais sur le coeur, mes craintes, mes doutes ainsi que mes certitudes. Je lui ai tout exposé comme ça, sans prendre de pincettes, déjà parce qu'il était tard et que je ne voyais pas comment le formuler. " Dis, tu crois qu'on devrait rester ensemble ? " A cette question il m'a simplement répondu que j'avais les cartes en main, que c'était moi qui décidait de ma vie, de ce que je voulais . Et je le veux dans ma vie.

L'avenir reste assez flou, et je dois dire qu'il m'effraie de plus en plus, à ne pas savoir si il va être muté loin, à voir si on va supporter la distance et ne plus se voir autant qu'avant. J'ai envie de voir loin, j'espère secrètement plein de petites choses qui n'ont pas de sens aujourd'hui. Comme il me l'a fait remarquer hier, et ce, à juste titre, j'ai tendance à idéaliser les choses, et je finis toujours déçue. Il faudrait que j'apprenne à temporiser quelquefois.

Il serait bon également, que je dise plus les choses. J'ai cette fâcheuse tendance à retenir ce que je pense avec lui. Il faudrait que je prenne mon courage à deux mains, et que je dise " non là je ne suis pas d'accord ", " tu me gonfles ", " laisse moi réfléchir j'ai besoin de temps ". Tirer la sonnette d'alarme en temps utile, avant de déborder de soupirs alanguis.



Je reste assez instable quand je pense à nous, j'ai l'impression parfois qu'on va aller très loin, que c'est le bon, le dernier des derniers. Et puis il y a des jours où toutes mes peurs resurgissent et où je me dis que je ne sais pas ce qu'on va devenir et si notre relation va vraiment de l'avant.

Je pense qu'avant d'avoir confiance en notre avenir, il faudrait que je me fasse plus confiance. Je ne peux pas tout contrôler.

mercredi 27 août 2014

Ce ne sont que des chiffres, et pourtant...

Je me préoccupe beaucoup des statistiques du blog, certains pourront trouver ça un peu idiot mais moi ça me fait rudement plaisir quand je vois les visites grimper, que je suis en Une sur hellocoton ou que j'ai 6 commentaires en attente !


Je pense ouvrir prochainement une page Facebook pour le blog, pour encore plus partager avec vous, j'espère que vous serez au rendez-vous...

Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui, j'ai atteint le cap des 20 000 vues, et pour moi ça représente énormément. En 5 mois de blogging, je comptabilise la moitié des vues que j'ai eu pour mon précédent blog en 2 ans. Je trouve ça assez dingue quand même.

D'où ce petit questionnaire ...

Comment avez-vous connu le blog ?
Qu'est-ce qui a fait que vous êtes revenu ?
Qu'est-ce que vous préférez, détestez dans le blog ? 
Qu'est-ce qui pourrait être amélioré sur le blog ?
Quel type d'article voudriez-vous voir plus souvent ?

Etre lue me procure une sensation bien particulière, je me sens un peu aimée, on s'intéresse à mon travail, à ce que je pense. J'ai l'impression d'être intéressante. Comme le soulignait une fan ( oui oui j'ai des fans hahahah ) , on pense souvent que les blogueuses ont une vie fascinante. Ce n'est pas du tout le cas, il faut juste savoir comment la raconter pour qu'elle devienne attractive.

Merci de me lire, continuez comme ça , vous me faites du bien ! Et tous vos commentaires sont comme des petits macarons que je déguste avidement...

Celle qui ne s'énervait jamais ( ou presque )

C'est quelque chose dont je me suis rendue compte au fil des années. J'ai toujours un self control assez impressionnant. Jamais un mot plus haut que l'autre ou presque... J'ai d'ailleurs pensé que c'était parce que j'étais parfois dans un état un peu larvaire, je ne vois pas pourquoi ouvrir ma bouche dans certaines situations par exemple. Et je t'avoue que je reste en pyjama parfois deux jours de suite devant l'internet tout entier où je fais des paniers virtuels. Oui tu peux me juger je sais que tu fais pareil.



Je ne m'énerve pas déjà parce que je ne suis pas une Drama Queen, à faire de chaque instant un spectacle, à saisir la moindre occasion pour me mettre en avant. Je suis quelqu'un de posé, pas du tout sanguin, qui réfléchit beaucoup avant de parler, et qui retient beaucoup de choses, justement, parce que je ne dis pas tout ce que je ressens.

Pourquoi s'énerver ? Est-ce que ça changerait les choses d'hausser le ton, de casser des assiettes ? Je préfère parler des choses doucement, en prenant mon temps plutôt que d'agresser limite les personnes en leur parlant d'un problème que j'ai avec eux. Je ne comprends pas ces gens qui ont toujours le besoin de brailler dès qu'ils ont un problème, est-ce qu'ils veulent juste se donner de grands airs ou ils ont besoin de ce comportement pour se donner de la constance ?

Je suis très douce, mais je t'avoue qu'il m'arrive parfois de m'énerver. Mais c'est très rare. Et je ne casse pas des assiettes, je ne balance rien à travers de la pièce, et je parle d'un ton normal, quoiqu'un peu diminué je me rends compte. Le plus souvent, je balance tout ce que je ressens à la personne en face de moi, qui a le choix de le prendre ou non, et de venir me réconforter parce qu'en général, parler de mes sentiments m'émeut beaucoup. Je peux aussi sortir ce qui me vient en tête, et là j'avoue que je ne réfléchis pas trop, c'est plutôt sous le coup de la colère, et je peux dire des choses vraiment blessantes. Mais je ne m'en rends compte que bien après, bien entendu...

Je pense que se mettre en colère dépend des caractères, il y en a qui aime ça, d'autres qui préfèrent fuir le conflit. Je fais plutôt partie de la deuxième catégorie à bien y réfléchir. Par exemple, avec l'amoureux, je suis la fuyarde parfaite, j'ai tellement peur de dire une chose horrible quand on se dispute et qu'il me lâche, que je préfère ne rien dire et tout garder. Et pleurer quand il est honnête avec moi. Bref, j'ai encore un peu de mal à placer la dispute dans le couple, mais là n'est pas la question de cet article ...



Il paraîtrait que la colère a des bienfaits, tu n'as jamais entendu l'expression " les bienfaits de la colère " ? à moins que ça soit un livre, je ne sais plus, ou peut-être que je confonds avec " les raisons de la colère "... Je pense qu'on a besoin de se mettre en colère parfois, pour remettre les choses à leur place, pour se faire entendre mais aussi pour dire ce qu'on a sur le coeur. Je pense que la colère n'est pas la bonne idée pour se défouler, faites un sport de combat si vous voulez taper contre quelqu'un.

Je pense que je resterai toujours cette jeune fille douce et calme, qui ne dit pas un mot plus haut que l'autre, non pas parce que je n'ai pas de personnalité, mais parce que je suis assez respectueuse envers les gens, et que j'imagine quelle réaction il pourrait avoir face à mes propos. Certains trouveront peut-être cette attitude lâche, mais je suis très contente d'avoir l'intelligence de ne pas foncer dans le tas à chaque petite poussière dans les rouages. Je suis parfois en colère, mais je ne le montre pas, je n'extériorise juste que les choses qui sont les meilleures.

mardi 26 août 2014

La rentrée, forcément pluvieuse ?

Chez moi pour des temps gris, mi-figue mi-raisin, on dit que c'est un temps de rentrée. Mais pourquoi donc la rentrée devrait elle être cataloguée comme grise, maussade, automnale ?



Bon, c'est vrai qu'à chaque rentrée, on a le droit à cette météo des plus tristes, bien que je me souvienne d'une rentrée ensoleillée ( et ça faisait vraiment plaisir ). J'avais envie de vous écrire un passage un peu niais, style il ne fait pas beau dehors, mais il fait beau dans nos coeurs tralala la vie est belle... mais je sais très bien qu'en ces temps de rentrée, le soleil n'est pas au beau fixe dans tous les esprits.

Une rentrée ça se prépare, ça se monnaie, oui je te le clame haut et fort, ça s'achète ! Je pense aux longues heures passées à faire les fournitures scolaires, et aux manuels à commander dès la première semaine et ton compte en banque ( ou celui de papa maman ) crie au secours je me noie sous les dépenses. J'ai toujours recyclé ce qui était recyclable, à quoi bon acheter un nouveau classeur ou un nouveau lutin ( club très fermé des utilisatrices de lutins ) si celui de l'an passé tient encore la route ? Et je fais la même chose pour tout ce qui va dans la trousse, m'autorisant quand même une année sur trois un joli stylo plume. Même si je me résous à écrire au stylo à gel qui glisse bien, parce que c'est quand même plus pratique.
Une chose que j'aime bien c'est l'ambiance dans les magasins, des familles par dizaines, qui cherchent, qui furètent et qui trouvent enfin le graal, à savoir ce cahier de 120 pages à petits carreaux. L'odeur aussi des choses nouvelles, du papier qu'on grattera, des bics reynolds effaçables, des souris correctrices et des encres de couleur de collégienne.
L'agenda aussi, c'est mon moment phare. J'ai choisi un agenda tout en dur, pas pliable du tout, et je ne sais pas si j'ai fait le bon choix. Il y a un motif très enfantin sur le devant, mais je l'aime déjà d'amour. Je passe beaucoup de temps à remplir la première page, tu sais , celle des renseignements, je le fais avec patience et j'emploie ma plus belle écriture.



La rentrée, c'est également le moment où on se dit je me fixe de nouveaux objectifs, je crois en moi, je suis confiante, I got the power comme on dit ! J'ai un peu l'impression que ce sont des résolutions de nouvelle année. J'ai choisi de ne jamais me fixer d'objectifs aussi stressants, qui me pressent de part en part en me rappelant tu t'étais dis que tu allais être comme ça, comme çi, tu devais faire ça pour telle date. Simplement, parce que quand je vois que je n'arrive pas à accomplir la tâche, je me sens vraiment nulle, mais c'est peut-être uniquement moi qui ait ce genre d'idée, ce qui n'améliore pas du tout la météo du moral.

Le mois de septembre est également le mois du stress pour une toute autre raison. Avec les études, le boulot, les activités, on rencontre de nouvelles personnes, on se lie de nouveau, on retrouve une vie sociale et on ne reste plus des journées entières devant Desperate. C'est le moment de se bouger, de se dire qu'il faut reprendre du poil de la bête et être au top niveau pour montrer à tous vos contacts facebook que votre vie est tellement, mais tellement meilleure que la leur. On se dit qu'on va reprendre le sport, alors on s'inscrit vaillamment en salle, on prend des selfies transpiration, on envoie tout ça par snap et on est content. On pense également à donner plus de nouvelles à maman, elle est aussi stressée que nous, elle pense à nous tous les jours, il faudra l'appeler plus régulièrement à l'avenir, on sait que ça lui ferait plaisir. Si on est célibataire, on réfléchit, on se questionne, est-ce que ça ne serait pas le bon moment pour trouver l'âme soeur ? Alors on se fait belle, on prend du temps pour soi, qui pourrait tomber amoureux de notre joli sourire fraîchement labelloïfié ?

En septembre, on est d'accord, il ne fait pas tous les jours beaux. Au début ça va, c'est comme un post été, des jours lumineux. Mais qui ternissent, qui ternissent... En conséquence, il faut chouchouter sa peau, et adopter un petit rituel soin pour ne pas avoir l'air d'une droguée en novembre. La peau terne, le teint translucide car il n'a pas assez vu le soleil, les lèvres gercées, les dents jaunes car vous n'avez toujours pas arrêté cette maudite cigarette, les yeux injectés de sang car vous vous refaites toutes les saisons des frères Scott... On n'en veut pas n'est-ce pas, de cette jolie vision ? Alors on fait le nécessaire, on hydrate, on met de la crème de jour, on détoxifie, on apaise, on fait des gommages, on met de la BB Cream et on ne rechigne pas à espacer ses shampoings et à en faire tous les 2/3 jours.


Sinon à la rentrée, il y a des supers promotions sur des produits d'été comme les melons, les rosés et les ballons de plage. Histoire que tu comprennes bien que ce temps là, c'est terminé, allez hop, au boulot ma petite !

dimanche 24 août 2014

Moi je suis fidèle, je ne marche pas aux coups de coeur, désolée !

Durant mon camp de vacances, j'ai parlé avec une animatrice plutôt sympa, appelons la L. Je m'interrogeais sur la relation qu'une autre animatrice M. avait avec un animateur R., tout en sachant qu'elle avait déjà quelqu'un. 

Pour moi, la fidélité me semble être la base d'un couple, c'est une question de confiance, mais aussi d'amour propre. Je sais que je ne pourrais pas tromper mon copain sans me sentir extrêmement coupable. J'ai été plutôt surprise de constater que tout le monde ne pense pas la même chose que moi. 



Cette M. donc, roucoulait joyeusement avec un R., qui était très au courant de sa situation. Lorsqu'on lui en avait parlé, il avait juste répondu " le pauvre mec " ( en parlant du mec de sa copine de vacances ). Je crois qu'en fait, il profitait juste d'elle, et cette dernière ne se rendait compte de rien. Elle était juste en manque chronique d'affection je crois, elle draguait tout ce qui bougeait et sur son front était inscrit en lettres d'or " je cherche un mec " . Chacun son truc, chacun ses choix, mais je sais que je ne pourrais pas faire ça. Je ne dis pas que c'est ne pas avoir de valeurs, c'est juste voir les choses différemment, et tout choix s'explique si il est un tant soit peu argumenté. 

L. m'expliquait très justement qu'elle regrettait de ne pas avoir vécu pleinement ses coups de coeur de vacances, qu'elle avait beaucoup regretté. Et qu'on a toujours des moments forts qu'il faut vivre. Son credo était de profiter de la vie. Elle avait été elle même très déçue par un ex qui l'avait trompé en vacances, alors qu'elle, était restée très sage, et c'est pour cela qu'elle regrettait de n'avoir pas vécu son histoire de vacances. Il faut vivre chaque chose en son temps me disait-elle. Marcher aux coups de coeur était pour elle naturel.

Je n'ai pas tout de suite bien compris comment on pouvait marcher aux coups de coeur, et s'arrêter dans une relation juste parce que quelqu'un nous plaît. Comment peut-on se poser ? On flâne, on butine de fleurs en fleurs en pensant que la nouvelle sera meilleure que la précédente. Moi je sais bien que les fleurs ailleurs sont peut-être plus belles, plus douces ou encore plus odorantes que celle sur laquelle je me suis arrêtée, mais ce n'est pas une raison pour que dès que j'en trouve une qui me plaît, je fasse mon petit paquetage pour y faire mon nid. Je ne pense pas qu'on puisse avoir de relation réellement construite, ni de vie sentimentale sans heurt avec une telle mentalité.

Je pense que tout dépend de ce qu'on recherche. J'ai eu moi aussi une période où j'ai pas mal couru les garçons, où j'ai parfois cherché de l'affection " facile ", où j'ai été une vraie garce parfois. Si le credo est de profiter, je comprends qu'on n'attache pas forcément d'importance à la continuité d'une relation. En amour, je pense que le profit est éphémère... on ne s'attache pas vraiment, on ne peut pas réellement se construire quand on recherche juste des relations de passade, de passage.  

M'est également venue l'idée des couples libres, des relations à caractère non exclusif... je sais qu'à un moment c'était très à la mode. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui, je ne suis plus sur ce marché désormais, mais je sais que ça ne m'aurait pas du tout convenu. J'ai besoin de me dire que je suis unique pour la personne que j'aime, et qu'il me considère pareillement. L'idée de voir l'amoureux dans d'autres bras me fait presque cauchemarder. 



Cette réflexion je l'espère pertinente, me permet également de me pencher sur une autre question d'ouverture , comment l'autre perçoit-il la notion de fidélité ? 

A chaque couple ses codes et ses règles, il serait peut-être temps de revoir les choses aussi chez vous, histoire de faire le point et de bien être sûr d'avoir la même conception des choses ! 


samedi 23 août 2014

Et puis soudain...

J'ai arrêté de penser aux autres, j'ai fait le choix de penser à moi-même. J'ai tiré un trait sur certaines personnes, en ai recontacté d'autres, juste pour voir. J'ai fait du tri dans mes vêtements, mais aussi dans ma tête, j'ai revu l'ordre de mes priorités. Désormais c'est simple, je n'accorderais de mon temps qu'à ceux qui m'en accordent aussi. Il faut que ce soit un échange, j'en ai assez d'être le pigeon qu'on oublie quand tout va bien.

J'ai choisi de m'accepter comme je suis, avec mes kilos en trop, mais toujours avec un joli sourire. Il vous fera peut-être oublier ma taille 46 qui sait ? Et puis l'amoureux me trouve jolie, et je resterai toujours la plus jolie fille du monde pour ma maman. Et je crois qu'après réflexions, c'est tout ce qui compte.


J'ai renoncé à certains rêves, à certains idéaux. J'ai réalisé que certaines choses ne seraient jamais possibles, que je n'écrirais sûrement jamais de livres, et que j'avais peut-être fini de courir le monde à la recherche de l'homme de ma vie, que peut-être, c'était lui qui m'avait déjà trouvé. Et puis, c'est tellement bon de se dire qu'on est posé. J'aime l'idée qu'on est peut-être en train de construire des souvenirs pour toujours, pour toute la vie, qu'on écrit une histoire qui n'aura pas de fin...

J'ai demandé à l'amoureux si il voulait se poser. Et le plus naturellement du monde, il m'a répondu " si je ne voulais pas me poser, tu ne serais pas là". 

Mais malgré nos un an moins un mois demain, je sais qu'il ne faut pas aller trop vite et griller les étapes. Je sais très bien qu'on ne pourra pas se considérer installés avant au moins 5 ans. Ça fait loin... serons-nous les mêmes à cette époque-ci ? Qu'aurons-nous traversés ?

J'ai arrêté de penser aux autres, mais je pense quand même aux personnes qui me sont chères en leur envoyant une petite carte de vacances, écrite sur le bord d'un quai, écrite trop vite, mais pleine, je te jure, pleine d'amour.

J'ai pris des claques cet été, en réalisant petit à petit et jour après jour, que les gens porteurs de handicap n'avaient pas ma chance, celle d'être née avec toutes mes capacités. Je me suis sentie un peu bête, un peu inutile, avec mes questions de tous les jours et mes problèmes enfantins. Ce séjour aura été très bénéfique, je me sens changée, mon énergie est renouvelée, je pense briller d'un éclat nouveau. Celui de la reconnaissance.

mercredi 20 août 2014

Première approche de l'animation : émerveillement et autres tracas

Par où commencer, que dire ? Comment bien l'exprimer ? J'ai repensé cet article mille fois pendant ces 2 semaines, de peur d'en dire trop, ou pas assez. Finalement, je vais laisser courir mon doigt le long du clavier, quitte à vous sortir tout d'un bloc.



Comme vous le saviez ( ou pas ) pendant 2 semaines, j'ai donné de mon temps gratuitement, pour des enfants de 7à 17 ans en colonie de vacances, certains en situation de handicap ( moteur, mental ou les deux ) . J'avais très envie de faire ce séjour, déjà parce que j'aime beaucoup faire du bénévolat, et ensuite parce que je savais que ça allait être une expérience humaine enrichissante. Et puis sur mon CV, ça fera son petit effet je pense. J'aimais beaucoup le concept de tolérance de ce camp de vacances, qui permettait d'intégrer des enfants en situation de handicap avec des enfants " valides ". Si vous êtes intéressés par le projet, n'hésitez pas à me mailer, ça fera toujours plaisir d'accueillir de nouvelles têtes ! L'association est basée au Mans et le séjour se déroule en Bretagne, vers Port Navalo !

Le premier jour, je dois avouer que j'étais très démunie, un peu décontenancée. Toujours très motivée, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi dur ! Un enfant avec des troubles autistiques a fait une crise de 20 minutes et refusait totalement de s'asseoir dans le minibus, il a même cassé des bagages... un autre passait son temps à taper ( doucement ) les animateurs et a leur enlevé leur lunettes sans crier gare. Je débarquais totalement, et le handicap m'a mis une énorme claque. Je n'avais pas réalisé à quel point ça pouvait être si ingérable... quand l'enfant fait une crise, il faut parfois attendre que ça passe ou carrément se jeter sur lui pour le contrôler si il devient dangereux.

Par la suite, l'organisation s'est peu à peu mise en place. Le principe d'un référent pour un enfant était très judicieux, surtout quand on se rendant compte qu'il fallait être là à tous les moments de la vie quotidienne ( toilettes, essuyage de fesses, temps des repas...). On pouvait vraiment connaître tous les enfants, partager avec eux et ne pas s'attacher trop puisqu'on changeait de référent tous les jours. De plus, il y avait un animateur " volant " qui aidait les autres si besoin, c'était vraiment cool, même si l'effectif de 11 animateurs pour 9 enfants était déjà largement confortable.

Le thème de cette année m'a bien plu, bien que je trouve qu'on se soit un peu éparpillé. Le cinéma était un thème tellement large qu'il a fallu cibler les activités. Au menu cinéma muet avec spectacles de marionnettes, comédie musicale avec une veillée danse et blindtest, et film d'action avec une grande activité rallye photos et la projection d'un film. J'ai beaucoup aimé les activités proposées même si je dois avouer que je n'ai pas pu tellement en profiter ( en même temps je n'étais pas venue là pour ça ) .

Un autre aspect de cette colo qui m'a plu était le côté spirituel. Peut-être dérangeant pour certains et apaisant pour d'autres, il y avait une prière en début et fin de repas. Quelques messes ont ponctuées le séjour également. Et on pouvait parler à un prêtre librement. C'était très intéressant, et même si je ne suis pas catholique pratiquante, j'aime bien parfois retrouver des moments de reprise de conscience en la foi, et de recentrage religieux. Ça ne peut pas faire de mal !

Je pense que je ressors grandie de cette colonie de vacances, j'ai pu avoir une première approche du handicap, en étant totalement en immersion et de jours comme de nuits. J'ai appris à comprendre le handicap et à réaliser qu'avant d'être des cas, ce sont tout d'abord des enfants comme les autres, qui savent même peut-être mieux que nous, rire et profiter de la vie.

Malgré cela, je sais que je ne reprendrai pas le groupe des handis l'année prochaine, si je retourne dans cette colonie. Beaucoup de travail et d'investissement et très peu de câlins ( ils auraient plutôt tendance à frapper ... ). Je ne regrette cependant pas du tout cette expérience, et je suis très fière d'avoir pu aider ces enfants, y a eu de très beaux moments et les souvenirs resteront gravés . Je suis sur les rotules, mais je suis super fière, et c'est le principal !