mardi 29 avril 2014

L'orientation ou ma petite perdition

Comme beaucoup de gens, je suis perdue niveau orientation. On nous demande trop tôt dans quelle voie on veut se diriger, le métier qui nous intéresse et on nous incite à travailler en ce sens. Dès le lycée, on choisit une voie, on nous place dans une filière. Et puis ensuite, plus moyen de retourner en arrière, et on se rend compte qu'on a peut-être fait les mauvais choix car on apprend vite que certaines formations ne sont accessibles qu'avec le diplôme qu'on n'a pas.


Après un bac L obtenu grâce à de bonnes notes en langues, je suis allée en fac d'anglais. J'aimais bien, j'étais forte au lycée, donc pourquoi pas. Je n'avais pas encore d'idée de métier donc en trois ans, j'aurais bien trouvé. Résultat, j'ai passé deux ans à errer sur les bancs de la fac, comprenant trop tard que cette approche de l'anglais n'était décidément pas pour moi. Trop théorique, trop pointilleux pour au final peu d'oral. J'ai quand même réussi à avoir un bac +1, mais qui ne me sert absolument à rien. Il faut savoir qu'entre temps, j'ai essayé de me réorienter en fac de culture et communication mais que ça n'a rien donné, je me suis éparpillée et je suis tombée vraiment malade, je n'ai pas pu continuer.

J'ai réfléchi longtemps, du fait de ma maladie, je n'ai pas pu tout de suite retourner à la fac,il fallait que j'attende la fin du premier semestre. Ça m'a laissé un bon mois et demi à la maison à stresser sur ce que j'avais la possibilité de faire. J'ai décidé de retourner à la fac pour avoir le deuxième semestre de ma première année pour avoir un bac + 1. Histoire de. Je ne savais pas quoi faire, autant me cultiver en allant à la fac que de rester à me morfondre devant des pâtes trop cuites.

J'ai pensé à mes points forts, à ce qui me plaisait chez moi et à mes défauts. J'ai tout listé et j'ai fait des recherches sur internet. Devenir diététicienne m'aurait bien plu, malheureusement, il fallait avoir fait un bac orienté scientifique pour accéder aux études...L'orthophonie avait l'air d'être un très beau métier, mais les études n'étaient accessibles qu'après un dur concours. Pleine d'entrain, je me suis inscrite en prépa orthophonie. Ce n'est qu'en cours d'année que j'ai réalisé que c'était vraiment difficile et que je n'aurais pas le courage de refaire une année de prépa. Aller aux différents concours coûte cher, surtout l'hotel et les transports et l'inscription est à 80euros à chaque fois. Sachant que j'en ai passé dix, ça revenait cher pour mes parents.

Je suis toujours en prépa orthophonie, mais je n'ai plus trop d'espoir. Je pense passer un concours très différent, mais qui reste dans un métier très social et très humain. Le concours d'aide médico-psychologique, qui est beaucoup plus accessible. J'ai vraiment besoin de me sentir utile, d'aider les gens et je ne veux pas forcément quelque chose en retour. J'espère que ce sera la toute dernière réorientation de ma vie, parce que ça commence un peu à me travailler. Je vois la plupart de mes anciens camarades qui sont en fin d'études ou qui sont carrément au travail. Et moi, je n'ai toujours rien. On dit qu'on avance chacun à son rythme, mais quand je vois le mien, j'ai la désagréable impression d'être englué dans un piège perpétuel.

Je ne sais pas si vous connaissez l'histoire de Léo le petit tigre. C'est un livre pour enfant que j'ai adoré étant petite. C'est l'histoire d'un petit tigre qui s'appelle Léo ( vous vous en doutiez je pense ) et qui est en retard sur tout le monde. Il ne sait pas bien lire, pas bien compter, il mange encore comme un cochon, alors que tous ses petits camarades sont propres et savent lire et compter. Il déprime un peu le pauvre, mais son papa a confiance en lui, il sait qu'un jour il s'éveillera. Et puis ce jour arrive, et le petit tigre réussit tout ce qu'il ne savait pas faire avant. La dernière page du livre conclut par un " moi aussi je sais le faire ! " super encourageant.




Parfois je me sens comme ce petit tigre, je me dis qu'un jour je vais avoir un éclair d'illumination et que je vais m'épanouir, me trouver enfin ! Avoir mon permis, un travail, réussir à faire une quiche, ce genre de choses.

lundi 28 avril 2014

Cher Ex...

Ce soir je prends ma plume pour t'écrire. Ca fait bien longtemps que tu ne donnes plus de nouvelles, tu as sans doute dû m'enlever toi aussi de tes contacts. On se parle encore aujourd'hui, mais je te tire les vers du nez, tu es passé à autre chose et moi aussi. Heureusement.

"Il nous fallait un terme, l´avenir ensemble était bloqué Mais au fond de moi quand même, je veux juste te manquer " Grand Corps Malade - Te manquer

Je me surprends à atterrir sur le profil de ta nouvelle copine. Je la trouve incroyablement banale, pas jolie, pas sûre d'elle. Mais elle doit sûrement avoir ce quelque chose en plus qui te l'as fait préférer à moi. Depuis que je connais son prénom, j'ai du mal avec toutes les filles qui se nomment pareil.

C'est drôle de voir ce qu'on a traversé ensemble. Je ne me souviens pas de moments réellement drôles, on n'a jamais partagé un fou rire. Est-ce qu'il y a eu de mauvais moments ? Oui, mais j'aimerais me souvenir seulement des bons. Y avait ces après-midi interminables ou on ne faisait pas grand chose, les moments où tu ne parlais pas et y avait comme une gène, ma solitude au bout du fil quand je t'appelais. Les soirées avec tes potes, toujours avec de l'alcool, cette ambiance qui ne me convenait pas. Puis y avait nos moments à nous, les je t'aime que tu lâchais au compte-goutte, les petites promenades et les films dans tes bras.


Si je pouvais revenir sur cette relation, je changerais bien des choses, je ne me laisserais pas autant faire, j'ouvrirais plus ma bouche, je voudrais que tu me parles plus. Et puis, je me méfierais plus de cette fille, que tu appelais " juste ta pote".

Aujourd'hui, j'ai bien du mal à penser qu'un jour, toi et moi, on a construit quelque chose ensemble. Tu m'avais dit de biens jolies choses, et moi j'ai été vraiment naïve. Tu me parais tellement loin maintenant, un inconnu qui disparait de ma vie petit à petit et qui se construit ailleurs. Cette relation m'a changé, j'en ressors grandis, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas dans une relation à présent. Alors pour ça, je voudrais te remercier d'avoir fait parti de ma vie pendant presque un an. 

J'ai pas espéré que tu reviennes, j'ai voulu me reconstruire, t'oublier un peu. Et puis, t'avais tellement changé et j'étais tellement différente. On n'avait plus rien à se dire, on s'était lassé. Et ça s'est fini comme ça avait commencé. Un texto, un appel, et puis plus rien. Silence radio. Je ne peux plus redevenir ton ami, ta " meilleure amie", on n'est trop loin maintenant l'un de l'autre, tu as d'autres priorités, ton caractère ne m'attire plus du tout. 

Aujourd'hui je me reconstruis, je m'affiche à un autre bras, je souris à un autre. Et je vais bien, je me suis relevée de toute cette peine accumulée. Je ne le compare jamais à toi parce que penser à toi, ce serait comme tout revivre, la peine, les déceptions et tout ce qui va avec. Il est honnête lui, je ne sais pas toujours ce qu'il pense, mais au moins il se confie à moi. Et c'est ça que je n'avais pas avec toi.

dimanche 27 avril 2014

Et un jour on se décide

Et puis soudain tu t'es pris en main. T'as rangé ton bureau, t'as fait du tri dans tes contacts, t'as effacé de vieux messages. T'as fait du tri dans ton ordi aussi, tu t'es replongé dans un vieux fichier pas ouvert depuis belle lurette, t'as enfin vidé ta corbeille. T'as mis de l'ordre dans tes vêtements, t'as viré ceux trop petits, t'as fait une pile été hiver.

T'as besoin de changement, oui vraiment. T'as jamais pris le temps, jamais eu le temps de le prendre, le temps. Toujours ces petites choses qui durent trop longtemps, ces petits handicaps du quotidien, ces choses à refaire mille et une fois, et à répéter sans trop qu'on sache pourquoi. Ce quotidien qui t'englue, ces choses qui ne se transforment pas, et puis ces gens qui partent.

Mais aujourd'hui c'est fini, tu te décides, faut se bouger un peu. Le changement viendra pas comme ça, avec ses petites pattes et son joli sourire. Faut aller le chercher, le changement c'est comme la chance, ça se provoque. Alors tu prends ton courage à deux mains, tu remontes tes manches. Il va voir ce qu'il va voir le changement, tu l'attends de pieds fermes.

Donc tu te mets au sport, tu prends du temps pour toi, tu manges plus sainement. Tu prends des nouvelles de gens du passé, juste pour voir, juste par curiosité. Tu prévois un voyage, tu mets des sous de côté, c'est sûr on partira cet été. Tu époussettes les meubles, tu passes l'aspirateur en long en large, tu finis enfin ce bouquin qui traîne sur l'étagère. Tu prépares le repas avec plus d'entrain que d'habitude, on t'entendrait même siffler pendant que le gratin dore au four.

vendredi 25 avril 2014

Temps mort

J'ai l'impression de traverser une période de vide, de ne rien faire de très important. Bien sûr, il y a ma remise en forme qui compte beaucoup ces derniers jours, mais sinon rien de marquant. C'est peut-être dû au fait que je sois en vacances. Mes amis sont partis, je ne vois pas grand monde.

J'ai hâte que ce soit la rentrée, occuper un peu plus et donner du sens à mes journées. Dans ma chambre, je tourne en rond, je fulmine, je m'ennuie. Je suis comme un lion en cage. J'attends qu'il se passe quelque chose. Je passe du temps sur mon vélo et demain je vais à la piscine. Ca fera du bien à mes muscles, et j'aime beaucoup passer du temps dans l'eau.

Je suis tombée sur une vidéo qui m'a fait verser la petite larmichette, je partage ça avec vous. Ce futur papi est trop pipou. Il apprend qu'il va être grand-père, et il en rêvait depuis longtemps apparemment !


Je n'ai pas grand chose d'autre à vous raconter donc je vous laisse là ! Demain ça ira sûrement mieux !

jeudi 24 avril 2014

Un éclair est passée dans ma journée

Il est resté juste une après-midi. Je pensais que je pourrais me réveiller à ses côtés demain matin et le câliner toute la nuit. Il a d'autres choses à faire, mais en attendant, il rate un de mes fameux gratins dauphinois.

C'est drôle comme je n'ai pas besoin de parler quand je suis avec lui. Quelqu'un a dit qu'on n'avait pas forcément besoin de parler pour être bien, faut juste savoir savourer la présence de l'autre. Se dire qu'on est en bonne compagnie et apprécier l'instant. Je pense qu'on devrait plus souvent s'inspirer de cette pensée.

Y a des moments que j'aimerais retenir, les conserver bien rangés au fond d'un tiroir. Les moments où on se bagarre pour de faux, même qu'on se fait mal parfois sans faire exprès. Les instants où on rigole vraiment, un vrai rire franc, sans fausse pudeur, qui éclate sans qu'on puisse le retenir. Et les moments câlins, tout doux, où je peux me blottir tout contre lui pendant qu'il me raconte sa journée. Puis les petits bonheurs, un sourire, un regard et ça va beaucoup mieux.

Pour le moment, je ne m'ennuie pas avec lui, on a fêté nos 7 mois, les 7 mois fatidiques. Le 7 est un chiffre symbole. J'essaye de ne pas passer pour la fille super attachée, de prendre du recul parfois. Lui laisser de l'espace pour ne pas qu'il prenne la fuite. Quand je parle de lui, je souris, j'ai le coeur heureux. Mais en même temps, j'ai un peu peur de cette relation qui avance, des minutes qui s'ajoutent et de mon coeur qui bat la chamade chaque fois que je l'attends. S'attacher est un vrai risque, j'ai peur de finir en fille totalement passionnée et vraiment dépendante.

En attendant, ces quelques heures en sa compagnie m'ont vraiment fait du bien. Il est passé comme un éclair dans ma journée, mais son passage à suffit à m'illuminer. Voilà, quand je suis avec lui, je m'illumine. Je vois les choses en plus grand, en bien plus fort. Je m'illumine d'immensité.

mercredi 23 avril 2014

Cela fait bientôt deux jours...

Avant tout, merci pour cette Une dans la catégorie Humeurs sur le site Hellocoton , vous pouvez m'y retrouvez en tapant linconstance dans la barre de recherche.


Ces derniers temps, j'ai décidé de me remotiver. Alors je prends du temps pour moi, je m'occupe intelligemment, comprenez je ne reste pas affalée devant mon ordi à geeker sur des tonnes de blogs dix fois mieux que le mien. Je me maquille, comme ça pour rien, juste pour moi, pour me prouver que je peux être jolie. Je lis un peu, de vieux Grazia qui trainent, un Officiel, un Stiletto par là... mais je n'ai pas encore eu le courage de me replonger dans un vrai livre. Pourtant dans ma pile à lire, ils sont légions. J'ai failli te dire Oui, Parle-leur de de batailles, de rois et d'éléphants, Le ciel est partout, Et monter lentement dans un immense amour... J'ai le syndrome du livre non terminé. Non pas que l'histoire ne me plaise pas, j'ai juste un mal fou à rentrer dedans. Il est loin le temps des Harry Potter que je finissais en 4heures sans faire de pause.

Et puis je fais du sport. Beaucoup. J'ai sorti du débarras un vieux vélo d'appartement qui n'a plus de compteur kilométrique et qui sent un peu la poussière. La selle me fait mal aux fesses mais j'endure avec le sourire en me disant que mes efforts paieront. J'ai également trouvé des vidéos plutôt simples et qui donnent la pêche sur youtube. Taper Zumba with et vous aurez des cours de zumba comme en salle ! Je participe également au 30 days squat challenge. Le but est d'arriver à en faire 250 en fin de mois en commençant à 50 et en faisant des pauses tous les 4 jours. Je fais des séries bien sûr,j'ai de la volonté mais je ne suis pas wonderwoman non plus.

Je réapprends à manger équilibré. J'ai toujours tendance à me resservir, à rajouter des sauces, des épices parce que je trouve le plat trop fade. Je privilégie les fruits et légumes et je bois beaucoup d'eau. Fini les assiettes pleine à ras bord de pâtes au ketchup. Je suis plus mesurée dans les quantités. Et je ne grignote plus. Bon par contre, je m'autorise ce petit chocolat à chaque repas, parce que c'était Pâques tout de même.

C'est agréable d'avoir une ligne de conduite à suivre, et j'espère que cela donnera des résultats. Je ne suis pas pleinement confiante, parce que j'ai souvent tendance à douter de moi, mais je sais que la récompense sera avant tout d'être jolie dans un bikini.

Bon courage à celles qui font des régimes ou des recalibrages alimentaires ! N'oubliez pas que les brocolis ne vous aiment peut-être pas non plus.


mardi 22 avril 2014

Pourquoi je n'ai pas de meilleur ami

J'ai longtemps pensé que je pouvais avoir un ou une meilleure amie. Mais le temps m'a malheureusement prouvé que ce n'était pas pour moi... Du reste, je respecte tout à fait les gens qui me prouvent que ce concept de meilleur ami peut perdurer dans le temps, mais désolée, je crois qu'il n'est pas pour moi.

Ca commence dans les cours d'école, on se chamaille pour savoir de qui on est le meilleur ami, pour ma part, je faisais même des classements. Bon, à la fin il y a tout un embrouillaminis de flèches qui descendent ou qui montent et on n' y comprend vite plus grand chose. En primaire, j'avais un groupe d'amis, que je considérais comme mes meilleurs amis. Je ne leur racontais pas tout, mais on vivait des histoires sympas, on restait souvent ensemble.

Et puis j'ai commis la faute grave, que j'ai répété tout au long de ma vie. Je suis sortie avec un de mes meilleurs amis. Bien entendu, à huit ans, ça ne dure pas longtemps mais j'étais contente d'être son "amoureuse". Quand la fin est arrivée, nous n'avons plus eu du tout la même relation et je crois que c'est à cette époque que j'ai compris qu'avoir un meilleur ami c'était dangereux.

Par la suite, j'ai eu vraiment deux meilleurs amis au collège, qui ne donnent plus trop de nouvelles aujourd'hui. On s'appelait le soir en rentrant ou pendant les vacances, et ça pouvait durer des heures. Inutile de vous dire que je suis tombée amoureuse de l'un deux et que ça a été très difficile de subir un rejet. Puisque nous nous entendions si bien, pourquoi ne pas passer à la vitesse supérieure ?

Est venu le temps du lycée et je me suis retrouvée dans un groupe de filles que je trouvais plutôt cool mais je me sentais un peu comme la fille de la chanson de Bénabar " moi j'étais pas jolie, moi j'étais la copine, celle qu'on voit à peine, qu'on appelle machine ". Mes amies étaient plus jolies que moi, et semblaient tellement, mais tellement plus intéressantes que moi... C'était dur, et au final elles m'ont carrément laissé tomber en terminale.

A partir de là, j'ai vraiment commencé à avoir des doutes sur l'amitié et sur comment je la considérais. Je voulais aimé et être aimée en retour. J'avais toujours cet espoir un peu naïf qu'à chaque rentrée j'allais rencontrer cette fille qui serait celle que j'attendais et qu'on serait copine pour toujours.

A la fac, j'ai compris que la plupart des gens que j'avais considéré comme meilleurs amis m'avaient un peu viré du paysage, et j'ai continué ma route toute seule. Je savais à quoi m'attendre et je n'ai pas été déçu au moins. Puis je suis sortie avec un garçon avec qui j'ai d'abord été amie, puis meilleure amie, puis petite amie pour au final devenir rien du tout.

J'ai revu toute ma conception de l'amitié, mais aussi de la relation qu'il fallait avoir avec son copain. Je pense qu'un petit ami doit être un ami avant tout, mais pas nécessairement un meilleur ami. Mon copain me connaît bien, on s'amuse beaucoup ensemble mais je crois que je suis loin du caractère de sa meilleure amie.

Au final, je pense que je ne vais plus donner d'étiquettes. J'ai des amies, des potes et des connaissances. Et tant pis s'ils ne me considèrent pas de la même façon. Je trace ma route, s'ils m'aiment assez, ils sauront me suivre.

lundi 21 avril 2014

Je fredonne dès le soir tombé

Hier j'ai découvert un site de karaoké en ligne vraiment génial. Les chansons sont en anglais et on peut faire des battles contre le monde entier. Ce matin trois russes et une polonaise sur une chanson des One Direction. Parce que oui je chante du One Direction. C'est facile et ça reste en tête.

Si ça vous intéresse voici le site !  Vous n'êtes pas obligé de vous inscrire, mais c'est mieux si vous voulez avoir accès à toutes les chansons et au mode Party pour jouer entre amis. Il y en a pour tous les goûts mais je reste toujours sur les mêmes chansons ( I'm Yours, Hey There Delilah, Wrecking Ball...) Y a beaucoup de gens qui pensent que le karaoké c'est démodé mais je vous assure que ça peut vous changer l'ambiance d'une soirée !

Je chante depuis toute petite, ma mère m'a fait prendre des cours dès l'âge de 5 ans. Le jardin musical avec d'autres enfants, et la joie de créer une harmonie à plusieurs. Par la suite, j'ai fait du violon pendant 10 ans, dont un rapide passage au conservatoire. Trop de rigueur pour peu de plaisir, je n'ai pas tenu le coup.

J'aime encore fredonner quelques airs quand je suis de bonne humeur et je peux dire fièrement que je sais chanter plutôt juste. C'est un vrai plaisir de chanter avec d'autres, avec ma soeur tout particulièrement. On se découvre à travers de nouvelles tonalités et on crée quelque chose de neuf à chaque fois.

J'ai une grande-tante qui fredonne tout le temps. J'ai l'impression que c'est une habitude qui est ancrée dans sa vie. C'est constant, y a tout le temps ce petit fredonnement qu'on entend et ça prouve que tout va bien. Un indicateur d'humeur en somme.

Je pense que c'est important de chanter, pas forcément pour d'autres, mais aussi pour soi. Même si on est timide, ça fait du bien parfois de se défouler sur une bonne chanson. On s'enregistre et alors on s'étonne, c'est vraiment moi ? Lorsqu'on chante pour les autres, on a tout de suite un peu plus la pression, on veut faire quelque chose de beau. Chanter pour les autres c'est avant tout un partage, comme un cadeau, on offre sa voix.

Et pour peur qu'on sache accorder toutes les notes ensemble, on aura peut-être droit à quelques compliments.


dimanche 20 avril 2014

Un ami m'a donné rendez-vous. Des amis, je n'en ai plus beaucoup...

Avant toute chose, joyeuses Pâques à tous ! Profitez bien de l'agneau et des chocolats !

Hier j'ai vu le film Twilight Love , adapté du roman Tre metri sopra il cielo de Federico Moccia. Et la fin m'a laissé pantoise. Je regardais les minutes restantes et je me disais qu'il pouvait bien se passer quelque chose qui allait tout changer. Finalement c'est un assez bon film, on ne s'ennuie pas trop et il est plein de vie. Je vous le conseille !

J'ai parlé également avec pas mal de personnes. De la vie, de ces changements, du long chemin à parcourir pour être fier de soi. Ca m'a fait beaucoup de bien j'aime avoir des avis différents. C'est la raison pour laquelle j'ai des amis qui ne se ressemblent pas, qui ont chacun leurs particularités et leurs défauts. Une richesse humaine incomparable est ce qui les caractérise tous.

Je pense qu'on ne choisit pas forcément ses amis, ils nous tombent dessus parfois, un peu comme une chance qu'on attrape au vol. On les rencontre, on discute, on apprend à se connaître, et finalement si on est bien avec eux, on reste. On ne les choisit pas seul, ce sont eux aussi qui nous choisissent. Une attirance non pas du coeur mais de l'esprit, l'autre en face peut peut-être nous apporter beaucoup.

Alors bien sûr, on se perd de vue, on ne se voit plus, on a d'autres choses à faire. Mais si l'ami est vrai, il y aura toujours ce petit quelque chose qui vous réunira au détour d'une conversation.


samedi 19 avril 2014

Petite liste d'idées de nouveaux bonheurs

Y a parfois des moments où je me demande comment j'étais avant lui. Est-ce que j'étais plus triste ? Est-ce que j'étais moins épanouie ?

On a déjà tellement de moments ensemble, simples, pas toujours parfaits certes mais de bons moments quand même. Il est adorable, pas envahissant pour un sou et j'ai l'impression qu'il est vraiment là pour moi quand ça ne va pas. Il ne me comprend pas toujours mais au moins il m'écoute, et c'est déjà ça. Il sait que j'ai mes failles et que je ne suis pas parfaite. Il me voit démaquillée du coeur et il m'aime bien quand même.

Je me suis fait une petite liste, pour égayer les jours sans soleil ou pour me donner des idées de nouveaux bonheurs à partager. Choses à faire, trucs futiles et naïfs. Moments précieux.





1. Se faire un week-end à Londres.
2. Monter en haut de la Tour Eiffel
3. Apprendre à danser tous les deux
4. Faire la cuisine ensemble
5. Faire un album avec toutes nos photos
6. Accrocher un cadenas au Pont des Arts.
7. Aller dans un parc d'attractions.
8. Prendre un bateau de sushis au restaurant.
9. Lui offrir un cadeau juste comme ça
10. Prendre un bain tous les deux.

vendredi 18 avril 2014

Vacances vient du mot vide en latin. Ne rien faire est décidément bien plaisant.


Il est onze heures et je n'ai toujours pas émergé de mon lit. Je suis en vacances, j'en profite un peu. Demain j'irais certainement à la piscine. Faire quelques longueurs décontractera mes muscles endoloris.

Ce presque été me met en joie. Je vois les cerisiers en fleurs, les jolis roses du jardin et je trouve ça très bien, plutôt harmonieux. Je n'ai pas réellement de projet pour les vacances. Travailler si possible pour gagner un peu d'argent, peut-être partir m'échauffer le coeur et l'esprit en Bretagne chez ma soeur, et puis peut-être un voyage en amoureux. Les prochains mois sont jalonnés de peut-être, je préfère faire attention et ne rien prévoir réellement de peur d'être déçue. 

Je ne sais pas où j'en serai dans six mois. Est-ce qu'il voudra toujours me garder près de son coeur, aurais-je toujours la même importance ? Il vaut mieux ne pas se fixer de but. J'espère jusque ça continuera à être une très belle histoire.

Ecrire me fait du bien, ça m'aide à y voir plus clair dans mes pensées. Tenir un blog doit être bon pour l'âme. Même si je n'ai pas forcément d'inspiration, comme aujourd'hui, j'ai toujours quelque chose à écrire. Je pense qu'en plus d'être une activité de détente, l'écriture est aussi une activité intellectuelle, pour peu qu'on sache joliment accorder un mot avec un autre. 

Merci pour tous vos petits commentaires, il me vont droit au coeur. 

jeudi 17 avril 2014

J'ai été nominé aux liebster Award !



Grand Merci à Luminiciousfactory ! :)

Le but des Liebster Award est de faire découvrir de nouveaux blogs qui n'ont pas beaucoup d'abonnés. Concernant la règle, il faut dire 11 choses sur soi , répondre aux 11 questions de la personne qui nous a nominé, puis proposer 11 questions à 11 blogs !

Bon je t'avoue, ça va être un peu dur de trouver 11 blogs, comme je débute dans la blogosphère il va falloir que je creuse tout ça. En attendant, ces petites infos t'aideront à mieux me connaître !

11 Choses sur Moi :

1. J'aime les sushis d'un amour fou. Cela fait trois ans que j'en mange avec toujours autant d'appétit.

2. J'ai rencontré mon petit ami sur un site de rencontre très connu...

3. Quand j'étais petite à chaque Noël, je priais le père Noël de rapporter à ma maman des Ferrero Rocher.

4. Je ne suis pas accro aux séries. J'ai regardé deux ou trois d'épisodes de Game Of Thrones et je n'ai pas trop accroché. Oui tu peux me jeter la pierre.

5. J'écris depuis que je suis toute petite, j'ai eu un journal intime à l'âge de mes 8 ans et depuis je vais de blog en blog.

6. Je ne suis pas très sûre de moi malgré ce qu'on pourrait penser au premier abord. Je rumine souvent les choses avant de les dire.

7. Je parle couramment trois langues.

8. Je suis allée en Allemagne et ça ne m'a pas du tout plu.

9. Je rêve de faire une croisière.

10. Je suis française née à l'étranger.

11. J'ai un bébé tortue à la maison.

Voilà mes 11 questions :

Pourquoi avoir choisi de commencer un blog maintenant ?
Si tu devais emprisonner un souvenir dans une boîte pour t'en souvenir toujours ça serait lequel ?
Quelle est la chose qui t'as le plus déçu récemment ?
Le premier mot qui te passe par la tête?
Quelque chose dont tu ne peux pas te passer ?
La chose que tu commandes tout le temps au restaurant ?
De qui est le dernier appel entrant sur ton télephone ?
Si tu devais vivre dans un autre pays ça serait lequel ?
Que penses-tu des blogs mode ?
Tu as une bloggeuse préférée ?
Une couleur qui te définit ?

Je nomine Camille , Marine, Anaïs, Vivi, Julie, Melly, Steph désolée je ne vois pas qui nominer d'autres ! ^^

Les questions de Luminiciousfactory : 


  • L’odeur qui te replonge en enfance ? Sans hésiter l'odeur des embruns, ça me rappelle quand je partais en colonie de vacances en Bretagne ! 
  • Un objet fétiche ? Le pendentif que m'a offert mon copain. Je l'ai couplé à la chaîne en or blanc que ma mère m'a offert pour mes 18 ans. Deux personnes importantes à mon cou.
  • Ca raconte quoi le nom de ta marque ? Le nom de ma marque ? Ha désolée je n'en ai pas encore...
  • Si tu n’étais pas créatrice, tu serais quoi ? Je serais sûrement comédienne.
  • Une personne que tu aimerais rencontrer ? Barack Obama.
  • Une époque où tu aurais pu vivre ? Aucune, je suis bien ancrée dans mon temps.
  • Et si tu pouvais vivre dans un autre pays ? L'Angleterre sans hésiter !
  • Si tu avais une baguette magique tu changerais quoi ? Mon poids 
  • A quoi ressemble ton atelier/espace de travail ? Un fouillis de feuilles et de stylos colorés
  • La citation, la phrase qui t’accompagne, te définit? "On se donne des souvenirs quand on se quitte " Maurice Achard
  • Le mot de la fin? A vos souhaits
  • Un oeil neuf

    Faudrait ouvrir les vannes parfois. Se laisser du temps, évacuer. Prendre un peu de temps pour soi pour réussir à survivre à tout ce ras-le-bol accumulé. L'impression de ne pas évoluer, de faire du surplace, ces gens qui partent, toi qui reste là, à la même place, figée comme une statue. La plupart de tes potes ont déjà un travail, sont déjà casés, ont une vie bien méritée. A quand ton tour ?

    On a chacun son histoire, peut-être un peu plus difficile, peut-être un peu plus sensible que d'autres. Y a eu des événements qui t'ont fait avancer, d'autres qui t'ont poussé dans tes retranchements. Mais de chaque, il faut retenir une leçon. On apprend tous les jours, on se découvre au fur et à mesure. Dans 10 ans, au fond, tu te regarderas dans le miroir et tu trouveras des choses dont tu seras fière, des projets que tu as accompli sans baisser les bras, des combats intérieurs que tu auras mener sans faillir. Evidemment qu'il y aura des batailles laissées de côté, évidemment qu'il y en aura. On ne peut pas tout faire, il faudrait mille vies pour pouvoir s'émerveiller totalement.

    Peut-être auras-tu fait ton tour du monde, rencontré ta moitié, rendu ce mémoire que tu pensais insurmontable. Tu reviendras sur des petites choses futiles, tu te souviendras de tel ou tel moment en te rappelant la difficulté. Et puis tu seras contente de toi, finalement ce n'était pas si ardu.

    Tu regarderas ton toi d'avant, tu te trouveras un peu bête un peu naïve, tu soupireras " comme je savais peu de chose...". En faisant un constat bête et amer tu constateras des petits changements, des petits maladresses acquises au fil du temps. Des mauvaises habitudes et des envies pressantes de liberté.

    Alors courage, le chemin n'est pas aussi long qu'on le croit. L'important est de garder bien en vue l'horizon.


    mercredi 16 avril 2014

    Pas de nuage à l'horizon, prions que le vent soit bon.

    Ciel bleu dégagé encore aujourd'hui, je vais pouvoir me prélasser au soleil malgré ce petit vent frais. Je n'ai pas mis de collant aujourd'hui, quelle audace !

    J'ai reçu une très bonne nouvelle ce jour, elle a illuminé ma journée. J'ai retrouvé une personne que j'avais perdu de vue depuis bien longtemps. C'est bon de renouer des contacts avec les gens qui manquaient au coeur.

    Finalement hier je suis allée me balader dans les rues, j'ai pris le soleil et j'ai mangé un panini. Je donne également des sortes de cours d'anglais à une petite de 10 ans et cela m'a pris une heure pleine. C'est plutôt un éveil à l'anglais, je lui fais apprendre des comptines, on joue à des jeux de société en anglais et on fait des mimes aussi parfois. J'aime la voir évoluer et prendre de l'assurance au fil des semaines. La relation qu'on peut avoir avec un enfant est totalement différente de celle qu'on entretient avec un adulte. L'enfant n'attend pas forcément quelque chose de nous, il est naturel, ne cherche pas encore à nous piéger, à nous tromper. Il a encore cette candeur innocente et cette naïveté si précieuse.

    Lorsque j'étais enfant, j'étais une petite fille pleine d'assurance, mais pas casse-cou pour autant. Je n'étais pas souvent le leader dans les jeux, et je me souviens encore qu'on me choisissait souvent parmi les derniers lors des constitutions d'équipe. Plutôt chétive, c'est avec l'âge que je me suis remplumée.

    J'avais beaucoup d'espoir quand j'étais petite, je faisais moult projets. Je rêvais d'être une grande exploratrice, ou un médecin qui inventerait un vaccin très rare. Aujourd'hui, je suis plus consciente de ce que je suis, j'essaye un peu plus de me consacrer à une chose en particulier, je m'étale moins. J'ai grandi mais je garde toujours cet espoir inconscient de faire quelque chose qui changera la vie des gens.

    Malgré tous les changements qui font l'adulte que je suis à présent, je n'ai pas perdu mon âme d'enfant. C'est souvent avec un sourire que j'accueille des événements destinés aux enfants comme le carnaval ou bien les spectacles de fin d'année. Je pense qu'il faut garder ce petit brin de folie qu'on a lorsqu'on est enfant, cette envie de découvrir les choses, cette faculté impressionnante de s'émerveiller pour un rien. Un enfant peut se jouer de tout et en tout lieu, il n'a pas besoin de grand chose, son imagination est productive et il n'a pas peur du ridicule. Le monde des adultes enferme l'esprit des gens qui se cantonnent à des carcans ou des règles toujours plus strictes. L'idéal serait de conserver cette curiosité de jadis et de la transposer à notre monde actuel. S'interroger sur le pourquoi du comment.


    mardi 15 avril 2014

    Paisiblement

    Réveillée à 11h21, j'ai plutôt mal dormi. Je me questionne, je doute sur mon avenir. Où vais-je, suis-je heureuse avec ce que j'ai déjà ou bien est-ce que je manque de quelque chose ?

    Mais le ciel s'est paré de ses plus beaux atours et une brise légère vient tout de même illuminer ma journée. Pensons à autre chose, les doutes viennent et repartent, ce sont des vagues d'inconstance qui viennent s'écraser sur des falaises d'incertitudes.

    Je ne sais pas ce que je vais faire de ma journée. Peut-être me promener sur les quais. Boire un verre en terrasse avec un ami. Faire du lèche-vitrine les poches vides. Prendre des photos.

    J'habite en ville et même si ce n'est pas Paris, il y a toujours quelque chose à faire. J'aime bien me poser dans un parc pour lire un livre assise dans l'herbe et regarder les nuages en rêvassant sur ce que ma vie pourrait être si j'étais née ailleurs.

    Je vais rarement au musée ou au cinéma toute seule, j'aime bien avoir un avis sur ce que je vois. La culture c'est aussi du partage, de l'émotion ne l'oublions pas. J'apprécie de me mettre à la place de l'artiste qui a crée telle ou telle oeuvre et de me demander le but de celle-ci. Concernant les films, je suis très bon public, je peux aller voir des films très variés, du dessin animé au biopic de deux heures.

    Plutôt calme en ce moment, j'ai des envie d'ailleurs. De partir à la mer et de sentir mes pieds mouillés par cette eau trop salée. D'avoir les pieds plein de sable et la peau bronzée. Vite l'été, retiens ton souffle et arrive plus vite que prévu. Je voudrais une plage déserte, un endroit sûre où poser ma natte de bambou. Une plage de galet, pourquoi pas ? Et accueillir les rayons du soleil avec gratitude en buvant une bonne limonade.

    Ferme les yeux un moment, profite des rayons, tu le sens ce presque été ?



    lundi 14 avril 2014

    Il y a ceux auxquels on tient, et ceux qui nous retiennent

    Je commence à 13h30 ce lundi, grasse mat bien accueillie et pas de petit déj. Il fait beau, c'est réjouissant. Que ça dure encore. J'hésite à ressortir mes sandales.

    Avec les filles de ma classe, on a prévu d'aller à la fête foraine en juin, et à un festival électro dans moins d'un mois. C'est fou, je ne les connais que de cette année, et pourtant j'aimerai tellement que plus tard on puisse parler toutes ensemble sur un banc, un café trop chaud en main. On se fera des souvenirs qu'on pourra tisonner lorsque nos cheveux auront blanchi. Pourtant, je sais que je n'en reverrais peut-être que quelques une l'an prochain.

    Il paraît qu'on renouvelle sa liste d'amis tous les 7 ans. A y regarder de plus près, je n'ai pas vraiment conservé d'amis de mes années lycées, encore moins de mes années collège. Les gens partent tous les jours, y a les études, ils s'installent loin, on ne les voit plus. Parfois on s'envoie un message, juste pour dire, juste pour faire comme si y avait du lien entre nous. On délaisse avec eux une partie de nos vies, on leur laisse des miettes de souvenirs et on retranchera le pain ensemble aux possibles mariages, si l'on est de la partie.

    Puis y a des nouvelles rencontres, toujours. La vie en est ponctuée. Certains sont de passage et d'autres restent si le vent est bon. Y a des petites surprises à chaque coins de rue. Des regards complices et des secrets échangés si on sait tendre l'oreille.


    dimanche 13 avril 2014

    Entre deux éclats de rire, la réalité

    Aujourd'hui je me suis réveillée de bonne humeur. Il était là, à mes côtés, au réveil. Son prénom que j'égraine en chapelet dès poltron-minet. Le savoir à mes côtés est infiniment rassurant. Et savoir qu'il sera là encore demain et les jours qui suivront est un idéal à atteindre. Un bonjour murmuré dans l’entrebâillement des bras et la peau qui cherche le contact, la douceur. La tendresse. Bisou sur le front. Bien dormi ?

    L'après-midi est passée à vitesse grand V. Petits moments de douceur ponctués de bagarres taquines. J'aime qu'il soit là, j'voudrais qu'il reste, lui dire tout bas à l'oreille " t'en vas pas ". J'voudrais qu'il me garde, qu'il se dise celle-là c'est la bonne, c'est ma chance, je ne la laisse pas partir comme ça.

    200 jours d'amour au compteur. C'est peu ou bien beaucoup selon les avis. Mais c'est déjà grand, c'est déjà nous. Ça a un petit goût d'inachevé, l'histoire n'est pas finie, tant de pages encore à écrire. On est encore au début, à l'après du début. On se connaît bien, mais il reste encore quelques subtilités à découvrir chez l'autre.

    Il a peut-être trouvé du boulot. Parle d'emménager dans la ville où j'étudierai l'an prochain. Moi ça me plait, on pourra se voir plus souvent. Se faire des restos, sortir tard le soir, voir les couchés de soleil sur les quais.

    J'voudrais que nous deux ça dure, que ce soit quelque chose de vrai, comme j'ai jamais vécu auparavant. J'ai peur de trop m'accrocher, d'être déçue. J'attends pas la chute mais je sais que le sol n'est pas loin. Alors je lui serre la main un peu plus fort.





    Voler au temps nos petits moments

    On court après le temps, tous autant que nous sommes. J'écris pour me souvenir, pour marquer d'un point rose ces petits instants volés au temps. La mémoire fait souvent défaut, est trop sélective. On tente de s'approprier chaque moment, de leur faire une petite place dans un des tiroirs de nos têtes embuées.

    J'ai vingt ans je suis inconstante j'aime comme je peux et je vis très fort. Sinon je prends deux sucres dans mon café et une larme de lait.

    Chaque jours, j'écrirai. Peut-être un mot, peut-être une page, un paragraphe truffé de bonnes intentions. Je ne demande rien, je ne vous promets rien. Peut-être y aura t-il un mot plus haut que l'autre ou un coup de colère ici. Ou au contraire une bouffé d'amour qui fera du bien. Laissez trace de votre passage au détour d'une virgule.


    Douce soirée.