lundi 11 mai 2015

Concours Floraqueen

Hep hep hep chers lecteurs, j'ai participé à un concours spécial fête des mères, où j'ai écrit un petit poème pour célébrer ma maman !

Voici mon poème :

Déclaration de tendresse

Maman câlins, maman chagrin
Avec sourires pour s’accomplir
Moi et toi, toi pour moi
Amour toujours, et sans détour
Notre complicité, une grande fierté

Votez pour moi en cliquant ici ! 

Je pourrais peut-être remporter 500euros, de quoi payer enfin mon permis ... ça serait tellement coooooool ! <3 Amour sur vous !

Le lien de la boutique partenaire, qui m'a très gentiment invité à participer à ce concours ... FLORAQUEEN ♥

mercredi 6 mai 2015

Partir... rester... et puis revenir ?

La question est là. Les mots se posent, les mots s'envolent, les mots en disent trop parfois.
Où est-ce que j'ai bien pu passer ?

Est-ce que j'ai fui ? Est-ce que je suis tombée malade ? Est-ce que j'ai refait une dépression ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui est mort ? Est-ce que je n'ai plus le temps ? Est-ce que ... est-ce qu'elle ... est-ce que je ? 

Je suis partie parce que j'avais d'autres choses à faire, la réalité à commencer à devenir vraiment intéressante. Je ne dis pas que je me cachais derrière un écran, même si, il faut le reconnaître, c'est toujours plus facile de se donner une image, de se créer un profil qu'on veut sincère sous de beaux atours et de belles paroles.
J'aime toujours écrire, mais je le fais plus pour moi-même, j'apprends doucement à garder des choses pour moi, à moins révéler, à marcher sur la pointe des pieds alors qu'avant je talonnais lourdement.
Peut-être que j'ai changé, peut-être que j'ai grandi, je n'en sais rien. Ou peut-être suis-je toujours cette même personne immature qui idéalise toujours tout trop vite, et qui vit sa vie comme un roman, qui se crée des histoires là où le plus souvent, il n'est nulle raison d'en créer.

Je ne suis pas certaine d'être une bonne personne. 

Je suis partie parce que ma vie a été occupée ces derniers temps, j'ai eu quelques soucis de santé effectivement, et puis je suis tombée heureuse.
Oui c'est exactement ça, je suis tombée heureuse. Pourquoi toujours les autres, pourquoi jamais moi ? Et puis pourquoi ce ne serait pas mon tour aussi ?

Je me suis rendue compte que le bonheur ça n'intéresse personne, on peut juste dire " je suis contente pour toi, bravo, tu le mérites etc... " Tandis qu'un malheur lui, est nettement plus intéressant, on peut se comparer, se dire qu'on a vécu les mêmes choses, se confier, se remonter le moral.
Un bonheur n'appelle qu'une seule et même réaction. Le malheur en suscite beaucoup plus. C'est peut-être pour ça que je réfléchis beaucoup, que j'essaye de faire fuir les gens aussi et que je casse tous ceux que je touche.

Est-ce qu'on est prédisposé au bonheur ? Est-ce qu'on a tous les mêmes définitions de celui-ci ? Comment est-ce qu'on sait qu'on est heureux ?

Je crois bien que je suis quelqu'un qui vit trop passionnément, donc trop dangereusement aussi. Je tente, je teste beaucoup de choses, juste pour voir si ça marche. Si ça me fait quelque chose, si ça me perturbe, si ça me dérange, si ça me remue, si ça me fait sortir de mes gonds, si ça me fait du bien, si ça m'apaise, si ça me pèse. Je suis beaucoup dans les extrêmes, je l'ai toujours été, même enfant, je suis prédisposée à de grands écarts si on peut dire. Un rien peut me procurer beaucoup de plaisir, tandis que beaucoup d'efforts peuvent me rendre de marbre.

Aujourd'hui, je ne dirais pas que je m'aime, je ne dirais pas non plus que je m'accepte tous les jours. Simplement, y a des fois où je me dis hé, mais c'est pas si mal, tu fais de belles études, tu as des amis qui sont là pour toi, tu as une famille unie, tu as des gens qui t'aiment, et tu as encore milles choses à vivre. Tu as fait beaucoup d'efforts pour arriver jusque là, t'as surmonté beaucoup beaucoup, les gens comprennent pas, ils ne comprendront jamais de toute façon, mais t'as été vachement courageuse dis donc ! On a tous nos problèmes, et je dis pas que les tiens sont plus graves ou plus importants, ou plus touchants, ou plus dramatiques ou bref... non non ils sont à ton échelle et tu es sure que si tu la dépliais totalement tu pourrais aller super loin. Alors voilà, c'est ce qu'il faut faire, se servir de toutes ses erreurs, de toutes ses solutions trouvées en retard ou à l'heure, construire briques par briques une jolie maison faites d'erreurs, d'expériences, mais pleine d'amour et de pardons.

Alors, hé, on est pas si mal dis-moi ?