jeudi 31 juillet 2014

La communication, outil indispensable d'un blog à succès

Je vois fleurir des dizaines d'articles sur comment être populaire sur la blogosphère, avec des conseils plus ou moins avisés. J'ai eu moi aussi envie d'apposer ma pierre à l'édifice.
Je ne me considère pas comme une blogueuse à succès, loin de là, certains blogs ont beaucoup plus de vues que moi en moins de temps. Néanmoins, je peux me targuer de plus de 17 000 vues en moins de 5 mois. Une première pour moi, qui n'avais pas l'habitude d'être aussi lue. Ça ne représente peut-être rien pour vous , mais pour moi ça veut dire beaucoup ( et je sais jouer du piano debout aussi ).



Outre les bons articles avec une bonne plume et un avis propre, je pense que l'outil clé du blog qui marche ( et donc qu'on lit ) c'est la communication. Certaines s'étonnent de ne pas avoir de vues, ni de commentaires, de n'être jamais en Une Hellocoton ( le fameux graal pour certaines ).

Un blog, c'est avant tout un espace de partage. Vous n'ouvrez pas un blog en vous disant, "je ne le veux que pour moi je mets ce que je veux dedans et les autres je m'en fiche". Autant écrire un journal intime à ce compte là ! Un blog est un lieu de partage, vous donnez votre avis sur le sujet, les autres vous répondent ! Ou vous répondez aux autres.

Pour être lue ( et donc aimée   ) , il faut que vous alliez également sur le blog des autres, que vous commentiez certains articles, avec un commentaire constructif, et pas un " trop beau " " cool " " super ta tenue lol " . Si vous commentez sincèrement et en quelques phrases, la personne aura beaucoup plus envie de venir sur votre blog que si vous mettez juste deux trois mots.

Autre chose, inutile de faire de la pub par commentaires, de ne commenter qu'en utilisant une annonce type " mon blog est trop cool viens par ici http://moimoietmonmoiinterieur.com " Ça énerve plus qu'autre chose l'auteur, et ça veut dire que tu n'as pas lu son blog, et que tu as posé ta pêche un peu au hasard. Ça aurait pu être lui, ou un autre, ça aurait pu être sur cet article qui vante les mérites du smoothie ou sur cet autre où elle te parle de son angine carabinée l'hiver dernier. Il faut que tu commentes au minimum son ou ses articles, histoire de te montrer un peu intéressée par le contenu du blog, c'est la moindre des choses. Après ton commentaire constructif, tu peux éventuellement faire un petit teasing... c'est ce que je faisais et ça marche plutôt bien !

Pour communiquer avec tes lecteurs , il est aussi judicieux d'avoir une page twitter et/ou facebook pour tenir au courant les intéressés de toutes les petites modifications et nouveauté de ton blog chéri. En plus tu peux échanger beaucoup plus facilement et crée un véritable lien avec certaines blogueuses. De plus, ça apportera un côté vivant à ton blog !

Avoir Hellocoton est nécessaire si tu veux papoter et partager tes articles et appartenir à une communauté super cool où tu te sentiras à l'aise. Mais ce n'est pas obligatoire, certaines s'en sortent bien sans.

Avec tous ces petits conseils, j'espère que vos visites grimperont vite et que vous obtiendrez un lectorat fidèle. Moi je pense en avoir un, qui me suit régulièrement et qui commente en donnant un avis franc et argumenté ( merci Charlie Dupin, Beawriter, Loupdesneiges, Ifeelblue, Il faut une fleur, Calouette... et j'en oublie ♥)

mardi 29 juillet 2014

Les grossesses adolescentes, ce phénomène dont on ne parle pas assez

Je suis réellement surprise ces derniers temps. Beaucoup des gens que je connaissais au collège se retrouvent enceinte ou ont déjà un voire deux petits bouts... Sachant que j'ai 20 ans et que mes anciens camarades sont dans la même tranche d'âge que moi, je trouve que c'est vraiment tôt...

Je pense qu'avoir un bébé, ça se prépare, ça doit être un réel choix. Un bébé, ça n'est pas n'importe quoi, ça n'arrive pas " comme ça ". Certes, il y a des petits accidents qui font de réels bonheurs, mais je pense qu'un bébé ne se décide pas au dernier moment. On doit en parler, comprendre pourquoi on en veut un et surtout se préparer intérieurement, et cela qu'on soit mère ou père.

Je ne sais pas si mes anciennes camarades ont décidé d'avoir un enfant si jeune, certaines à 16/17 ans. Je ne pense pas qu'on soit réellement prêt pour élever quelqu'un à ces âges-là. L'instinct maternel viendrait naturellement il paraît, mais je pense qu'il ne fait pas tout. Beaucoup pense que ces filles qui sont tombées enceintes tôt n'étaient bonnes qu'à ça, à faire des enfants. Je ne pense pas comme cela, je pense qu'elles auraient pu attendre d'avoir une situation avant de se plonger dans les couches et biberons. Ce que je constate, c'est que beaucoup n'ont pas de travail , et vivent au crochet de leur compagnon ( puisque de toute façon elles ne sont pas mariées ), chose que je n'approuve pas du tout. Et j'ai récemment appris qu'une de mes anciennes copines faisaient des enfants à qui mieux mieux pour toucher les allocations familiales sans nul autre projet. Là je trouve qu'elle abuse et qu'elle profite du système.

Je ne sais pas si je peux me permettre de juger ces jeunes filles qui ont été des camarades plus ou moins proches. Dans ma tête, la vie ce n'est pas ça. Pour moi il faut d'abord avoir une situation stable financièrement et affectivement parlant, avant de débuter quoi que ce soit. On voit trop souvent des reportages à la télévision, avec des éducatrices qui s'occupent des bébés des jeunes filles encore scolarisées ( et qui , le plus souvent, échouent par la suite ou abandonnent leurs études pour s'occuper de leurs enfants ).

Le plus souvent, le père de l'enfant part, n'assume pas. A 16 ans, c'est clair que c'est dur d'être parent. Alors ils confient leur petit à leur mère, et c'est elle qui l'élève en attendant que l'autre rentre de l'école... Je ne sais pas si c'est bon pour l'éducation d'un bébé de se retrouver si privé de ses parents. Je pense que non.

La France est un pays assez peu concerné par les grossesses adolescentes, surtout si on le compare à l'Angleterre ou à l'Irlande, où il y a des grosses campagnes contre ça. Ce n'est pas quelque chose dont on parle beaucoup en France, on ne sensibilise pas assez pour ça, on ne pense pas que ça peut nous arriver à nous. Du moment qu'il y a relation sexuelle, il y a risque, même si on porte préservatif et qu'on prend la pilule. Il n'y a pas de risque zéro. Je me souviens qu'à un moment je voulais être conseillère en planning familial tant ces campagnes de prévention m'interpellaient.



Je ne sais pas si ces enfants issus de familles jeunes auront un meilleur avenir que les autres enfants, je ne sais pas si on peut bien élever un enfant à 16 ans, je ne sais pas non plus si on se sent assez responsable à cette âge là pour envisager une grossesse. Je pense qu'on peut bien s'en sortir malgré ce qu'on pourrait en penser. Mais ce que je sais, c'est que je ne veux pas ça pour mes enfants, comme je ne l'ai pas voulu pour moi.

Je choisis de rester très légère sur ce sujet, parce que chacun connaît quelqu'un de son entourage plus ou moins proche , qui s'en est plutôt bien ou mal sorti. Donc n'oublions pas qu'il ne faut pas tout le temps faire de généralités, et que chaque histoire est différente !

Liebster Tag award, je ne sais plus combientième round !

Tout le monde commence à connaître le principe des liebster tag awards, donc je ne vais pas le réexpliquer. Merci à Loupdesneiges de m'avoir tagué ! J'aime beaucoup les tags et quand je suis tagué c'est toujours un petit événement...



11 choses sur moi :

1. Quand j'étais petite je voulais découvrir un vaccin très rare pour soigner une maladie grave
2. J'ai trouvé un appart à Tours, youpi !
3. Romane n'est pas mon vrai prénom, c'est un pseudo, je pense que beaucoup s'en doutait
4. Je suis plutôt salé que sucré
5. Je vais bientôt sur nos 1 an avec l'amoureux !
6. J'ai au moins deux ou trois peluches pingouins dans ma chambre
7. Mon premier amour était un comte
8. J'ai dû avoir 4 ou 5 blogs avant celui-ci
9. Je suis une grande fan des Kiwi Gold, même s'ils ne sont pas faciles à trouver
10. Les sites que j'ouvre en premier quand j'allume mon ordinateur sont : Facebook, Twitter et Hellocoton
11. Ma première amie s'appelait Honorine.

Les questions de Loupdesneiges :

1. Quelle est la couleur de tes cheveux ? Noir !
2. Es-tu plutôt lève-tôt ou lève-tard ? lève tard ! 
3. Combien as-tu de tatouages ? Aucun et je n'en veux pas !
4. Quel est ton pêché mignon ? La gourmandise, je me ressers souvent ! Et quand il y a un buffet à volonté, je ne t'en parle même pas !
5. Quel est le dernier film que tu as vu au cinéma ? Je crois bien que c'était Godzilla avec l'amoureux 
6. Le dernier cadeau que tu as reçu ? Ma soeur qui m'a offert une paire d'escarpins trop grands pour elle
7. Plutôt sensible ou coeur de pierre ? Sensible, mais moins qu'avant !
8. La chose que tu ne pardonnes jamais ? Je pardonne souvent en fait...
9. Quel est ton plus grand rêve ? Retourner au pays avec mes deux soeurs
10. Quelle est ta plus grande fierté ? Avoir réussi mon concours d'orthophonie du premier coup !
11. Les couleurs que tu aimes porter ? Le rouge, le bordeaux ou les tons indiens !

Mes questions : 

1 C'était quand la dernière fois que tu as pris du temps pour toi ? 
2 Tu es quelqu'un de posé ou d'agité ?
3 La nuit tu te lèves et tu as un petit creux, tu prends quoi ?
4 Que penses-tu de l'influence de certaines blogueuses " connues " ?
5 Qu'est-ce qui t'as poussé à créer ton blog ?
6 Tu aimes l'endroit où tu vis ?
7 Tu fais quoi comme études en ce moment ? Ou comme métier ?
8 Quelle est la chose que tu ne feras jamais ?
9 Pourquoi la mer est-elle bleue ?
10 Qui admires-tu ?
11 Le mot de la fin ? 



Je nomine :


Et toutes celles qui voudront le faire !

lundi 28 juillet 2014

Se retrouver

Elle souffle. Elle respire. Le revoir, enfin. Cela fait trois semaines, trois petites semaines, si courtes mais tellement longues loin de lui. Elle a le coeur qui palpite, qui sursaute à chaque arrivée. Et si c'était lui, la silhouette au loin ?



Elle se sent comme une adolescente, comme au premier rendez-vous. Elle a peur de ne pas plaire, de lui déplaire. Est-ce que j'ai changé, dis ? Est-ce qu'il y a toujours ton coeur qui s'agite, qui frétille à ma vue, est-ce que me voir t'émoustille toujours ? Moi je n'ai pas changé tu sais, mon amour pour toi est toujours aussi fort, je t'aime comme avant. Ne pas te voir m'a juste rappelé comme c'était doux, comme c'était bon de se manquer parfois. Se retrouver dans la joie, dans l'effusion des sentiments. Je suis là, je suis encore là, à t'attendre. Ça sera toujours comme ça, on sera toujours tous les deux à s'attendre.

Cette gare, elle la connaît par coeur, elle l'a arpentée de long en large, elle se revoit encore attrapant le dernier train, cherchant ses billets dans son sac ou tirant une latte avant le coup de sifflet. Elle connaît ceux qui partent, le regard toujours pressé, rivé aux panneaux d'affichage. Et le bond qu'ils font lorsque retentit le jingle de départ. Elle croisent aussi ceux qui reviennent, un peu perdu, cherchant du regard la personne qui les attend, tirant leur valise une dernière fois après un long voyage, un peu fatigué mais content de rentrer.

Ce soir, elle fait partie de ceux là. Il l'attend, elle le sait, elle vient de recevoir un message. Le train arrive en gare, sera t-il sur le quai, à la guetter à la fenêtre ? Elle a envie de lui dire, de le serrer dans ses bras bien fort, de lui dire oh mon amour tu m'as manqué, je voudrais t'avoir avec moi tous les jours, je voudrais t'accrocher , faire de toi un petit porte-clé pour ne plus jamais avoir à te perdre. Tu m'attends ce soir, mais est-ce que tu m'attendrais toute ta vie ?

Elle sort de son compartiment, se fait un peu bousculer, attrape son sac de voyage. Il est juste là, à la porte, à la sortie du train. Et comme d'habitude, elle saute dans ses bras, du train à ses bras. Cette chaleur rassurante qui l'envahit, ce petit pincement au coeur qui comble les incertitudes. Il lui parle de ce qu'il a fait pendant qu'elle n'était pas là, lui raconte ses journées de travail, toujours les mêmes mais toujours aussi intéressantes. Elle lui dit qu'elle a eu du mal à garder l'oeil ouvert durant le voyage, elle lui racontera tout ça demain. Il lui porte son sac, elle lui tient le bras. Et ils s'en vont tous deux, dans la lumière des lampadaires, vers leur petit nid douillet.


Article écrit dans le cadre du projet Les jolies plumes

Petite piqûre de rappel ? : "Hall d’aéroport, quai de gare, siège arrière d’un taxi, aire d’autoroute. Il y a ceux qui partent, ceux qui arrivent, ceux qui fuient, ceux qui attendent. Et il y a vous/votre personnage."

dimanche 27 juillet 2014

Une question de partage

Récemment, je me suis posée une question plutôt intéressante. Est-ce qu'on doit tout partager dans un couple ? Les sorties, les repas, les amis, les opinions politiques....



Je vois le couple tout d'abord comme un partage. Pour moi, il n'est pas possible de s'entendre si il n'y a pas un réel échange. Chacun doit donner de sa personne, apporter sa pierre à l'édifice pour le bien-être du couple. Tu ne peux pas mener ta vie de ton côté sans te préoccuper de l'autre. C'est pour ça que j'aime bien m'informer de ce que fait l'amoureux quand je ne suis pas là, qui il côtoie...

Cependant, je pense qu'il est utile de conserver un petit jardin secret. Je sais pertinemment qu'il ne me parle pas de tout. Déjà parce que ça ne m'intéresserait pas forcément, et puis parce qu'il n'aurait pas le temps de tout me dire. On préfère se faire un câlin sur le canapé en rentrant en se racontant express notre journée, plutôt que de passer une heure à l'expliquer point par point. De même, je ne lui dis pas tout non plus, il y a des choses qu'il vaut mieux garder pour soi.

Il a son cercle d'amis, j'ai le mien. Il ne nous est encore jamais arrivé de mélanger nos amis. Question de choix, de circonstances aussi peut-être. Il a quand même rencontré pas mal de mes amies et il les apprécie donc je suis plutôt rassurée !

Il parle à d'autres filles, je parles à d'autres garçons. J'essaye beaucoup de ne pas être jalouse mais c'est parfois un peu dur. Je me dis, puisqu'il me laisse parler et voir des garçons, je dois faire de même. Je veux de l'équité dans notre couple, pas de place pour un régime de faveur !

Au delà de l'amour que nous partageons, nous sommes également d'accord sur des points qui me semblent cruciaux, à savoir le moment de l'installation ensemble, le mariage... On se mettra ensemble quand on sera chacun installé dans la vie , c'est-à-dire quand on aura un boulot chacun. On ne veut pas forcément se marier, on laisse les choses aller comme elles vont, on ne s'inquiète pas trop là-dessus. Et puis nous sommes encore un peu un bébé couple, pas ensemble depuis super longtemps, on se calme sur les projets ( enfin surtout moi) même si je pense qu'il est vital d'en avoir pour plus tard.



On partage des moments de complicité simples mais qui me rendent très heureuses, de la tendresse parfois et des petites pics de moquerie pour ne pas s'endormir sur le niaiserie de notre couple. On n'est pas tout le temps d'accord sur tout, mais on réussit toujours à trouver un terrain d'entente ! Il n'est pas forcément d'accord sur le programme télévision ni sur le choix du restaurant. Donc il y en a un qui cède, mais qui sait que ça sera son tour la fois suivante.

Je pense qu'un couple qui marche doit partager les mêmes valeurs, et avoir un terrain d’intérêts communs. Bien sûr, il y a les couples qui se complètent, qui sont totalement différents, mais je pense qu'ils ont quand même des similitudes pour être ensemble. Je pense également au couple fusionnel, quelque chose que je ne pourrais pas du tout assumer au quotidien. Etre tout le temps ensemble, ne jamais se lâcher, ne rien faire sans l'accord de l'autre... je trouve ça vraiment lourd. Je veux garder mon espace vital et sortir quand ça me chante. Ou choisir de m'acheter un nouveau sac sans lui demander si nos comptes le permettent !

Quand je dis partage, je pense également au partage financier. Même si il m'invite le plus souvent, je paye ma part au restaurant quand je le peux. Et je l'invite même au cinéma quelquefois. Je pense que ce n'est pas tout le temps à l'homme de payer, on a évolué maintenant, il faut être moderne. Et le fait de tout le temps se faire inviter me renvoie à l'image d'une petite poule qu'on engraisse et qui ne donne rien en retour.

Je sais que si on habite ensemble , dans un futur plus ou moins proche, on partagera le loyer équitablement, ça me paraît normal. Et les taches ménagères, j'ose l'espérer...

Même qu'on pourra faire ça un jour !

Je ne pourrais pas me faire " entretenir ". Ça ne correspond pas à mes valeurs ni à la vie que je veux mener, j'aurais toujours l'impression de devoir rendre des comptes. Certes, celles qui se font entretenir ne sont pas toutes des profiteuses, mais je pense qu'il y en a un grand nombre quand même. Et puis même niveau fierté, être dépendante d'un homme, non merci ! Je veux pouvoir décider pour moi et être indépendante financièrement . Si jamais il arrive malheur, celle qui se fait entretenir se retrouvera toute seule et sans rien. Ne parlons pas de malheur, mais je prévois car on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.

Nos intérêts communs sont plutôt variés. On aime bien manger des bons plats et découvrir de nouvelles adresses , on a pour projet de voyager, on est tout le temps sur nos ordis et sur nos téléphones ( d'ailleurs on a les mêmes ). Mais j'aime bien aussi quand il me fait découvrir de nouvelles choses. Oui oui, j'ai appris à apprécier les soirées Top Gear ! Ce que j'aime avec lui, c'est que je ne sais jamais vraiment ce qu'il prépare où pourquoi il me téléphone.


Même ça il me le ferait si je lui demandais !

Au final, je pense que ma vision du couple est peut-être un peu idyllique. Le partage ne se fait pas aussi bien dans tous les couples, surtout au bout de quelques années ensemble ! Je ne me fais pas non plus d'illusion, je sais qu'on ne peut pas tout le temps tout partager, et d'un côté , tant mieux !

samedi 26 juillet 2014

Marre des filles !

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été entourée de filles. Même si je suis allée dans des écoles mixtes, j'ai cette drôle d'impression. Et je dois avouer qu'elle me convient de moins en moins...

bande de bitchasse typique

En maternelle, on faisait des groupes d'activités, et comme j'étais une petite gamine très coquette, je choisissais souvent l'activité perles , pour faire de jolis bracelets dépareillés ! Bien évidemment, il y avait parfois des moments où je côtoyais des garçons, je pense notamment aux activités un peu plus techniques comme les roues crantées qui faisaient des sortes de circuits pour arriver à faire tomber une bille dans un pot. Mais en général je ne restais pas souvent avec eux, ils me tiraient les couettes et me poussaient par terre. C'était pas la franche rigolade.

Est venu le temps de la primaire, je commençais à avoir des amoureux, des crushs comme on dit maintenant. Du coup je leur parlais un peu plus, je ne jouais pas particulièrement avec eux, mais le contact passait bien quand même. En fin de primaire, je faisais carrément partie d'une bande d'amis avec deux garçons dans la bande, je me sentais super fière !



Entre temps, j'avais commencé le violon et la danse classique. Inutile de dire que je n'ai croisé que des filles...

Au collège, c'était plus compliqué, je commençais ma période boutonneuse manque de confiance en soi. Ce n'était pas des plus pratiques... S'ajoutait à cela le fait d'être fille de professeur du collège, ça n'arrangeait pas du tout ma sphère sociale, on me cataloguait comme la fille de Madame untel plutôt que par mon prénom. C'était assez dur en y repensant. Je traînais avec des filles qui ne me plaisaient pas plus que ça, mais qui pouvaient être cool, donc ça m'allait.

Et puis le lycée. Où je me suis engagée dans une filière littéraire. Je pouvais dire adieu à tous types de contacts masculins. Bon, il y avait bien deux garçons dans ma classe de première, mais ils restaient entre eux, et étaient un peu spéciaux. Du coup j'étais entourée de filles, constamment, tout autour de moi. Qui piaillaient, qui pouffaient, qui lançaient des rumeurs, qui se moquaient et qui bavaient sur toi derrière ton dos... Bon elles n'étaient pas toutes comme ça, mais il y avait un foyer d'infection très puissant dans ma classe. J'ai dû supporter cette classe pendant deux ans, ça a été une période plutôt dure pour moi, je n'avais pas l'impression d'avoir de réelle amie dans la classe. Je trouvais la plupart des filles assez fausses, pas naturelles , et se cachant derrière un masque d'apparences totalement superficiel. Je n'ai presque gardé aucun contact du lycée.

Durant toute ma période lycée, j'étais en internat. Internat de filles, car je suis allée dans le privé. Donc des filles partout, tout le temps, qui mangent avec toi, qui dorment avec toi, qui regardent la télé avec toi...

Les bitchasse à la plage !

Par la suite, je suis passée par la case faculté de lettres. Donc presque aucun garçon. Ou sinon des garçons un peu spéciaux encore... Les filles ne me plaisaient pas, et je n'avais pas l'air de leur plaire non plus. J'ai néanmoins trouvé quelques amies un peu à part, comme moi.

Cette année, j'étais en prépa orthophonie. Comme vous le savez, l'orthophonie est une filière vraiment très féminine, les garçons sont une denrée rare ! Donc encore entourée de filles... cela dit des filles vraiment cool qui sont des amies proches aujourd'hui donc je suis plutôt contente. Comme j'ai eu mon concours, je sais que j'embraye encore pour 5 ans avec des filles. Partout, tout le temps.

Je ne sais pas d'où me vient cette overdose de filles. Pourtant j'en suis une ! Je ne partage peut-être pas les mêmes centres d’intérêt qu'elles, voilà tout. Je suis plus branchée théâtre que soirées films de filles, je ne porte pas tout le temps du vernis à ongle et je n'ai pas de meilleure amie. Je me sentais un peu isolée jusqu'à cette année, comme si j'étais un peu rejetée de cette communauté. Comme si je n'étais pas une vraie fille en fait !

Attention, je ne sais pas ce qu'est une vraie fille... et je ne veux surtout pas alimenter les stéréotypes et les clichés bien trop faciles... Je suis une fille donc j'aime forcément le shopping, les comédies romantiques, je pleure devant Titanic et je suis attachiante. Je pense que c'est mal de classer les gens dans des cases ! Peut-être que j'ai toujours en tête ces pétasses du lycée en bande, et que ça ne me facilite pas la tache quand je veux m'intégrer à un groupe de filles...

A chaque rentrée, je me dis que je vais rencontrer ma potentielle meilleure amie pour la vie. Et chaque année, la même désillusion ! Elles ont toutes déjà leurs meilleures amies... j'arrive après la bataille... Pourtant je rêve de la bande de potes super cool que je n'ai pas eu au lycée. Je te jure, j'en rêve !  Les soirées pyjama devant des films d'horreurs, les conversations au téléphone qui durent des heures, les virées shoppings ... tout ça je n'ai pas eu !


Je m'entends mieux avec les garçons, parce que je suis quelqu'un de cash. Je dis ce que je pense, et je n'ai pas peur de parler de choses tabous. Les garçons ne se prennent tellement pas la tête que c'est avec eux que j'ai les conversations les plus intéressantes ! En fait, je crois que mon gros problème c'est que j'ai tendance à beaucoup me comparer, quand je vois une autre fille, j'ai l'impression qu'elle est comme ça :


Alors qu'elle peut-être tout à fait normale ! Et moi, en conséquence, je me sens comme ça :




vendredi 25 juillet 2014

Un petit goût de rentrée...

Je sais la rentrée est encore loin, mais mes pensées divaguent, se perdent, imaginent, raturent pour finalement tout écrire d'un bloc. Et si ? Et si ça se passait comme ça ? Imaginons pour voir un peu, ça m'évitera de cogiter toute seule dans mon coin ! Je te préviens ça peut être long, il est minuit et demi et je me sens l'âme créatrice cette nuit !



C'est la veille de la rentrée. Jour brumeux, jour heureux ? Je refais mes comptes dans ma tête, les comptes que je me dois à moi-même. Est-ce que je suis prête à affronter tout ce changement d'un coup ? Un nouvel endroit, un nouveau parcours en bus et tram à mémoriser, ma carte d'étudiante avec une photo moche, des nouvelles copines, peut-être des pétasses, la bande qu'on formera, comme dans mon rêve, un nouveau self, de nouveaux choix drastiques, de nouveaux cours aussi c'est important c'est pour ça que je suis là ! Je suis avide de connaître la suite. Je me sens comme dans une série, au moment de la fin qui nous laisse dans un suspense insoutenable, avec ce " to be continued " un peu blasant.

Je m'imagine déjà , passant ma carte de bus au lecteur, m'asseyant toute seule, regardant le paysage défiler, essayant de mémoriser les noms des rues, les bâtiments principaux... mon regard se perd un peu, il y a de l'agitation dès le matin dans cette nouvelle ville. Je vérifie une nouvelle fois que j'ai tout ce qui me semble nécessaire. Je n'ai pas d'appréhension, je sais que je suis d'un sociable et que je vais très vite me faire des amies. Je connais de vue déjà quelques personnes, ça me rassure un peu quand même. Un trieur, des copies simples et doubles dans une pochette cartonnée, une trousse pleine à craquer, un miroir de poche, un paquet de mouchoir, un déodorant, mes clés, mon portefeuille, un parapluie pliable, un livre que je peine à lire dans les moments tranquilles.



Et puis me retrouver devant cette fac, avec ce monde autour. Ces gens qui sont là, tout autour de moi. Avoir la désagréable impression de se sentir comme épiée, agressée. Il faudra que je m'habitue à ce nouveau flux incessant qui grouille autour de moi. Certains fument à l'entrée, d'autres discutent avec un gobelet à la main provenant sans doute du distributeur... Ils ont tous l'air de se connaître, et ceux qui sont tout seul se faufilent dans la foule comme des petites anguilles.

L'étage dédié à l'orthophonie se trouve au 4ème. Il y a bien un ascenseur, mais je ne me risque pas à l'emprunter vu le monde qu'il y a déjà dans le hall. C'est alors avec courage que je gravis les marches, sachant pertinemment que ça sera mon lot quotidien durant 5 années. J'arrive donc dans mon couloir, tout de vert vêtu, et je cherche ma salle. Elles sont déjà plusieurs à attendre dans la classe, et certaines discutent avec animosité. Je regarde les nouvelles têtes, je les juge un peu sur leur physique, après tout qui ne le fait pas ? Je mets dans un coin de ma tête les nouveaux prénoms et m'assieds à côté de celle qui me semble la plus sympathique.

La professeur se présente, puis présente la formation. Elle n'a ni l'air sympa, ni l'air chiante ou méchante. Elle fait juste son boulot on dirait. Je regarde déjà par la fenêtre, en me disant que je vais passer 5 ans entre ces 4 murs. J'ai du mal à réaliser. Elle nous fait remplir une fiche, et ça me rappelle le jour du concours. Enfin ça me rappelle plus ou moins tous les concours que j'ai passé pour en arriver là. Et là, je me sens vraiment fière de moi. Je me dis que j'en ai un peu bavé quand même, certainement moins que les autres, mais bavé quand même. Et je mérite ma place tout autant que les autres présentes dans la pièce.



Vient le temps du repas, on y va en groupe, toutes ensembles, histoire de faire connaissance. Mais je ne m'illusionne pas, je sais que des affinités finiront par se créer, et que des petits groupes se formeront. On ne peut tout de même pas tout le temps se déplacer à 40. Je retrouve le restaurant universitaire, qui ne m'avait tout de même pas manqué cette année. Sa file d'attente interminable, ses serveuses mal polies et ses plats plus ou moins appétissants. Je m'entends plutôt bien avec deux ou trois filles, j'espère qu'elles pensent la même chose que moi.

Et puis, après encore une après-midi de cours, on rentre tous chez soi. On fait le trajet en sens inverse, on repasse la carte dans le lecteur, on regarde le paysage défiler, on reconnaît certains édifices. Et on s'assoit sur son lit pour téléphoner aux gens qu'on aime et leur donner des nouvelles... Oui j'ai été moi-même, je n'ai pas cherché un rôle. Oui je suis allée vers les autres, je crois même que je me suis fait des amis, oui j'ai mangé à la cantine, non je n'ai pas eu du mal à me retrouver dans les transports. Ça va aujourd'hui, donc ça ira demain.


mercredi 23 juillet 2014

J'ai envie

En ces temps de pause, de vacances bien tranquille, je laisse libre cours à mes envies du moment. Je prends plus de temps pour moi, je fais de longues grasses matinées et je reste toute la journée en jogging ou en pyjama. Alors qu'il fait super beau dehors et que je pourrais aller me promener... triste n'est-ce pas ?


J'ai envie de paresser au soleil avec un bon livre, d'être comme une déesse sur la plage sur ma natte de bambou. Et d'en avoir tellement rien à faire de ma bouée disgracieuse !

J'ai envie de nouvelles chaussures. Je ne sais pas lesquelles, je ne sais pas pourquoi, mais ça fait toujours du bien des nouvelles chaussures.

J'ai envie de voir l'amoureux et qu'on se balade tous les deux dans Orléans. Et des bisous câlins dans le cou en remontant l'avenue.

J'ai envie, sinon besoin, de trouver un appart à Tours ! La rentrée est dans un mois et demi mais bon, je serais rassurée quand j'en aurais trouvé un !

J'ai envie de manger des gambas. Ha la folie des fruits de mer quand vient l'été.

J'ai envie que ma colonie de vacances en tant que monitrice se passe super bien. Beaucoup de gens m'ont donné leur témoignage plus ou moins encourageant...

J'ai envie d'une bonne Tequila Sunrise avec Sarah et Béatrice, à papoter de cette année, et de tous les souvenirs qu'on a ensemble. Tout en espérant qu'on se fera des tonnes d'autres !

J'ai envie de faire les courses de la rentrée, les fournitures scolaires ! J'adore ça, je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé ! Cette odeur de nouveau cahier, ces pages à noircir d'une jolie écriture, ça m'émoustille toute entière !

J'ai envie de faire des popcakes. J'ai trouvé une vidéo super bien expliquée sur la chaîne Youtube de Shiu Li , ça me donne vraiment envie... mais je ne sais pas si c'est bon.

J'ai envie de ne m'alimenter qu'avec du Gazpacho ! On en trouve seulement en été dans les magasins, et j'avoue que j'ai une préférence pour le Alvalle, plutôt que pour celui maison !

J'ai envie que ce soit la rentrée ! Des nouvelles copines, des nouveaux partages et une nouvelle ambiance ! Je suis super pressée ! Et je crois que comme chaque année, je vais en avoir assez des vacances en août ...

mardi 22 juillet 2014

Mais au fait, il fait quoi l'orthophoniste ?

Je vous ai déjà parlé de mon ambition de devenir orthophoniste. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce métier, qui il y a 100 ans était totalement inexistant ! Aujourd'hui, on connaît presque tous quelqu'un qui a eu recours à un orthophoniste. Mais pour quoi faire ?



L'orthophoniste est la personne qui permet de rééduquer, évaluer et prévenir les troubles de la communication écrite et verbale. Mais son travail ne s'arrête pas à là , il peut également soigner une mauvaise déglutition, ou faire des exercices de logico-mathématiques.

Quand on pense à l'orthophonie en général, on pense tout de suite à la dyslexie. Il est vrai que c'est un des problèmes les plus couramment traités. Mais il y a plein d'autres pathologies, toutes aussi intéressantes !

L'orthophoniste ne s'occupe pas uniquement des enfants, c'est ce qu'on peut croire car on le consulte surtout quand on est enfant . Il peut très bien s'occuper des bébés ( spécialement des prématurés ) , des adolescents mais également des adultes et des personnes vieillissantes ! On a tendance à oublier les personnes en situation de handicap également !

Avec l'avancée de la recherche, on découvre que beaucoup de choses se passent dans le cerveau et que certains mécanismes déclenchent des réactions tout à fait intéressantes pour le monde de l'orthophonie. Voilà pourquoi beaucoup d'orthophoniste travaillent en relation avec des neuropsychologues ! On peut aussi compter des ergothérapeutes, des psychomotriciens, des psychologues, des médecins généralistes sans oublier les enseignants comme collaborateurs pour le traitement du patient !

Aujourd'hui, de nouvelles pistes sont explorées, et on s'attache notamment aux mieux-être de la personne vieillissante malade, par exemple atteinte de Parkinson ou d'Alzheimer. Les évolutions de la profession sont constantes, et de nombreuses formations visent à améliorer le bagage d'un orthophoniste.

L'orthophoniste peut se spécialiser dans un domaine comme par exemple la neuro. Il peut également intervenir dans des domaines où on ne l'attend pas ! Comme la rééducation après opération chez les transexuels, ou bien avec des chanteurs ! Il peut également faire de la recherche, créer des manuels et des jeux pour les collègues ! Je suis d'ailleurs tomber sur des images d'un magasin spécial orthophoniste, le paradis !

Avant de devenir orthophoniste, il faudra que tu passes un concours très sélectif, et assez dur, surtout quand on sait que seulement 4% des candidats sont admis chaque année. Vérifie bien le numerus clausus de l'école à laquelle tu postules ! Il y a à ce jour 18 centres de formation disséminés dans toute la France. N'hésites pas à me contacter si tu veux plus d'information à ce sujet !

Dernière chose, l'orthophoniste n'est pas considéré comme un docteur ! C'est une profession du paramédical, c'est autre chose...

lundi 21 juillet 2014

Etre ou ne pas être la suiveuse

Dans un groupe, j'ai souvent été celle qui suit, celle auquel on ne demande pas trop son avis, celle qui est souvent d'accord. C'est quelque chose que j'aimerais changer l'an prochain, car on associe trop souvent ce type de personne à un manque de personnalité...



Certes, je suis d'accord, mais je peux avoir mon mot à dire, et des idées à partager ! Un peu assez d'être reléguée au second plan dès qu'on parle de grandes décisions...
Ça a beaucoup joué au lycée, où j'étais catégorisée comme une fille peu intéressante, sans avis, très peu concernée ! Alors que je voulais le donner mon avis , mais personne ne semblait se soucier de ma voix ! J'ai été très frustrée pendant une période, et puis j'ai laissé couler... les gens changeraient bien un jour, je ne resterais pas toujours avec les mêmes personnes. J'ai un peu ce côté fataliste vraiment pas pratique parfois.

Et puis, ça a marché. J'ai commencé à côtoyer des personnes qui s'intéressaient à moi, qui me proposaient des choses différentes de ce que je faisais d'habitude, qui me poussaient à donner mon avis. Je n'étais pas non plus force de proposition , mais je pouvais hausser le ton si ça n'allait pas avec ce que je pensais. Et c'était plutôt agréable.

J'ai commencé, petit à petit, et en prenant mon temps, à être poussée hors de mes retranchements, là où j'avais passé tout mon lycée. Je ne suis pas quelqu'un de timide, mais j'ai parfois du mal à exprimer mon avis. Par la suite, je me suis découvert une aisance, j'ai pris confiance en moi. Attention, je ne suis pas la leader non plus ! J'aimerais bien parfois, je trouve que les leadeuses ont l'air tellement cool !

En prenant du recul, j'ai réalisé que la position de suiveuse confère une certaine stabilité, une petite place assurée. On sait que tu ne diras rien et tu suis, c'est tout ce qu'on te demande. C'est un peu une solution de facilité... Je pense que les suiveuses ne sont pas forcément des personnes qui manquent de confiance en elles, elles peuvent parfois être des personnes juste fatiguées d'hausser le ton sans qu'on ne l'écoute. Alors elles renoncent.

Je pense qu'à un moment dans la vie, il faut savoir s'élever, trouver sa place, se dire " non je n'ai pas envie de ça, je ne suis pas d'accord ". Sinon on se fera marcher sur les pieds toute sa vie... C'est dur de réussir à faire cet effort, et tout dépend du contexte dans lequel on évolue, mais c'est possible si on y met du sien ! Et souvent on s'aperçoit que les gens qu'on considère comme des amis ne sont que des petits chefs en mal d'autorité...

samedi 12 juillet 2014

Le succès est la meilleure revanche

Cher lectorat d'amour, j'ai une trop bonne nouvelle à vous annoncer ! J'ai eu mon concours d'orthophonie à Tours ! Je suis tellement contente, rassurée de savoir ce que je vais faire l'année prochaine ! Ça me libère d'un poids certain.

Je suis contente pour moi tout d'abord, et pour tous les gens que je rends fier de moi ( ma maman et l'amoureux en particulier ). Mais je ne peux m'empêcher de penser aux autres, ceux qui croyaient que je n'en étais pas capable, que je ne ferais rien de ma vie et que je n'avais pas les capacités pour réussir.

Je me souviens de cette prof d'histoire, en seconde, qui avait dit à ma mère que je ne ferais pas d'études supérieures, et que je n'avais pas le profil d'une battante. Certes, je ne me suis peut-être pas battue autant que les autres pour avoir ce fichu concours, mais j'y suis arrivée, et c'est l'essentiel.

D'autres encore, pensaient que je resterais cette fille un peu perdue, qui ne sait pas où se diriger. J'ai trouvé ma voie ça va beaucoup mieux à présent. J'ai galéré vraiment par moments, mais au final, toute cette route sinueuse m'aura amené au Graal tant convoité.

Et il reste encore tous ceux qui font des écoles de commerce ou de marketing qui se croient tellement supérieur à moi. Je préfère soigner des gens au quotidien, plutôt que de m'exposer au vice qu'est l'argent.

A eux, j'ai envie de dire : " Je n'étais peut-être pas aussi dégourdie que vous à une époque, j'étais peut-être un peu effacée par moments. Mais aujourd'hui, j'ai réussi et je suis fière de vous envoyer mon succès en pleine face. "

On ne m'a jamais considéré comme une fille super intelligente, super brillante. On m'a souvent jugé comme banale, pas assez expressive...mais aujourd'hui, je suis fière de tout ce chemin parcouru, je sais ce que je vaux, et je doute moins de mes capacités. Si ils m'ont mis 32/30 à l'oral, c'est qu'ils pensent que je suis vraiment apte à exercer ce métier et suivre ce cursus, ça me conforte dans mon choix !

Tu l'as compris, je suis très heureuse de cette réussite, je vais mettre toutes les vacances à m'en remettre ! Il faut que je contacte le FJT et que je règle les papiers, mais tout se fera en temps voulu. Les joies d'une nouvelle vie, d'une nouvelle ère étudiante ! De nouvelles rencontres, des cours variés, un nouvel endroit ! Je suis super excitée à l'idée de tout ce changement ! Et je dois te l'avouer, j'étais un peu comme ça, après avoir ouvert l'enveloppe des résultats :


Bien sûr, j'ai appelé ma soeur en premier, j'ai laissé un message à l'amoureux, et j'ai téléphoné à ma prof d'oral pour la remercier de cette année ! 


Plus tard, j'ai relu la lettre au calme dans ma chambre. Je me sentais un peu comme ça :


J'ai pensé aux 5 années d'études qui m'attendaient ...


Mais aussi aux soirées étudiantes qui s'annonçaient déjà !


Je sais déjà que pour le premier jour de rentrée, je serai toute pimpante !


Pour le mois suivant me retrouver comme ça :


Bref, je sens déjà que ça va être de la folie !











vendredi 11 juillet 2014

Celle qui faisait trop de projets

Ces derniers temps, il est nécessaire pour moi de faire des projets. Futur appart, future rentrée, nouvelle vie, nouvelles rencontres… Les projets me donnent un sentiment de stabilité plutôt rassurant. J'en ai besoin pour avancer, comme tout le monde je pense.

Seulement voilà, j'ai l'impression que j'en fais trop. Se projeter peut-être rassurant, certes, mais je n'ai pas envie que ça effraie mon entourage. Et en particulier l'amoureux. Hier on s'est un peu pris la tête sur ça, il a tendance à vouloir vivre notre couple au jour le jour. S'entendre dire que dans un mois, on ne sait pas où on en sera tous les deux, ça n'est franchement pas rassurant. C'est vrai que personne ne peut savoir ce qui peut arriver, mais bon, être un peu optimiste concernant l'avenir n'a jamais fait de mal à personne. Bien sûr, maintenant qu'il travaille en semaine, ça devient assez compliqué de se voir, mais j'espère qu'on sera assez fort pour passer au-dessus de ce nouveau train de vie.
Nous sommes allés visiter un appart tous les deux récemment, ça m'a fait tellement plaisir que le propriétaire pense qu'on allait s'installer tous les deux. Mais cette vie à deux, je veux dire, vraiment à deux, à se réveiller tous les matins côte à côté, à s'attendre l'un l'autre le soir, à se mitonner des repas tranquillement devant la télé, elle me semble encore très loin. J'ai encore des études à faire, lui ne semble décidément pas prêt à s'installer à deux, à penser Nous au quotidien, et je ne veux pas le brusquer. Même si j'en ai très envie, on fera les choses à son rythme plutôt qu'au mien. Il est plus raisonnable d'attendre qu'on ait chacun une situation stable.


On a vécu trois jours de suite ensemble, dans sa petite studette. Moi à l'attendre la journée, à me balader sous la pluie avec une amie, à m'ennuyer devant la télé, à manger sur le pouce et à me doucher tardivement, et lui au travail, occupé, ne donnant que peu de nouvelles. Ces petits moments étaient doux comme la rosée au soleil, doux comme le vent du changement qui nous caressait la nuque, tendre comme un jour nouveau. Cela m'a conforté dans mon idée première : je souhaite vraiment qu'on vive ensemble un jour. Qu'on partage une brosse à dent, qu'on se chamaille sur le choix du programme tv, que la présence de l'autre devienne une habitude, une évidence. Quand j'ai vu nos produits de beauté posés côte à côté sur l'évier ça m'a fait un petit quelque chose. Je suis une indécrottable romantique. Mais je suis vite revenue à la réalité lorsqu'il m'a dit " tu ne les oublieras pas surtout ! "

Même si on sait que nos projets ne se feront pas dans l'immédiat, que ce jour n'est pas pour tout de suite, rien n'empêche de s'y préparer, avec concentration, méticuleusement et avec ferveur.  Je fais des listes dans ma tête pour préparer les grands jours. J'ai peur de me décevoir, de voir trop grand. Mais en moi subsiste cette envie folle et un peu déraisonnée d'y croire malgré tout.
Je crois que je garde cette confiance dans le futur parce que c'est une des seules choses qui n'est pas décidé à l'avance. Tout peut arriver, tout est possible. Raison de plus d'y croire alors.

lundi 7 juillet 2014

Mon expérience en FJT

Hello chers lecteurs et fidèles lectrices ! Je trépigne d'impatience en l'attente de mes résultats, et j'ai des moments de grosse déprime en me disant que je ne serai jamais prise. Ou des moments de pure spéculation en pensant mais oui c'est certain je suis prise.

Cette année, j'avais fait le choix de loger en foyer de jeunes travailleurs ( FJT pour les intimes ) En effet, prendre le bus tous les matins et soirs et me lever à 5h tapantes m'a encouragé à chercher un logement en janvier. Tout en sachant que j'ai déjà tenu un an comme ça...



Qu'est-ce que c'est ? 

Les FJT sont des logements moins chers que la moyenne, réservés aux étudiants, apprentis, jeunes actifs, personnes en recherche de travail. La limite d'âge est entre 16 et 30 ans en général. On trouve des chambres avec salle de bain privative, des studios avec cuisine, voire des T2. Les logements sont en général situés en centre ville, ce qui facilite bien les choses.
Le plus souvent, il y a un bâtiment principal où sont plusieurs logements et le siège de l'association, mais d'autres logements peuvent être dispatchés dans la ville.
 Ce qui est bien,c'est que tu as un suivi pour faire ton dossier d'APL ! Même si ça a l'appellation Foyer, ça reste une résidence comme les autres !


Et pour manger ?

Tous les FJT comportent un service de restauration. Le prix des repas est inclus dans le loyer. Même si certains logement bénéficient d'une cuisine, il faut prendre un minimum de forfaits repas. Cependant, comme certains logements ne sont pas dans des bâtiments principaux, il faudra vous débrouiller pour manger !
Il y a un principe de formule, avec plat + 2items ou plat + 3items ( entrée, dessert... ).
J'ai plutôt bien mangé cette année, les quantités sont suffisantes, et comme j'adore les selfs j'étais contente. Il y a un large choix d'entrées et de desserts, et même des plats végétariens !

L'ambiance ?

Je dois t'avoue que je n'ai pas beaucoup pris part aux activités de mon foyer. Des soirées jeux de société, des soirées projection de films, tournois billard ou sorties sportives m'étaient pourtant proposées... mais je n'avais pas vraiment le temps pour ça !
Sinon j'ai rencontré des gens vraiment sympathiques, même si je sais que ce n'était que des camarades pour un temps. C'est un climat très agréable pour faire des rencontres, surtout quand tu en as marre de manger seul au self !

Et concrètement , le prix ? 

Je t'invite à consulter cette page  ainsi que celle ci  qui parlera bien mieux que moi ! N'oublie pas qu'il faudra déduire du prix ton aide APL !

J'espère t'avoir convaincu ! En tout cas, je rembauche l'an prochain je pense, cette formule m'a vraiment convenu, moi qui déteste vivre toute seule ! N'hésite pas à me contacter si tu veux des précisions sur quelque chose en particulier !

dimanche 6 juillet 2014

Lettre à mon moi dans 10 ans

En ce moment, il est beaucoup question d'avenir, pour les autres comme pour moi ! Certains ont eu leur bac, d'autres leur année ou un diplôme et d'autres encore signent pour un nouveau bail. C'est le temps du questionnement, mais aussi de la solidité, est-ce que ce que j'ai maintenant influera sur mon avenir ?
Ce midi , je suis tombée par hasard sur un épisode de How I met, et on pouvait voir que le personnage Marshall s'était écrit une lettre à lire quand il aurait 30 ans. J'ai pensé faire la même chose !



  Chère toi de trente ans,

avant tout, es-tu heureuse ? 
A l'époque où je t'écris cette lettre, tout va bien pour moi, et je me demande si je vais rentrer en école d'orthophonie, les résultats sont bientôt et je meurs d'impatience ! Je guette le facteur tous les jours ! Est-ce que tu es devenue orthophoniste ? Si non, fais tu un métier épanouissant où tu rencontres des gens sympathiques ? 

Es-tu toujours en couple avec le même homme ? Est-ce qu'il t'apporte toujours autant, te sens tu toujours aussi à l'aise avec lui ? Est-ce que vous partagez encore plus de chose qu'avant ? Je sais qu'à cette période de relation, je suis un peu dans le doute, j'ai peur du futur et de l'année prochaine, mais je sais que tu as dû surmonté ça avec brio.

As-tu des enfants ? J'espère, je me disais qu'à trente ans, quand même il fallait s'occuper de ça ! Tu vis dans un pavillon en banlieue avec chien et barbecue les week-end ? Toi qui ne voulait tellement pas tomber dans ce cliché là ! 

Aimes-tu toujours autant les sushis ? J'ai peur qu'avec le temps, tu te sois lassée et ais trouvé une autre spécialité culinaire à ton goût ! 

Sinon, avec maman, ça se passe bien ? Je sais combien ont été dures certaines années de ton adolescence, j'espère que vous continuez à être un peu complice de temps en temps, et surtout que vous continuez à vous voir ! 

Et avec tes soeurs ? J'imagine que tu ne les vois pas souvent, elles doivent être très occupées, et doivent avoir une vie bien remplie.

Ton frère a peut-être dû se marier, au final. Ca serait une bonne surprise, non ?

Je te souhaite bien du courage, pour tout ce que tu vas entreprendre dans le futur même si j'imagine que tu es déjà bien installée dans la vie ( et heureusement ! ). Et bravo pour le long chemin que tu as déjà parcouru, ne renonce jamais à ce à quoi tu aspires ! 





Ton toi d'il y a dix ans ! 

samedi 5 juillet 2014

Donner sans recevoir en retour

J'aime beaucoup faire du bénévolat. J'en ai déjà fait pas mal par le passé et je trouve que c'est une expérience à vivre, qui peut se révéler très humaine et qu'on rajoute sur le cv. Comme je pense travailler dans le paramédical et le social plus tard, c'est important que les recruteurs voient que j'ai un certain sens du contact et que je ne rechigne pas à donner de ma personne si la cause me plaît.


Pour certains, cela peut paraître handicapant de travailler sans espoir de salaire, mais pour moi, je trouve juste cela gratifiant de se sentir utile et de ne pas sans cesse être obsédé par ce vice qu'est l'argent. Faire du bénévolat est un pur choix, je ne le fais pas parce que je suis obligée, je le fais parce que les missions me tiennent à coeur.

Dans un premier temps, j'ai fait de l'aide aux devoir pour des classes de maternelle et de CP pendant ma seconde. C'était un peu dur, car les élèves étaient en plein apprentissage de la lecture, mais au final, j'ai gagné mes premiers galons de répétitrice.

Ensuite j'ai fait, le temps d'une soirée, partie d'une équipe de call-center, type téléthon pour récolter des dons aux téléphones. Je me souviens que l'événement était retransmis à la télé, et qu'on était une super équipe vraiment dynamique, je garde un bon souvenir de cette expérience.

Cet été, je rembauche pour du bénévolat, mais à plus haute échelle ! Je suis animatrice en colonie de vacances pendant deux semaines en Bretagne. Je vais avoir à gérer 50 enfants, pour une première, c'est une première ! C'est un camp qui intègre des personnes porteuses de handicap à des personnes valides, et c'est pour ça que j'ai bien aimé le projet, que je trouve plein de tolérance.

Faire un pas vers le bénévolat, c'est se donner une chance de plus d'avoir de l'expérience, de découvrir de nouvelles choses, et surtout, de s'enrichir humainement. Certes, c'est dur de se dire qu'on travaille gratuitement, mais c'est bon aussi de se détacher de cette société si matérialiste.

Je n'affirme pas que les personnes faisant du bénévolat sont plus généreuses, plus sympas ou plus ouverte, non non ! Je pense qu'elles ont juste une conception des choses différentes, qui m'apparaît comme louable.



mercredi 2 juillet 2014

Gif Tag

Merci à l'adorable Charlie de m'avoir taggué ! Je suis bien prise en ce moment, et vous vous doutez de quoi je parle ! Néanmoins j'ai réussi à prendre un peu de mon temps pour faire ce tag que je trouve vraiment cool !

Les mots à illustrer étaient passion , culture, aventure, chance et été .

Comme beaucoup le savent , ma passion dans la vie, enfin, une de mes grandes passions, c'est la nourriture. Donc je n'ai pas résisté à mettre ce gif de sushi que je trouve absolument parfait.



Pour illustrer culture, c'était un peu plus dur mais comme j'aime beaucoup lire, et que j'ai quasiment grandi dans les livres... ce choix super dur quand tu as tellement d'ouvrages devant toi ! Les vrais savent !


Pour illustrer aventure, j'ai bien sûr penser à un grand film, que j'aime beaucoup, j'ai nommé Le Hobbit ! 



Ensuite, illustrons la chance ! 

Pour moi, la chance, ça serait de 
réussir mon oral ! Je serais un peu comme ça ! 



Et pour finir, nous sommes en été, ça y est ! 





Je ne taggue personne en retour, je ne sais pas qui l'a déjà fait, et j'imagine que certains ont en assez d'être taggué ! Bon courage à vous et bonne semaine  !