mercredi 31 décembre 2014

Joyeux anniversaire de moi à moi !

Ma boîte mail flambe de mails d'anniversaires et de promotions soit disant exceptionnelles pour ce grand jour.
Je ne me sens pas différente.

Bon réveillon à vous ce soir, moi j'attends mes cadeaux avec impatience ! Je ne sais pas ce que je vais avoir, je n'ai rien demandé de particulier à vrai dire, ça sera la surprise et j'espère l'être agréablement, surprise.

J'ai toujours tendance à me sentir un peu triste le jour de mon anniversaire, à me dire encore un an de plus, la vie qui passe, est-ce que j'ai avancé un peu au moins?

Je voulais sortir aujourd'hui, mais comme on s'en doute, tout ce que je voulais faire est fermé. Tant pis, je reste devant mon ordinateur et ma télé, et je me suis maquillée rien que pour moi aujourd'hui !


mardi 30 décembre 2014

A l'aube des 21

Je savoure ces derniers instants de 20 ans. Je passe ce cap et je vais atteindre la majorité internationale. Je ne sais pas si je me sens grandis, en tout cas, je ne fais plus vraiment les mêmes erreurs qu'à mes 18 ans, j'ai changé oui, mais pas forcément grandis.

"Je me sens vieille mais pas vraiment sage." Une éducation

Je repense à tout ce que j'ai accomplis pour le moment, et je me sens quelque peu fière il est vrai. J'ai surmonté des épreuves que je pensais insurmontables, j'ai soulevé des montagnes parfois et je me suis relevée là où l'on ne m'attendait plus.
Je ne sais pas ce que me réserve ma 21ème année, mais je l'attends de pieds fermes, plus décidée que jamais... Ce sera peut-être l'année du permis qui sait ?



Les fêtes cette année ont un autre goût. Déjà parce que ma grand-mère n'est plus là, mais aussi parce que je me rends compte que j'ai vraiment quitté la maison familiale. Quand je reviens en train, j'ai toujours cette petite mélancolie, ce sentiment de ne pas être à ma place. Je ne sais pas vraiment où est ma place à vrai dire, je la cherche encore un peu, même si je me dis que je suis très à l'aise en orthophonie, je pense à autre chose, une autre place autre que professionnelle. Une sorte de place affective ?

J'ai vraiment passé une très bonne année, je me suis fait de vraies copines et je me sens vraiment bien à Tours. Et je me vois arriver à la fin de mes études d'orthophonie, emménager avec un amoureux, alors tout ça arrivera. Il suffit juste d'y croire un peu.

vendredi 26 décembre 2014

Eat délice ou mon repaire à Tours !

Article qui change un peu, et je me devais devais de le faire, cela fait un moment que j'ai pris les photos.
Je voudrais vous parler d'une super adresse de fastfood asiatique sur Tours ! Comment ? Fast food ( Romy mange n'importe quoi ) et asiatique ? ( c'est compatible ? ).
Et bien oui ! Je me balladais dans la rue nationale quand je suis tombée sur une échoppe qui ne payait pas de mine... et pourtant ! La devanture est assez neutre, et on voit difficilement que c'est asiatique, ça change des devantures bariolées de signes chinois en tout genre !


On peut lire sur la pancarte ardoise : Banh Mi, Bô-Bun ...
que des mets que je ne connais pas, et qui pourtant viennent de mon pays. Je vous rappelle que je suis vietnamienne ! 

 
 On entre et on se retrouve face à un comptoir rempli de bonnes choses ! Sur la photo on peut apercevoir des gyozas ( raviolis grillés) et des brochettes , ainsi que des brioches et des sushis et tout un tas de petits biscuits...Mais je ne viens pas pour ça, je viens pour le fameux Bo-bun, qui fait la renomée de cette petite boutique ! 
Je lis les prix : boeuf ou poulet ça sera 6.80 et crevettes 8euros. Je trouve que ce n'est pas vraiment cher, sachant qu'il y a aussi des formules assez avantageuses avec banh-mi ou bo-bun + boisson + dessert à environ 10 euros.

On m'invite à passer sur le côté pour demander quel bo-bun je souhaite. Le plus souvent je prends boeuf ! On voit la dame mélanger épices, cacahuètes, menthe, soja, carottes, boeuf, nouilles... dans un énorme bol ! Quand je l'ai vu pour la première fois je me suis dit que jamais je ne réussirais à le finir ! On peut soit l'emporter ( et ils donnent des tuperwares en forme de bol très pratique ) ou soit manger sur place à l'étage, même si ça reste très très petit. Du coup on se retrouve parfois à partager une table avec des inconnus, mais ça reste très bon enfant !


 
La dernière fois que j'y suis allée j'ai aussi pris un rouleau de printemps ! Super bon !

ça ressemble à ça, et oui vous voyez un bout de ma tête adieu anonymat hahaha
Quelques photos , plus présentables et qui donnent envie !



Quelques petites infos : 

Adresse : 32 Rue Nationale, 37000 Tours
Tel : 09 73 50 51 28
 
Prix :
Formule Banh Mi + boisson + dessert = 8 €
Formule Bobun + + boisson + dessert = 9,50 €
Banh Mi : 4,20 €
 
Horaires :
Du lundi au samedi de 10h à 20h. Fermé le dimanche
 
J'adore ce petit endroit et j'y vais assez régulièrement, c'est MA bonne adresse de l'année ! N'hésitez surtout pas si vous êtes fatigués d'une course shopping rue nationale, reposez-vous en mangeant un bon Bo-bun ! Ils sont très accueillants et même si on se sent un peu à l'étroit, on peut très très bien manger.  Il faut encore que je teste le banh-mi !

mardi 23 décembre 2014

Les petits bonheurs de la semaine #5

Un concert au piano sur Skype rien que pour moi. Le médecin de garde. Les vacances. Toujours cette même mélancolie dans le train. Ecrire encore. Pleurer parfois. Mon agressivité. Un long silence radio. Le bug de mon compte snap. Un ordinateur beaucoup trop lourd. De vraies copines. Sous les jupes des filles. Fumer comme un pompier. Un sous pull bleu canard. Le sapin de Noël. Une soirée qui n'aura servi à rien. Un swap de folie. Un salon réaménagé. Un nouveau projet. Des sourires francs. Une robe pour Noël. Des photos de moi qui danse le tango. Une petite fille de 4 ans sans prénom. L'envie de le retenir, de le prendre dans mes bras et d'arrêter le temps. Cette fichu jalousie. " Deviens quelqu'un de bien". Ma morosité. De l'hexaspray. Du baume chinois. Un mec du passé. Du gros foutage de gueule. Des claques qui se perdent. Une demande en mariage, mais pas la mienne. Mon allergie aux chats. Mes cadeaux bien emballés. Des mots qui se perdent, qui coincent au fond de ma gorge. Les fêtes sans ma Mémé. Un gros besoin d'amour. Des plus ou moins sales notes. Des longues ballades en voiture. Toujours la même bague sans valeur au doigt. Mon psychiatre. Beaucoup de mouchoirs. Stephen Fry. Twitter. La bipolarité. L'humeur vague. La neige, peut-être ? Mon anniversaire bientôt. Un changement possible.


lundi 15 décembre 2014

" tu ne veux plus t'attacher de toute façon "

Y a eu quelque chose, comme un déclic. Au fond de toi, des choses ont commencé à bouger, se mouvoir d'une façon nouvelle, presque sereine. Tu t'en rends pas bien compte encore, tu n'oses même pas le nommer ce changement. Tu sens juste qu'il est là, présent, qu'il éclora à son heure, en prenant son temps.

Parce que le temps, justement, tu ne le prends plus vraiment. Tu passes la nuit sur internet, tu te casses la tête à lire des choses insensées, tu parles à des gens, presque jamais la même, tu ne veux plus t'attacher de toute façon.
Alors faudrait que tu prennes des pauses, que tu te fasses un bon café, comme avant, en lisant des nouvelles plutôt qu'en en écrivant. De toute façon, tu ne les finis jamais.


T'es un peu brisée, un peu triste, et totalement perdue. Et tu le sais. Tu en as assez de passer pour la fille bien sous tout rapport, la fille conciliante, celle qui te dit merci quand tu lui demandes si ça va. Tu voudrais pouvoir hausser le ton, rien qu'une fois, pour dire, je ne suis pas si cool que ça, j'ai des doutes, et je n'ai aucune certitude. Et ça te fait peur, ça te terrifie bien plus que tu n'oses te l'avouer.

Aujourd'hui, tu ne t'es pas levée, parce que ton réveil n'a pas sonné, à vrai dire tu l'avais mal réglé, et puis aussi parce que tu es toute barbouillée. Faut dire que la veille, le repas n'est pas du tout bien passé. Tu nous épargnes le détail de tes long cheveux au dessus des toilettes.

Tu sais pas encore trop ce que tu vas faire de ta journée, t'as envie d'écrire, mais pas pour travailler. Tu as finalement apposer tes mots à toi, dans la plus grande rectitude qui soit, pour enfin te raconter. Parce que tu en as besoin, quelque part. Tu ne peux pas garder une si grande histoire pour toi.
Abandonnée puis adoptée, séparée de ces 2 jumelles adorées,   jamais de papa mais ça ne manque pas, déjantée puis diagnostiquée, un peu droguée et luttant pour aimer vraiment.  C'est l'histoire de ta vie. Pour le moment. T'avais bien envie d'attendre encore un peu pour écrire tout ça, parce qu'on ne sait jamais ce que la vie nous réserve, et puis, il pourrait bien t'arriver encore des choses extraordinaires. Mais t'y arrives pas, simplement parce qu'il faut que ça sorte, tu sais pas quand ça sera publié, parce que tu auras toujours des choses à dire de toute façon.

Tu es allée à un bal de tango ce week-end, ça t'as fait grand bien. T'as rencontré des gens nouveaux, t'as ris, t'as dansé un petit peu. C'était vraiment bien. Et puis tu es rentrée à 2h30 du matin, on t'a ramené en voiture, c'était gentil, et tu t'es couchée seule.
C'est aussi un problème la solitude, t'es inscrite sur je ne sais combien de sites, tu vois parfois des mecs, tu prends des cafés ou tu couches avec. Et ça t'avance à rien. Ca ne t'apporte rien. Sur le coup, oui c'est sympa mais après tu te sens vide, tu fumes ta clope et tu repars.
Parfois y a des mecs qui essayent de te retenir, de te rappeler, de te dire hé viens toi ça pourrait être cool nous deux un jour. Alors tu les revois, mais tu ne te mettras pas en couple avant un long moment.
Y en a certains qui te font vivre des moments cinéma, comme tu te plais à les appeler. Une fois, un qui t'as emmené chez un disquaire, t'as demandé de choisir un disque et tu as mis du Otis Redding, et tandis que " change gonna come " résonnait dans ton casque, il t'as pris la main. Ensuite vous êtes allés dans une basilique dans le centre ville, et il t'as embrassé. Il t'as dit de très jolies choses, tu m'as bousculé, tu m'as foutu une énorme gifle, tu fais sauter tous les codes, tu t'en fous, ça fait peur mais c'est bien aussi.
La dernière fois que tu l'as vu, il t'as dit qu'il voulait se poser, il a sous entendu avec toi, tu lui as dit que tu n'étais pas intéressée. Il l'a peut-être mal pris, il ne le méritait pas sans doute, mais il faut dire les choses. Il faut dire les choses avant de finir totalement brisé, secoué de part en part, attaché à mille ports, et espérant que l'autre pense à toi avant de s'endormir.

Parce que, c'est pas que tu ne crois plus au grand amour, non c'est pas ça. C'est juste que tu n'es pas prête, si tu le rencontres au bout de la rue, il risque de t'avaler tout entier, tu ne vas plus dormir, tu vas te faire des plans sur la comète, et écrire des choses tellement idiotes. Tu vas te sentir pathétique, et puis tu vas aimer ça.
Non, le prochain petit copain que tu auras, ça sera le bon. Tu en as assez de courir de bras en bras, avec des mecs qui t'envisagent pour une période déterminée, et qui sont bien trop lâches pour te le dire. De toute façon, jamais aucun ne s'est projeté avec toi, et quelque part, ça t'embête beaucoup. Tu sembles être une fille de l'instant, une fille pour les profiteurs de temps présent. Avec toi, on s'amuse beaucoup parfois, mais on ne construit rien. Tu n'es peut-être pas encore prête pour ça, tu essayes de te rassurer en te disant que ce n'est pas toi le problème.



Dans la vie, il y a les filles, il y a les femmes. Celles avec qui l'on couche, celles avec qui l'on se marie. Tu choisis de faire partie de la deuxième catégorie, sciemment, en connaissance de cause. Et ça t'abime, ça te renverse, ça te fout le moral en l'air parfois. Tu te dis parfois que tu ne vaux pas mieux en ce moment.
Mais ces derniers temps, tu as pris du recul, c'est bien déjà de prendre du recul. Tu prends plus de cafés, tu prends plus ton temps, et tu ne couches pas systématiquement. Parce que c'est terrible comme un acte si joli peut perdre autant de valeur. 

Tu t'es dit que Dieu pouvait peut-être t'aider. Une ultime bouée à laquelle se raccrocher. Alors parfois tu pries,  de temps en temps pour toi mais aussi beaucoup pour les autres.
Tu as parlé avec une fille, très bien, qui est en passe de devenir une amie. Elle t'as remotivée, en te disant que si il t'était arrivée tout ça, c'était pas pour rien, et que Dieu avait sûrement prévu quelque chose d'énorme pour toi. Ca t'as fait bien plaisir, si Dieu a pensé à moi, si il a un plan, je vais commencer à l'écouter.

Parce que tu te doutes que tu feras de grandes choses si tu t'en donnes les moyens, tu as mille idées par jour, tu ne veux pas changer le monde non, mais tu veux réussir à faire quelque chose de bien avec ce que tu as déjà. Et tu as beaucoup, tu dois le reconnaître.

Au final, tu voulais écrire un article sur le changement, faire quelque chose de concis et de net, mais tu t'es encore perdue en route. Tes ongles rouges tapotent le clavier à une vitesse inimaginable, et ta pensée roule et défile sur l'écran. Tu ne sais pas faire de petites choses, tu n'as jamais su. Avec toi c'est grand, c'est du désordre, c'est pas très bien.



Tu écoutes beaucoup des chansons de Fauve en ce moment, en te disant, moi aussi je pourrais faire des choses jolies comme ça, qui parlent à tout le monde. Je donnerais mes mots à ceux qui n'en ont pas.

Tu vas essayer de passer une bonne journée, tu ne sais pas ce que tu vas faire, il faudrait que tu sortes de ton lit, que tu te fasses jolie un peu, tu dois aller chercher des billets de train en gare.
Parce que, même si tu as grossis ces dernières années, tu restes mignonne, tu t'es enfin trouvée une belle capeline. Tu penses que les gens dans la rue sont très impressionnés de voir une si petite tête derrière un si grand chapeau. Parfois tu t'habilles très bien, et d'autres fois tu es en jogging, pas coiffée, pas maquillée.

Au final, tu as l'impression d'être le jour et la nuit, de ne jamais être au milieu, de prendre toujours parti. Est-ce que c'est ta maladie qui veut ça ? Ou est-ce que c'est pareil pour tout le monde ?

samedi 13 décembre 2014

Retour en enfance au pays des jouets

J'ai eu la chance d'avoir eu de très beaux Noëls petite, et même si aujourd'hui la magie a un peu disparu, cela reste toujours une période que j'apprécie.
Voici un article souvenir, pour rendre hommage à tous ces jouets et cadeaux qui ont ponctué mon enfance... et ma vie de jeune adulte ! Peut-être as-tu eu les mêmes ? Je te jure que si tu as un enfant, ces jouets marchent ! Parole de Romy !

Le looky 

C'était le jeu de création absolu pour moi ! Je l'ai eu quand j'avais 8 ans environ, et j'y ai joué très très tard, vu que c'est un jeu infini. J'aimais beaucoup ce principe de projecteur lumineux qui te permet de décalquer par transparence. J'avais l'impression d'être une vraie styliste alors que, le plus souvent, je ne faisais que reproduire les modèles des magazines. Mais c'était déjà ça, et j'étais super fière ! 

Pollypocket armoire magique

  
J'ai eu des polypockets un peu spéciaux à un anniversaire. C'était une petite maison dépliable avec une armoire magique. Mais vraiment magique. Il y avait des petits tubes de paillettes et de la colle, on mettait le tout dans un tiroir, on mettait un vêtement de polly dans l'armoire, on la fermait, on appuyait sur un bouton et paf ! Le vêtement ressortait tout pailleté. Je crois que c'est depuis cette époque que j'aime les paillettes. Un traumatisme bénéfique. 

Barbie Bulle


De un cette Barbie était vraiment super jolie, et de deux elle faisait des bulles. Il y avait des petites attaches à mettre à ses poignets, des sortes d'anneaux et elle avait une sorte de tirette qui lui sortait de sa robe et elle tournait. Elle tournoyait sur elle-même dans un nuage de bulles multicolores. Emerveillement pendant des heures.

Le spirograph
Encore un jouet créatif ! Ce jeu permettait de créer de jolies rosaces à l'aide de roues crantées et de petits trous savamment inclus dans ces roues.  Je ne m'y suis pas attardée longtemps, parce qu'on en a vite fait le tour, mais je faisais de supers rosaces et j'en mettais sur mes lettres aussi ! J'en ai au moins 3 à la maison, mais je ne sais pas où il est .

Le labyrinthe

J'ai exactement le même que sur la photo... C'est un jeu de plateau où il faut aller à la recherche d'objets dans un labyrinthe composé de cartes qui peuvent bouger. Ce jeu est un vrai casse-tête quand on est enfant, et encore plus si on est plus de 2 à y jouer. De vraies parties de réflexions.

Le crocodile
C'est un jouet que j'ai eu relativement jeune. Et c'est le jouet qui m'a le plus traumatisé. Je ne sais pas qui sont les concepteurs de ce jeu mais ils sont vraiment sadiques. Je ne vois pas quelle notion enseigne ce jeu à part la douleur. Parce que le principe c'est d'appuyer sur les dents du crocodile et de voir laquelle déclenche le mécanisme qui referme sa gueule. Evidemment quand on est plus grand on repère vite les dents pièges qui sont plus difficiles à appuyer mais quand même ! Je n'ai jamais compris l'intérêt de ce jeu et j'y jouais bien malgré moi. Se faire pincer la main et avoir très peur ce n'est pas vraiment de l'amusement pour moi. Mais ce jouet est dans mon top en tout cas, parce que tous les gamins adorent se faire mal.

Et puis j'ai grandi, mais j'ai continué à avoir des jeux. Parce que je suis une grande joueuse, j'adore gagner ! Bien entendu, des jeux un peu parfois plus intellos mais toujours des jeux. 

Les incollables
J'ai beaucoup aimé ce jeu à but plutôt scolaire. C'est un plateau tout bête avec des questions pas si faciles. Mais j'aimais beaucoup la collection des incollables, ils faisaient des éventails à questions réponses et j'en avais plein. 


Je n'ai jamais eu ce jeu et je le regrette profondément. Je pense m'en acheter un bientôt car c'est un jeu tellement amusant et qui peut animer des soirées entières. Le principe : une sorte d'horloge avec des parties du corps et des couleurs, et un plateau de sol sur lequel on se met sur les couleurs demandées. Tout bête mais ça marche à chaque fois. J'y jouais beaucoup pour les anniversaires.

Le jeu du TAO


Ce n'est pas vraiment un jeu, mais plutôt un livre guide spirituel qui permet de réaliser ses voeux. La promesse est bien tentante n'est-ce pas ? Il faut suivre tout un cheminement tout au long du livre à travers divers questions dans le monde des éléments. C'est un livre un peut trop spirituel pour moi, mais je compte m'y replonger très prochainement.

Et il y a quelques années, au lycée, j'ai demandé un zhuzhu pet. Et je l'ai eu ! Grande enfant ! 

C'est un jouet dont en entend plus parler du tout, mais il a eu ses heures de gloire il y a quelques années. C'est une sorte de petit animal qui roule tout seul et qui fait du bruit et qui se dirige et qui évite les obstacles. J'étais très impressionnée. Oui, je suis très impressionnable.


Et toi, quels sont les jouets qui ont marqué ton enfance ?

vendredi 12 décembre 2014

Tous ces couples

Je pense à tous ces couples, ceux qu'on voit, mais aussi ceux qu'on ne voit pas. Les couples illégitimes, les couples cachés, et les couples qui n'en sont pas vraiment.

Vous vous doutez, au vu de mes posts, qu'il se passe quelque chose chez moi niveau affectif. Il se passe quelque chose, mais il est encore beaucoup trop tôt pour en parler. Ce n'est même pas un brouillon d'amour. D'amour, on n'en parle pas, ça nous brule les lèvres j'ai l'impression, c'est comme la clope, ça reste coincé au fond de la gorge. Alors on s'embrasse pour faire passer la pilule.

Je dis que je m'en fiche, mais en fait pas du tout. Même si j'ai mis un râteau cette semaine, j'ai bien envie de me remettre en couple un jour. Un jour ? Lointain, proche ? Pas si proche et pas si lointain non plus. Tout est relatif.

En quittant mon ex, je me suis rendue compte que j'avais le coeur un peu froissé maintenant, un peu abimé, plus très scintillant et un peu terne. J'ai eu envie de faire ma connasse, de faire tomber des mecs amoureux de moi et de partir du jour au lendemain. Mais je ne suis pas comme ça, je ne suis pas quelqu'un de méchant, je n'y arriverais pas, même en essayant très fort.
Je reste toujours cette fille, un peu perdue, qui jalouse toutes les personnes qui ont la chance de pouvoir voir l'autre toute la journée, même les passants dans la rue, rien que le voir.
J'ai encore des rêves très niais, de mariage et de robe blanche. Bien entendu je veux des enfants.

Tous ces couples qui s'embrassent dans la rue, qui se tiennent la main, qui mesurent leurs " je t'aime ", qui n'ont pas besoin de se parler pour être heureux, qui sont juste contents d'être ensemble. Tous ces couples, je les envie. Beaucoup, à mort, grave, tout ce que vous voulez. Enormément.
Parce que c'est bien beau de draguer des mecs par ci par là , mais ça ne remplacera jamais une personne unique, qui pense à vous dès le réveil et auquel vous manquez la nuit.

Bien sûr que j'en crève d'amour, bien sûr que j'en ai besoin, je suis comme tout le monde. Je veux juste prendre mon temps, mais j'ai l'impression que ça me saute à la gueule. Dans une dimension parallèle, j'ai un carton autour du cou avec inscrit " aimez-moi". Je suis pathétique, c'est terrifiant.



J'ai l'impression que mon histoire avec lui, elle n'est pas très claire. On n'est pas ensemble, on n'est pas non plus amis, et on n'est pas en plan cul, vu qu'on ne couche pas ensemble. On se voit, on se plait et on verra, c'est ce qu'il me dit. Si seulement c'était aussi simple.
Notre relation, c'est comme les colis à la poste qui n'ont pas de destinations, ils sont posés dans un coin, on s'occupera d'eux plus tard, ils sont en devenir.

Et puis, je redeviens complètement niaise, j'ai encore peur de me mettre des œillères, de parier sur le mauvais cheval, encore. J'avais envie d'écrire un article super positif, un truc bien remotivant, mais je me suis réveillée à 6h, j'ai pensé à lui dès le réveil et j'ai déjà la tête toute embuée.

Alors je pense à tous ces couples, qui se verront aujourd'hui, qui se réveilleront demain ensemble. Et ça me fait du bien de me dire qu'un jour ou l'autre, ça sera forcément de nouveau mon tour.

lundi 8 décembre 2014

Tomber amoureuse

Est-ce que je le suis déjà inconsciemment ? Est-ce que ça se reconnaît une fille amoureuse ? Est-ce que ce n'est pas juste pour faire comme tout le monde ? Est-ce que j'ai besoin d'avoir quelqu'un à qui penser ? Est-ce que lui m'envisage ? Est-ce que je suis sûre de lui plaire ? Est-ce que j'ai envie de me poser ? Est-ce que j'ai peur de reconstruire quelque chose ? Est-ce que je me démarque ? Est-ce que je suis une fille parmi tant d'autres avant ? Est-ce que je suis prête à aimer de nouveau ? A me réengager ?


Est-ce que c'est un manipulateur ? Est-ce que ça se finira bien ( ou mal ? ) ou est-ce que ça ne se finira pas ? Est-ce que c'est le bon ? Est-ce qu'il pense à moi tous les jours comme moi je fais pour lui ? Est-ce que c'est quelqu'un de bien ? Est-ce qu'il pense que je suis une fille pas comme les autres ? Est-ce que c'est un égoïste ? Ou un pervers ? Est-ce qu'il me complimente sincèrement ? Est-ce qu'il me dira je t'aime un jour ? Est-ce qu'il me le prouvera ? Est-ce qu'on pourrait faire des trucs cools ensemble, comme voyager, avoir des bébés ? Est-ce qu'il n'a pas juste peur de se retrouver tout seul ? Est-ce qu'un jour le nous viendra naturellement ? Est-ce qu'il sera assez différent pour me compléter ? Est-ce que toutes ces questions lui viennent en tête ? Est-ce que c'est un faux timide ? Est-ce qu'il sait ce qu'il est pour moi ?


dimanche 7 décembre 2014

Reine des filles banales

Je parlais avec des amies récemment, et on s'est rendu compte d'une chose. Les filles banales nous piquent nos mecs.

Je ne sais pas ce qu'ils leurs trouvent, ni pourquoi elles sont intéressantes. Peut-être es-tu cette fille, qui pique nos mecs en se fichant du qu'en dira t-on ?

Je ne les trouve pas intéressantes et elles sont loin d'être intelligentes. Elles font des études qui font qu'elles rentreront très bien dans des cases.

Elles font pétasses, elles portent facilement la casquette, elles font des grimaces sur leurs photos, le plus souvent elles sont piercées ou/et tatouées. Elles ne parlent que de weed, que des soirées qu'elles ont ou vont faire. Elles s'habillent encore comme au collège, avec des choses simples et sans réel intérêt. Elles suivent la mode parce qu'elles ne savent pas faire autrement et qu'elles n'ont aucun goût, elles sont également les reines de l'indécision.  C'est ce même genre de fille qui disent je suis attachiante et pas prise de tête, carpe diem.

Elles sont en couple mais elles twittent des coeurs à d'autres mecs en public, elles ont des mecs qu'elles envisagent sur leurs téléphones, des copines qui s'appellent Chérie, Doudou, Bébé, Chouchou. Elles adorent se prendre en photos avec leurs copines quand elles sont défoncées.

Pour avoir en avoir rencontré une qui m'a piqué un de mes mecs, en m'assurant pertinemment qu'elle n'était pas intéressée du moment que j'étais avec lui, je connais bien ce genre de fille. Vraiment pas intéressante, immature et qui manque totalement de confiance en soi. Alors ça se maquille, ça se donne des airs, ça fait la prude. Ha mais non je ne toucherais pas à ton mec, je t'assure. Et la semaine d'après, devinez avec qui elle batifole aux yeux de tous ?

Je me demande vraiment ce que les mecs trouvent à ce genre de fille. Ce n'est pas le fait qu'elles n'aient pas de formes qui m'embête le plus, c'est que des personnes insignifiantes comme cela peuvent faire autant de mal. Et en le voulant je suis certaine.

Je ne sais pas quoi faire face à ces filles enfants, ces gamines qui se sentent exister en piquant le mec des autres. Je suis un peu démunie face à tant de méchanceté et tant de volonté de clairement foutre la merde. Mais qu'est ce qu'elles ont de plus que nous ? Qu'est-ce que nos mecs trouvent intéressant chez elles, et surtout de quoi parlent-ils ?

C'est peut-être le côté fille fragile ou fille faussement inaccessible. Ou peut-être le fait que ce soit des pétasses sainte nitouche. Parce que, soyons clair, elles ressemblent à n'importe quelle personne dans la rue. Transparente, même pas jolie, même pas un charme. Juste une fille. Je vais parfois sur leurs profils twitter ou instagram et je me dis que je suis bien mieux qu'elles. Et qu'elles ont une vie si peu palpitante... Pauvres filles sans personnalité.

Ca m'agace vraiment en ce moment, j'ai peur de toutes les filles qui portent une casquette !

mercredi 3 décembre 2014

La lueur de décembre

Article écrit dans le cadre de l'atelier les Jolies Plumes. Le thème était Noël ! 



J'aime beaucoup Noël, c'est une période qui m'est très agréable. On revoit la famille, on dine copieusement, on s'offre des cadeaux. Au delà de l'esprit de partage, c'est également toute une mécanique de l'amour. Plaisir d'offrir, joie de recevoir.

La Dinde de Noël, je ne l'ai pas souvent connu, pour ma part j'ai souvent mangé du gibier, du sanglier ou du chevreuil au marron, bien plus original ! J'apprécie ces mets qu'on mange nulle autre part ailleurs, et qui sortent de l'ordinaire.

J'ai très longtemps cru au père Noël, je gardais pour moi tous mes souhaits, et la veille de Noël, j'y pensais de toutes mes forces. Une enfant bien naïve et qui croyait toujours que le père Noël tapait sur le toit avec ses rennes.

J'aime beaucoup offrir des cadeaux, peut-être même plus qu'en recevoir. J'ai mis du temps pour choisir le cadeau, je l'ai fait très consciencieusement, et avec beaucoup d'amour. Et le plus souvent, j'ai l'impression qu'ils plaisent.

La chose incontournable à Noël, c'est le feu dans la cheminée et le plaid sur les genoux. On se lit des histoires, on rigole, on regarde de vieilles photos, on mange des clémentines.

Le sapin est quelque chose que j'aimerais plus chouchouter , l'an dernier, on a dû le mettre le 23 et j'étais un peu triste, en plus c'est un synthétique qui est assez vieux, donc il n'est pas très beau. Il faudrait penser à en racheter un !

Décembre, c'est toute une lueur, d'abord dans la cheminée, et par l'étoile en haut du sapin, et puis dans nos coeurs surtout, pour conclure une année de dure labeur, une année sur laquelle on met un point d'honneur parfois, pour souligner toutes les choses accomplies, tous les événements passés, tous les sacrifices faits et toutes nos petites victoires intérieures.

vendredi 28 novembre 2014

Les petits bonheurs de la semaine #5

Un repos bien mérité. Un chocolat chaud poulain, le meilleur. L'anniversaire de ma colloc Marie. La playlist Disney. Un nouveau vernis. Une capeline enfin trouvée, pas encore achetée. Une sortie imprévue. Un tram de raté. Un joker matinal. Le jogging doudou. Une robe de chagasse. Des cigarettes. Un café en anglais. S'entendre dire qu'on est magnifique. Toujours s'entendre avec son premier amour. Etre rassurée. Des bottes presque neuves. La grande roue de Tours et son marché de Noël. Un tango endiablé. Les premiers cadeaux de Noël. Le futur calendrier de l'avant. Un carré de chocolat en prenant le train. Un meilleur ami d'envisagé. Des textos très tard. Un lapin de posé. Mon logiciel de karaoké. Du gel douche à la fraise. Un nouveau Winnie l'ourson en peluche. Dormir sur ses deux oreilles. Etre là pour mes amis. Danser dans mon lit. Aller à la messe en latin et prier pour tout le monde, même ceux que je n'aime pas. Remercier le ciel de la beauté de chaque jours. Lire vos blogs et enfin répondre à vos commentaires. Arriver en cours très en avance. N'avoir pas besoin de se maquiller pour se trouver jolie. Un regard échangé. Un baiser dans le cou. Un lipstick goût bonbon. Un mascara de folie. Savoir dire non. Mon allergie aux chats. Du colombo dans tous mes plats. Réapprendre à dire je t'aime bien. Lui, toujours trop loin.




lundi 24 novembre 2014

Ce que je renvoie

Très récemment, la bonne soeur qui m'héberge m'a dit que lorsqu'on parlait de moi, on disait que j'étais une fille super, vraiment gentille. Je me suis alors demandée ce que pensaient, et surtout, ce que disaient les gens derrière mon dos.



L'image que je renvoie, je m'en fiche un peu à vrai dire. J'ai pris le parti de n'en avoir pas grand chose à faire depuis le lycée, où l'on parlait énormément derrière mon dos, puisque j'avais des moeurs soit disant à réprouver. Je suis sortie avec un seconde alors que j'étais en terminale, et certaines filles de ma classe se moquaient de moi en disant que j'aurais pu être la mère de mon copain. Passons.
J'ai également toujours eu une sexualité plutôt affirmée, je n'ai pas spécialement de tabous, et je peux te parler de sexe comme je te parle de la dernière fois que j'ai profité de la promo chez Monoprix. Il y avait une rumeur folle, que j'ai appris une fois le lycée fini, soutenant que je sortais tous les soirs avec un garçon différent. Chose totalement insensée puisque j'étais en internat, en internat de fille qui plus est.

Je pense que les gens ont une assez bonne opinion de moi, en général. Bien entendu, j'ai conscience que je peux agacer, certains aspects de ma personnalité sont assez envahissants. Mais je suis quelqu'un de plutôt généreux, qui n'hésite pas à partager et qui adore faire des cadeaux. Et je ne m'achète pas des amis pour autant rassurez-vous.

J'ai compris qu'il fallait que je trace ma route, que ce que les gens pensaient de moi ne devait aucunement me toucher ou m'affecter puisque c'est moi qui décide de mes réactions et de ma façon d'être. Il y a une expression que je trouve un peu extrême, qui est " qu'on parle de moi en bien ou en mal, l'essentiel c'est que l'on parle de moi ". Je préfère qu'on parle de moi en bien ou alors qu'on en parle pas du tout personnellement, même si je sais que c'est plutôt le contraire qui se passe, on a tendance à parler en mal des gens et peu en bien.
A cette précédente expression, je préfère nettement " si tu parles derrière mon dos, c'est que je suis déjà loin devant ". Elle me fait penser à toutes ces jalousies que j'ai pu subir auparavant, plus ou moins consciemment.


Je pense que l'image qu'on renvoie peut être facilement trompeuse, puisqu'il est facile, derrière de beaux atours et de belles paroles, de se donner plus ou moins tel ou tel genre. Mais si on s'attarde ne serait-ce qu'un peu sur une personne, on peut assez vite la percer à jour.

Bien entendu, quand on me fait une remarque, je l'entends et je fais dans la mesure du possible pour la comprendre. Mais le changement ne dépend que de moi. Je me dis que c'est déjà assez difficile de se plaire à soi-même, alors si en plus on doit plaire aux autres...

samedi 15 novembre 2014

Vous parler un peu de moi

Ca y est, nous avons atteint les 30 000 vues sur le blog. C'est une super expérience d'écrire et de savoir qu'on est lu ! Merci à vous... C'est comme de voir une plante faire de jolies fleurs, voir un bébé grandir. Mon blog se nourrit de vos commentaires et de vos passages, je ne sais pas si vous comprenez à quel point il est important pour moi.
J'ai donc décidé de me dévoiler un petit peu. Au travers d'une liste de petites choses sur moi !

Des choses plus ou moins importantes, des choses que vous savez déjà peut-être,  parce que je me répète parfois. Mais j'ai envie de partager un peu plus...




Je vois ma très chère amie Béatrice ce week-end, je vais la chercher à 16h à la gare, je n'en peux plus d'attendre.

Je ne sais pas si je suis amoureuse, je ne pense pas, même si hier, en le voyant, en l'attendant, j'avais des papillons dans le ventre et l'envie folle de courir partout en criant ouiiii il est lààààààà. Je suis bien avec lui, vraiment bien. Et je sais que lui aussi. Il m'a même dit qu'il avait failli m'appeler chérie.

Je me suis bien calmée depuis le début de l'année, des choses pas très faciles m'ont fait grandir. La rupture avec mon ex, se remettre encore en question en se disant est-ce que c'est moi ? Et puis convenir que non, que j'avais tout bien fait, je n'ai rien à me reprocher, j'ai été honnête jusqu'au bout moi. La mort de ma mamie et toute mon enfance qui s'en va avec elle. Elle revient parfois dans mes rêves, elle me manque vraiment. J'avais encore tellement de choses à lui dire.

Mes cours se passent bien, comme je le disais dans un article précédent, j'ai vraiment l'impression d'être à ma place. Et chaque jour, je réalise la chance que j'ai en allant en cours de bon coeur.

On m'a dit que j'étais sexy du cerveau cette semaine. C'était un très beau compliment en y réfléchissant bien. Et puis séduisante tout court, mais c'est une autre histoire.

Je commence doucement à reprendre confiance en moi, à me dire que je ne suis pas si nulle, que même parfois, je peux être jolie. Et que non, décidément, je ne suis pas grosse.

Je suis contente de m'entendre aussi bien avec ma maman en ce moment, il ne se passe pas un jour sans que je lui donne de mes nouvelles, un message de bonne journée, un comment ça va. Je sais qu'elle sera toujours là pour moi et ça me rend vraiment heureuse.

Tout va bien pour moi en ce moment, après une période plutôt sombre, je me rends compte que je suis bien dans ma vie, que je l'aime et que sans doute, elle m'aime aussi.

Des personnes prennent de plus en plus de place dans ma vie, ils prennent de mes nouvelles, me demandent si on peut se voir. J'ai vraiment des amis alors ?

Je vous le dis maintenant, je vous dois bien ça. J'ai des origines asiatiques.

Je crois que j'ai maigri un peu récemment, ou alors c'est ma jupe qui s'est détendue.

Je n'ai pas besoin d'aimer en ce moment. Je suis bien trop occupée. Des câlins et des baisers, des tu es jolie chuchotés me conviennent parfaitement.

J'aime vraiment faire la cuisine. J'ai encore des sushis qui m'attendent dans le frigo. Ca me détend, je ne pense à rien d'autre, et quand c'est vraiment bon, je suis fière de moi !

Je me suis remise à danser, pour moi, dans ma chambre. Et ça fait un bien fou.

J'ai un mur de photos qui se remplit petit à petit. Des souvenirs, des gens que j'aime, des sourires.

Orléans ne me manque pas tant que ça. Tours est vraiment une ville agréable, et pour l'instant je n'y ai fait que de bonnes rencontres.

Il fait un peu froid, mais j'aime bien cette période de l'année où on peut superposer les couches et porter de beaux manteaux. Je cherche d'ailleurs une jolie capeline.

Je vous souhaite un bon week-end, en vous embrassant bien fort sur les deux joues.



mercredi 12 novembre 2014

Et puis tout ça...

Quand est-ce qu'on sait qu'on est amoureux ?

Chaque matin, je pense à quelqu'un. Je me dis tiens si le feu ne passe pas au rouge c'est qu'il pense à moi. Un peu comme dans Un long dimanche de fiançailles. Et le plus souvent, il ne passe pas au rouge.

Est-ce qu'on commence à devenir amoureux comme ça, en pensant chaque jour un peu plus fort, et toujours avec la même ferveur, à une personne unique ?
Ou bien est-ce qu'être amoureux c'est vouloir plus que des conversations tardives, plus que des mots, plus que des paroles, des actes vraiment, rien que pour voir.
De même, y a t-il une différence entre aimer et être amoureux ? Je pose ici un problème bien complexe.


Aimer ça me semble être beaucoup plus noble qu'être amoureux. Sensiblement, c'est la même chose bien entendu, il est toujours question d'amour. Mais l'expression être amoureux me semble un peu plus enfantine, moins mature qu'aimer, qui elle semble tellement forte, tellement lumineuse. Si je dis je suis amoureuse, ça fait un peu cruche, c'est un peu niais. Tandis que j'aime c'est beau, ça sonne clair, ça résonne encore dans l'air.

Alors bien entendu aimer c'est des bisous des câlins et puis tout ça. Et c'est dans ce tout ça que réside le mystère qui rend la chose si belle, si vraie, et si rare. C'est un peu un idéal à atteindre. Il n'y a que rarement que je me suis dit j'aime. J'ai souvent pensé je suis amoureuse, je tombe, c'est une chute et je prie pour qu'on me rattrape au bord de ce gouffre qui happe et qui remue.

De même, j'ai eu souvent l'impression de tomber amoureuse de l'amour, et pas de la personne en elle-même, je pense que vous voyez ce dont je veux parler. J'aimais l'amour, l'idée d'être en couple, et je me berçais d'illusions, je me serinais de faux refrains, de tout est beau et de rien n'est grave.

C'est pour ça que je veux prendre mon temps, ne rien brusquer. Je ne sais pas si je chavire, je ne sais pas ce nous sommes ni ce que nous ne sommes pas. Et au final, quelque part, ça m'arrange.

samedi 8 novembre 2014

Son ombre


 Comme il est amusant de constater comme une relation ratée peut bouleverser le cours des choses. On peut rater ses examens. On peut sauter d'une fenêtre, trouver la balustrade jolie et passer sa jambe au-dessus, juste pour voir. On peut s'abandonner complètement à ses souvenirs, ne plus parvenir à faire la distinction entre le présent et le passé. A lui, cependant, ça ne lui avait rien fait. Il avait continué à vivre, en ne se reprochant que peu de choses. C'était la vie, qu'il se disait. Il y a des choses qu'on accepte, et d'autres pas. Elle n'avait pas accepté, lui lui disait d'oublier. Et puis elle lui avait demandé naïvement, qu'est-ce que tu ferais si tu étais à ma place ? J'oublierais qu'il lui avait répondu, comme si c'était simple d'oublier des baisers doux à mourir et une joie trouble. Mais elle n'oublierait pas, il le savait. Il la croiserait toujours, dans les couloirs. Il la verrait sourire à d'autres, agripper d'autres bras, pleurer parfois. Mais elle ne lui sourirait jamais plus. Il le savait , et ça ne lui faisait absolument rien. Elle était devenue une inconnue, une étrangère qui avait changé au fil du temps. Elle aurait sans doute voulu lui raconter sa vie, tous ces petits détails qui l'avaient changé, qui faisait d'elle quelqu'un de bien, sans doute aujourd'hui. Il la regardait se mouvoir, sans plus rien ressentir. A une époque, il lui en avait voulu. C'était la seule qui avait réussi à le rendre faible. Faible à son sens signifiait sensible. Il était amoureux de cette fille, c'était devenu son monde, son ciel. Rien que son prénom signifiait quelque chose. C'était au-delà des mots et il aurait tellement aimé la serrer fort dans ses bras lorsqu'elle disait être transparente. Et maintenant, force est de constater qu'elle n'était devenue qu'une ombre. Il lui trouvait des airs qui lui auraient déplu aujourd'hui. Elle prenait des airs importants, des airs de mademoiselle tout-le-monde, de je-sais-tout. Elle se disait être une fille gentille, trop gentille. Et c'était vrai, elle n' était pas avare. Chaque fois qu'il la voyait à la pause du matin, elle distribuait quelque chose. Elle rendait aussi parfois, mais souvent elle donnait. Au début, il avait cru qu'elle s'achetait des amis, qu'elle s'entourait de matériel. Mais non, elle était simplement assez naïve pour donner sans penser qu'on ne le lui rendrait pas. Quelle cruche avait-il finis par penser.

    Une jolie cruche cependant. Elle avait bien changé en deux ans. Elle souriait plus aussi, oui ça c'était indéniable. L'appareil qu'on lui avait enlevé y était peut-être pour quelque chose. Elle paraissait aussi moins naïve, avait gagné en répondant. Il se disait quelque part que c'était un peu grâce à lui. Les choses qui ne nous tuent pas nous rendent plus fort. Quand elle croisait son regard, peut-être se sentait-elle invincible ? Cette fille, il n'en avait aujourd'hui qu'une vague idée. Ce qu'elle voulait faire plus tard, oui, c'était flou. Pourquoi il l'avait quitté aussi. Ce n'était pas une fille pour lui, il se résolvait à cette idée fixe et insensée. Jours après jours, elle changeait, elle réussissait à atteindre son idéal de bonheur à elle, son sourire semblait ne jamais vouloir s'en aller et le rose sur ses joues avait finis par rester. Il pensait parfois à ce qu'elle lui avait dis, lorsque le couperet était tombé. Quelque chose comme «  Je trouverai quelqu'un de bien. Et ce sera une vraie histoire d'amour, sans triche ni pièges, et je serais devenue quelqu'un de tellement bien que tu me regretteras toute ta vie. Voilà ! »Oui, c'était exactement ça. Les mots lui étaient revenus un jour lorsqu'il prenait ce raccourci pour rentrer chez lui. Aujourd'hui il la regardait dans les bras d'un autre. Évoluer doucement et mains dans la mains. Sa main, il ne la lui tenait jamais. Il n'avait jamais osé à vrai dire. C'est étrange de se poser les questions lorsque tout est terminé. On se dit on fera mieux la prochaine fois.
Ce mec de deux ans son cadet ne lui allait pas. Ou lui allait trop bien. Il se demanda alors si lui allait bien à son bras. S'il lui seyait telle une jolie veste. Ce mec lui donnait envie de se foutre de sa gueule. Ha, elle se tape un jeune, tu as vu. Tu as vu ton ex ? Ce à quoi elle te compare ? Un type immature. Ce type trop grand et trop jeune pour elle lui donnait envie de lui prouver qu'il n'était pas immature. A qui voulait-il le prouver, à elle, à lui ?



   Peut-être que l'histoire avait pris tout son sens à la fin ? Tout ça n'avait été qu'une effroyable mascarade puisque les amours ne se correspondaient aucunement. La réciprocité des choses n'en était que moindre. Chacun de son côté, ils aimaient l'autre à travers l'image qu'ils se construisaient. L'autre était là, beau, cheminant doucement. On transformait ses qualités en défauts, ou on lui en prêtait qu'il n'avait pas. On maquillait les jours, on maquillait l'absence de réaction devant la situation. Oui, on était bien à se vivre à côté. A n'aimer qu'un idéal. L'histoire, il ne faut pas la nier cependant. Aussi loin qu'ils s'en souviennent tous deux, les moments vécus ensemble avaient pour beaucoup, été heureux. Alors, l'essentiel c'est de se rappeler. Pas forcément ensemble, mais se rappeler ce que ça faisait de les voir ensemble, faire le mur afin de fuir le monde, à la pâleur du jour et le rose aux joues.

Ce texte a été écrit il y a un certain temps, l'époque où j'étais au lycée, il y a trois ans... Souvenir bref et impression de déjà vu... 

Les petits bonheurs de la semaines #3

Je vais citer Miss Blemish, car c'est grâce à elle que j'écris ces petits articles épisodiques ! :) Si tu passes ici, un grand merci ! J'aime beaucoup ton blog très doux et tes écrits qui le sont tout autant.


Une folie de traiteur asiatique. La chanson coeur de chewing gum de Brigitte. Mes chats. Rencontrer quelqu'un qui a fait de l'humanitaire au Tchad. Des escalopes à la crème. Du lait de coco. Le magazine Néon. Le voir mardi. Des espoirs refoulés, à peine osés. Des fous rires entre copines. Retomber en enfance. Un sonomètre. Des champignons frais, ma nouvelle passion. Des paillettes, encore et toujours. Prendre le train un vendredi sur deux, tomber sur une ou deux connaissances à chaque fois. Le bip de validation de ma carte de bus. Les conversations inattendues. Un bonnet à pompon. Le cadeau de Noël de mon petit frère. Quelqu'un qui reprend contact. L'émission Cash Investigation. Changer de vernis trois fois dans la semaine. Voir peut-être Béatrice le week-end prochain. Penser aux décorations de Noël, remarquer les éclairages, et hésiter pour le calendrier de l'Avent. Un thé poire chocolat. S'entendre dire qu'on est mignonne. Les Skype jusqu'à presque une heure du matin, et les conversations Snapchat. Mon addiction à Instagram. Ressortir ma cape de chaperon rouge. Mon Baby Lips. 

mercredi 5 novembre 2014

Dis-moi où tu écris je te dirai qui tu es [TAG]

J'ai été gentiment taggué par Les Jeux de Maux et La Nature et Moi  pour ce tag que je ne connaissais pas !



Les règles :

Décrire avec ses propres mots ce qui se trouve à notre gauche et à notre droite au moment de la rédaction de ce tag. Le but de cela est d'apprendre à mieux connaitre les auteurs des blogs puisque le contexte dans lequel nous écrivons en dit long sur notre personnalité. Après cette présentation, il faut nommer dix autres personnes, et ainsi de suite.

A ma gauche il y a une chaise avec une polaire sur le dossier. J'entasse beaucoup de vêtements sur cette chaise en général, il y a des taches de café dessus, et elle me sert à poser mon ordinateur quand je regarde une série ou un film. Ha oui, elle est orange aussi, un peu comme les chaises des années 70...

A ma droite il y a mon Winnie, offert par mon ex, que j'aime d'amour ( la peluche, pas mon ex ! ) . J'ai eu envie de le jeter ou de le vendre, mais après tout lui il ne m'a rien fait, il ne pouvait pas savoir que ça se terminerait ainsi, alors je le garde. Et je le serre quand je me sens trop seule tout au fond des draps. 

Vous l'aurez compris, je bloggue souvent de mon lit ! 

Je taggue : 


Et c'est tout ! Merci de me tagguer, j'adore ça, surtout quand je n'ai aucune idée d'article !

vendredi 31 octobre 2014

Le sexfriend, c'est pour moi ou pas ?

Parlons peu , parlons sexe. J'en ai parlé un peu avec mon psychiatre, et il commençait à partir dans des trucs totalements métaphysiques, avec ses grandes phrases le sexe c'est la vie la mort tout ça vous savez blablabla. Donc je préfère en parler ici, plutôt que de me remettre totalement en question à chaque fois que je vois un garçon. 



On entend plus trop parler de cette mode du sexfriend, et à vrai dire, ce n'est pas plus mal. Le phénomène avait tendance à se banaliser, et certains suivaient la " mode " juste pour suivre la mode. Ce qui n'a , à mon sens, pas grand intérêt. Mais ce n'est pas parce qu'on en parle moins que ça ne se fait plus... C'est simplement plus discret.

Avant tout, qu'est-ce qu'un sexfriend ?

Je définirais ce mot par ami avec lequel on couchotte de temps à autre. Au delà du mot sexe et du mot ami, on peut aussi le définir par une relation à sens exclusif la plupart du temps. Ou non. 
Ami parce qu'il faut que ce soit quelqu'un que vous connaissiez bien, à qui vous pouvez vous confier quand ça ne va pas, et qui ne vous prend pas pour un objet, dans le sens, il ne vous utilise pas. Autant aller s'acheter un fleshlight à ce compte là ( google moi fleshlight petit pervers haha ) . Il faut du respect entre les deux personnes, et cela des deux côtés. 
Ok, on est là pour copuler joyeusement dans la bonne humeur, mais il y a un minimum d'intéret à avoir pour la personne. Je ne vous demande pas de le bombarder de texto tous les jours, mais ne le faites pas seulement quand vous en avez envie non plus. Et ne partez pas le matin en douce s'il vous plaît. 

Pourquoi ne pas partir en douce le matin ? Parce qu'il est ici question de relation. Même si c'est une relation basée sur le sexe, c'est toujours une relation. Ok, dans le principe, vous ne vous devez rien, mais dans les faits, il en est autrement. 
Une relation, c'est le principe d'échange, d'attention, et j'insiste, de respect mutuel. A ça vous ajoutez le facteur sexe et vous avez un sexfriend. 

On nous rebat les oreilles avec cela, mais le pire qui puisse arriver, c'est que l'un tombe amoureux de l'autre. Et c'est ce qui arrive dans 90% des cas. Heureusement, malheureusement ? Votre histoire n'est pas la mienne, et je ne peux pas et ne vous jugerais jamais. 

C'est pour cela qu'il est important de dissocier coeur et corps. Les deux ne sont pas si liés que ça, et il est possible de faire l'amour, et de clairement, soyons cru , baiser. 
Il faut savoir poser des limites, je ne le vois pas tous les jours, on s'appelle en tant qu'amis parfois, sans chercher à forcément coucher ensemble, on passe du bon temps, on va à des expos, des cinés etc. Et ça se finit au lit le plus souvent, soyons clair. 

Avant de débuter ce genre de relation, il faut être très clair, poser des règles, savoir qu'on ne tombera pas amoureux, ou du moins, qu'on ne l'envisage clairement pas. Il faut s'accorder sur le respect qu'on se témoigne, et être d'accord que si l'un tombe amoureux, ça sera fini. C'est une dure règle, mais c'est comme ça que ça fonctionne, à mon sens. 

Mais avec tout ça, quand la complicité s'installe ... Pourquoi ne pas se mettre en couple ?

Je vais être très claire, peut-être un peu trop franche. On a tous des besoins dits primaires, bestiaux. Si vous vous êtes mis en sexfriend, c'est que vous avez ressenti le besoin de les combler. Et que la personne en face de vous aussi. Soit ça marche entre vous, vous tombez amoureux, sortez les trompettes, soit vous en restez au stade purement sexuel, du plaisir éphémère et facile. Retenez bien que lorsqu'une relation commence comme ça, ce n'est pas une bonne base. Le sexe, c'est facile, attraper le coeur de quelqu'un qui vous appelle et qui sonne chez vous à 3h du mat, l'est nettement moins. Mais si vous vous en sentez capable, foncez mes jolis ! Mais sachez bien qu'on ne séduit pas quelqu'un en couchant avec lui. 

En résumé, je dirais que le sexfriend c'est : 

Pour quelqu'un qui sait dissocier coeur et corps
Quelqu'un qui sait se montrer respectueux 
Quelqu'un qui assume pleinement de ressentir des envies de sexe 
Quelqu'un d'assez fort pour savoir garder des distances
Quelqu'un de plutôt bien organisé dans sa tête.

Les avantages d'un sexfriend : 

Le sexe
Avoir quelqu'un qui à qui se confier
Un véritable ami qui nous connaît bien
Le plaisir de ne pas être jugée 
Assumer pleinement son côté chagasse

Les inconvénients d'un sexfriend :

On s'attache vite, quoi qu'en en dise
On se sent un peu objet parfois, même si ce n'est pas le cas
L'autre n'est pas vraiment en mode loveur...
Les textos tard le soir avant de dormir ça fait tomber amoureux, alors imaginez les câlins...

J'espère vous avoir éclairé sur le sujet ! 

Mais au fait, pourquoi Romane ?

Aujourd'hui, je vous parle de mon pseudo. Je ne sais pas si vous le savez tous, mais Romane n'est pas mon vrai prénom. Mon vrai prénom commence par un N.

J'ai choisi Romane, parce que dedans, il y a le mot roman. C'est un peu prétentieux, mais j'ai parfois envie de croire que ma vie est un roman. Quelque chose qui a une ligne de conduite, mais qui se déroule devant mes yeux, et dont je peux reprendre la lecture quand bon me semble.
J'aime bien ce prénom car je ne connais pas beaucoup de Romane, et le raccourci Romy est tellement mignon.

En ce qui concerne Herre, j'ai tout simplement rajouté un H devant le verbe errer. Car j'erre parfois dans mon propre roman...


Et vous, est-ce que votre pseudonyme a été mûrement réfléchi ?

jeudi 30 octobre 2014

Les petits bonheurs de la semaine #2



Recevoir gratuitement des vêtements. Un bon rosé. Des mains qui se serrent. La nuit et sa douceur. Un pull à paillettes. Les ongles sans vernis. Le vent qui saisit, au petit matin. Une virée à Paris en improviste. Ma soeur. De l'amour, encore et toujours. Une réconciliation. Un cappucino. Un gratin dauphinois. Une nouvelle table basse. Une nouvelle amie. Une conversation très intéressante. Suivre une ligne de conduite. Ne jamais baisser les bras. Avancer. Penser à ma mamie et sourire. Un " tu me manques ". Je te veux dans mon lit, je te veux dans ma vie. Des promenades en plein soleil. Le bruit de la ville et des gens. Des rencontres. Un partiel réussi. Etre heureuse sous la pluie. Ne devoir rien à personne. De nouveaux projets. S'entendre dire qu'on est quelqu'un de bien.

vendredi 24 octobre 2014

Ca ira

Je commence à doucement réapprendre les petites choses du quotidien sans elle. Je ne l'attends plus à table, et je sais que plus personne ne nous attendra quand on reviendra d'une virée shopping avec ma maman et mon petit frère.
Elle est vraiment partie hier, ça a duré toute la journée, c'était tellement éprouvant. J'ai pris 10 ans en quelques heures. On grandit parfois plus en quelques jours qu'en quelques années.
Ca m'a fait du bien de voir que les gens de ma famille se sont déplacés parfois de très loin pour lui rendre un dernier hommage. J'ai lu un texte à la messe avec ma maman, et je suis fière de lui avoir offert ce dernier cadeau.
J'espère qu'elle est avec mon papi bien au chaud au paradis, et qu'elle peut manger autant de sel qu'elle le veut.



J'ai des moments où je suis exécrable ces derniers temps, où je n'ai pas envie de parler, simplement parce que tout m'agresse. Je suis sortie en ville changer des billets de train, l'ambiance autour de moi, les gens qui parlent, j'ai clairement eu envie de me mettre en boule dans mon lit et de ne plus sortir. S'ajoute à cela l'information que je redoutais tant, j'étais cocue jusqu'à la moelle depuis mai. Et toute la famille qui était au courant et qui faisait semblant devant moi, alors qu'ils félicitaient leur fils quand il rentrait d'une charmante compagnie. Bravo mon fils, tu es un bon, tu les cumules. Clap Clap Clap.

C'est pour ça que j'ai peur , j'ai affreusement peur de quelconque relation. J'ai peur de m'attacher encore, de me mettre des œillères et d'être blessée comme pas permis. Mais d'un autre côté, je suis tellement fleur bleue et naïve que je crois encore qu'il y a quelqu'un qui ne se lassera jamais de m'enlacer.

Et puis, la vie continue. Au delà des doutes, au delà des épreuves, il faut continuer. Parce que c'est aussi ça la vie, c'est aussi s'en prendre plein la tête, mais pouvoir se relever. Quand je vois qu'hier j'ai réussi à rire de bon coeur, que j'ai pris des gens en pleurs dans mes bras, et que le soleil brillait d'un réel éclat, je me dis que tout n'est pas perdu. Y a encore de l'espoir. Faut pas s'arrêter au premier échec, y en aura tellement d'autres. Faut juste se dire que ça passera, ça ira, tout passe, on se remet de tout.

Ma mamie est bien, elle est encore dans mon coeur, elle y sera toujours. Et bien sûr que je trouverais quelqu'un qui me mérite, quelqu'un d'intelligent, quelqu'un de câlin, pas un manipulateur pervers narcissique qui me trainera dans la boue et qui levera la main sur moi.

Alors ça ira, ça ira. Mes épaules me font mal, j'ai toute la peine qui repose dessus, mais je prends des bains tous les jours. Et je chante de plus en plus.

mardi 21 octobre 2014

Ceux qui restent

J'ai bien conscience que mes articles ne respirent pas la joie ces temps-ci... Mais vous me comprenez, enfin je suppose.



Je me rends compte de l'importance de la famille. Et c'est dans l'adversité qu'on voit qui est là. J'ai un grand cousin que j'aime beaucoup, que je ne vois pas beaucoup, mais qui est là dans mon salon, à régler tous les papiers avec ma maman, étant donné qu'on va avoir pas mal de soucis d'ordre administratif. Ma mamie était sa marraine, et puis c'est quelqu'un de fort, de bon, et qui en impose, nous on a un peu trop la voix douce pour gueuler au téléphone. Et puis on est démuni face à la douleur, et tous ces gens qui veulent de l'argent, enfin bref...

Y a aussi des grands tantes, des tantes, qui se sont proposés pour faire à manger pour le buffet jeudi. Des taboulés, des quiches, ça va être super cool. Mon grand oncle qui habite à la mer s'est même proposé de monter pour nous aider même.

Mon oncle veut faire une plaque pour ma mamie, lui d'habitude si réservé. Je pense qu'on pourrait avoir des surprises. Et des bonnes.

Y a aussi les amis qui sont là, qui t'appellent, qui t'envoient des messages tous les jours. Qui sont simplement là, et qui me font beaucoup de bien. Alors bien sûr, je ne suis pas tout le temps très gentille avec eux, surtout en ce moment, mais mes nerfs lâchent, un rien m'énerve, et j'ai la grippe en plus. Inutile de vous dire que je suis sous antidépresseurs.

J'ai eu mon psychiatre au téléphone, et il m'a demandé si j'avais des idées noires. Clairement est-ce que vous avez envie de vous suicider ? J'ai réfléchi, et puis j'ai dis oui.
Après je lui ai dis que quand je voyais comment c'était le bordel dans les papiers, j'allais pas faire ça, ça aiderait pas grand monde. Et puis j'ai pensé que ça serait lâche de faire ça. C'est pour ça qu'il ne faut pas me laisser toute seule, pas en ce moment.

Ceux qui passent dans ma vie ne sont pas forcés d'y rester. Mais quand ils sont là, ils le sont pleinement et je les remercie.


Amour sur vous.

lundi 20 octobre 2014

Critique de film : Mommy


J'aimerais vous parler de ce film, qui m'a beaucoup touché. 
Je ne connaissais pas ce réalisateur, mais j'en avais entendu parler un peu. Ce film est une claque, une gifle, et on en sort changé. C'est mon coup de coeur du moment, qui durera très longtemps je sais. J'ai bien envie de retourner le voir. Il est en version originale ( québécois ) sous-titré, mais on s'y fait assez vite.

Diane est une femme qui doit récupérer son fils dans un centre pour adolescents atteints de TDAH, un trouble du comportement envahissant, qui peut s'apparenter à de l’hyperactivité et qui inclut de la violence et un trouble de l'attachement. 
Elle le récupère chez elle, et tente tant bien que mal de concilier les deux bouts. Ca ne sera pas sans l'aide de la nouvelle petite voisine, très discrète mais qui pourtant peut faire beaucoup. 
Je ne vous en dis pas plus, à vous de le découvrir, je ne veux rien vous gâcher.

Ce film est beau, déjà grâce à sa réalisation. Les plans sont bien tournés, on sent que c'est axé sur l'émotion, les détails, et qu'aucune scène n'est tourné au hasard. Certaines scènes sont des bouffées d'oxygène, et la bande-son est juste un petit bijou. 

Ce film est également beau car il aborde un sujet dont on ne parle pas assez, la famille du malade. Comment il faut aborder les situations, comment ça se passe dans la vie de tous les jours et surtout la relation et la distance qu'on doit mettre avec la maladie. Ce film est loin d'être larmoyant ou niais, c'est juste une gifle qu'on reçoit, parce que c'est fort, parce que ça nous touche, et surtout parce qu'on se dit, qu'est-ce que je ferais moi, à la place de Diane ? 

Je ne vous cache pas que ce film est extrêmement dur, certaines scènes prennent à la gorge, et on se sent acteur nous-mêmes, un peu dépassés, un peu perdus devant ce qui se déroule sous nos yeux. Je suis contente de l'avoir vu accompagnée.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages, notamment à Diane, même si je ne sais pas si on peut dire que c'est le personnage principal du film, tant Steve prend une large place. J'ai aimé la façon dont elle parlait, toujours très franche, et parfaitement résolue. Certains dialogues sont vraiment amusants, et on sent qu'elle a de la complicité avec son enfant. 
Le personnage de Steve, son fils, m'a beaucoup ému. J'avais envie de le prendre dans mes bras, de lui dire que j'étais là pour lui . Et je n'ai pas du tout peur de me faire frapper, j'ai passé mon été à recevoir des coups avec les gamins cet été ( voir mon article sur l'animation ). 

Au final, j'aimerais beaucoup retourner voir ce film, et c'est certain que je vais l'acheter quand il sortira. Je comprends qu'il ait eu un prix à Cannes, et je remercie très fort Xavier Dolan pour ce beau travail. 

samedi 18 octobre 2014

Le grand départ

Ma mamie vient de mourir presque dans mes bras. Cette nuit, comme ça.
Rien ne laissait présager cela, elle a fait un AVC on pense. Je lui ai tenu la main jusqu'à ce que les pompiers arrivent, en lui répétant qui on était, qu'on était là pour elle et qu'on ne la laisserait pas tomber et surtout que ça irait mieux.
Elle a fait un arrêt avant que le médecin du Samu arrive, et ils ont jugé que ce n'était pas utile de la réanimer, elle était en arrêt depuis 5 mn, elle aurait eu trop de dommages mentaux, son cerveau était presque totalement détruit.
Les médecins sont restés jusqu'à ce que l'activité électrique de son corps s'arrête. J'ai vu les pompiers partir, le médecin aussi, on a eu des explications sur la marche à suivre, et puis on est resté comme ça, tous les trois, ma maman, mon petit frère et moi.



On a choisi de vivre avec elle, parce que mon papi est décédé quand j'avais 5 ans, et puis ma mamie s'est retrouvée toute seule on ne pouvait pas la laisser comme ça elle n'était pas autonome et on ne voulait surtout pas la placer dans un mouroir.
Cela faisait 15 ans que je vivais avec elle. Pour mon petit frère , ça représente tout sa vie, c'est lui qui me l'a dit.
15 ans de fous rires, d'engueulades parfois et il ne faut pas seulement garder les bons moments, il faut garder l'ensemble. Ce n'était pas rose tous les jours, mais on a fait ce qu'on a pu, on a été là. On voulait qu'elle finisse ces jours dans sa maison, entourée des gens qu'elle aimait. On n'a pas toujours été très conciliant, parfois dur peut-être surtout quand il fallait la priver de sel au moment du repas. Mais on a été là, on n'a pas de regrets à avoir, on a fait ce qu'il a fallu. Et je pense qu'elle a dû le comprendre hier, quand elle a vu que ses deux petits enfants lui tenaient la main.

Je me rends compte que je n'ai pas toujours été une petite-fille sympa, je lui ai souvent mal parlé, et puis je ne lui ai jamais dit je t'aime. Mais ma maman m'a dit hier qu'elle savait très bien que j'avais bon fond, c'est elle qui m'a élevé.

Comme vous le savez je suis déjà en pleine dépression, et j'ai très peur de lâcher, de ne pas pouvoir physiquement et mentalement. Il faut que je tienne parce que je suis courageuse, et que ça n'est pas ça qui va m'arrêter. Elle aurait été super fière d'avoir une petite fille orthophoniste.

Elle va me manquer, je pense qu'elle me manque déjà. Hier elle était là à me demander comment ça allait, elle avait son pull, le même qui est resté poser sur le fauteuil. Et aujourd'hui, on est allé aux pompes funèbres pour choisir la couleur de son cercueil. C'est triste la vie, c'est injuste. Mais on savait que ça allait arriver un jour ou l'autre de toute façon.

vendredi 17 octobre 2014

Cette maladie dont on parle si peu...

Aujourd'hui j'aimerais aborder un sujet plutôt épineux, vous donner mon avis puisque ça me concerne, et en même temps dissiper pas mal de malentendus sur la question. Je vais essayer d'être claire mais je ne dis en aucun cas que je vais parler en tant que grande spécialiste.

Selon wikipédia : Le trouble bipolaire, ou trouble maniaco-dépressif1, est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeurdéfinie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant entre des périodes d'élévation de l'humeur ou d'irritabilité (manie ou dans sa forme moins sévère d'hypomanie), des périodes de dépression et des périodes d'humeur normale (euthymie).



En général, quand je dis que je suis bipolaire, on me dit ha oui tu es lunatique ! Je vois totalement ce que c'est ! 
La bipolarité est une maladie, tandis qu'être lunatique est un trait de caractère, ce sont deux choses bien distinctes. On peut très bien être lunatique et ne pas être bipolaire.
Quelqu'un de lunatique changera de comportement d'un jour sur l'autre, tandis que le bipolaire aura des changements d'humeur, mais beaucoup plus profond, et qui seront caractérisés par des phases plus ou moins longues, des semaines, des mois parfois des années. 

Les causes de la bipolarité peuvent être multiples, et tirent le plus souvent leur source de l'histoire de la personne, de son passé ou d'un événement choc qui a perturbé ou bouleversé la vie. 

J'ai fait ma première crise lors d'un stage Bafa que je n'ai pas obtenu. Parler de la construction d'une personne, de son éducation, d'où elle vient et ses racines m'a totalement bouleversé, surtout qu'il y avait une fille également adoptée qui avait eu la chance de retrouver sa famille biologique, voeux le plus cher dans ma vie. Ça m'a totalement retourné de parler de comment j'avais été élevé, de ce que j'avais reçu, de comment j'abordais l'enfance. Résultat j'ai commencé à avoir un comportement très bizarre, j'ai changé du tout au tout en une semaine. Au début du stage j'allais vraiment beaucoup vers les autres, je parlais à tout le monde, et à la fin je ne pouvais même plus manger si quelqu'un me regardait. Je fumais comme un pompier, je buvais café sur café, je restais tard toute seule, je n'avais plus aucun sens de l'orientation et j'ai perdu beaucoup d'affaires et cassé beaucoup de choses. 
Au final, j'ai même eu des hallucinations, et j'ai été interné par ma mère dès que j'ai eu fini ce stage chaotique. J'ai d'abord été interné chez les enfants car j'étais mineure et ils ont estimé que j'avais la maturité pour aller chez les adultes. J'en fais encore des cauchemars parfois. 


J'ai fait ma seconde crise un an après la première. J'avais 18 ans. Cela faisait 10 mois que j'étais avec un garçon, et ça n'allait plus très bien, ça sentait la fin et je devais partir faire mes études à Nancy. Comme on peut s'en douter, il a utilisé le prétexte de la distance pour me dire qu'il fallait que ça s'arrête là. Et il m'a laissé comme ça, j'étais loin de ma famille, je ne rentrais qu'aux vacances d'octobre, on était début septembre, je n'avais personne pour me soutenir. Je suis sortie pour me changer les idées du coup, j'allais aux musées, au resto, mais aussi en boîte et dans des bars pas très recommandables. Je rencontrais du monde, mais pas des personnes de confiance, des coups d'un soir, des gens de passage. Et puis j'ai fait des choses totalement inconsidérées, dont je n'ose même pas parler ici tellement j'en ai honte. Bref, dure période, ma maman est venue me chercher d'Orléans à Nancy, m'a trouvé sur une grande place, toute seule, dans un état totalement second, avec l'aide de la police. 
J'ai été hospitalisé de mon propre chef cette fois-ci, parce que je sentais bien que j'allais mal, que j'avais besoin d'être remise sur les rails, et j'avais cruellement besoin qu'on s'occupe de moi. Qu'on me chouchoute, qu'on me bichonne. J'avais perdu 15 kilos en un mois, je rentrais dans du 14 ans, moi qui faisait d'habitude une taille 42. J'étais dans un sale état, et pourtant je me trouvais bien toute maigre, je trouvais ça jolie. Je crois que c'est depuis ce moment aussi que je rechigne à perdre des kilos parce que ça me rappellera trop cette époque de ma vie. 

Au final, je ne regrette pas du tout d'être allée en hôpital psychiatrique, je sais que ça m'a beaucoup aidé, et surtout que j'en avais besoin. C'est déjà grand de le reconnaître. 

Il y a beaucoup de préjugés sur cette maladie. 
Par exemple, beaucoup croient que ce n'est pas une maladie, pas une vraie maladie. Ou bien que c'est une maladie de chochotte pour les gens qui s'inventent des vies et qui s'ennuient de la leur. Ou une maladie de riche.
C'est une maladie due à une mauvaise chimie dans le cerveau, un mauvais échange qui se fait et qui dérègle des choses à l'intérieur. C'est vraiment une maladie, il y a des médicaments à prendre tous les jours jusqu'à la fin de notre vie.  Ils ne peuvent pas guérir, parce qu'on sait qu'on sera toujours malade, mais ils peuvent prévenir les crises, pour qu'on intervienne avant le burn out. Ils peuvent aussi shooter beaucoup. A l'hôpital c'est ce que les médecins te donnent en premier pour ne pas que tu te rendes comptes de l'endroit où tu es. J'étais totalement perdue, je planais à dix mille, et j'essayais d'ouvrir toutes les portes. Il y avait des patients qui m'induisaient en erreur en plus en me disant qu'il y avait des gens qui m'attendaient quelque part. C'était affreux, je me sentais piégée et emprisonnée. Depuis je sais vraiment ce que c'est la liberté et j'en profite.


On pense aussi que c'est une maladie qui va passer, juste comme un grippe, une passade. Ça ira mieux demain les gens pensent. Mais non ça ne va pas demain, pas forcément. On peut avoir des jours où on ne peut pas se lever, simplement parce que ça va mal , et que ça nous atteint physiquement. La douleur n'est pas seulement mentale, elle est également physique. Ce n'est pas un caprice, loin de là , on aimerait pouvoir être vaillant, mais il y a des jours où on ne peut pas faire autrement.
On a juste des stades où ça va mieux, pas forcément bien mais mieux. Et on sait que c'est une maladie qui nous suivra tout au long de notre vie, c'est ce qui rend la chose difficile, le fait d'accepter et de se dire que l'on ne guérira jamais. On peut juste vivre mieux avec.

La bipolarité a aussi un aspect centre du monde. Les bipolaires ont besoin d'affection, d'attention, leur vie entière est un spectacle. C'est parfois cool pour nous mais ça peut être vite soulant pour notre entourage, qui peut se lasser de nos frasques diverses...

Le taux de suicide est extrêmement élevé chez les bipolaires, de 10 à 15%. C'est alarmant, et c'est pour cela qu'il faut toujours avoir un oeil sur une personne bipolaire, ne jamais la laisser seule et souvent lui demander comment elle va, de parler d'elle etc...
J'ai eu des envies de suicide, j'ai frôlé la tentative à plusieurs reprises. Mais il y a toujours un petit quelque chose qui m'a arrêté, qui m'a fait me dire, peut-être que la vie me réserve de bonnes surprises et que je ne suis pas si nulle que ça.

J'espère ne pas vous avoir trop barbé avec cet article, mais il était important pour moi de l'écrire. J'espère également qu'il vous aura intéressé...