samedi 31 mai 2014

Coucou Charlotte !

Oui, si tu t'appelles Charlotte, je te salue, mais là n'est pas le sujet réel de l'article...
Chez moi on a une expression pour dire que c'est la mauvaise période du mois, on dit que c'est Charlotte. Pourquoi ce prénom ? Je ne sais pas. On peut dire aussi que les anglais arrivent, c'est peut-être cette expression que tu connais mieux.


La mauvaise période du mois, cette petite garce qui se pointe pile au moment où tu avais prévu un séjour romantique avec l'amoureux. Celui-là même qui te massera le ventre le soir et qui te fera chauffer une bouillotte en espérant quand même une partie de jambes en l'air endiablée le jour suivant ( si c'est fini ! ).

Elles arrivent toujours au moment moment, quand tu dors, quand tu es dans le bus et que tu n'as rien prévu, quand tu es en cours... Et y a plusieurs indices pour repérer une fille pas enceinte ce mois-ci !

Quand j'ai mes règles rien ne va, je vois tout en noir, je suis très irritable. Je suis à prendre à rebrousse poil, tout m'énerve, je ne sais pas me mesurer j'ai envie d'exploser à la moindre remarque.

D'un autre côté je suis super sensible, et je peux pleurer juste parce que j'ai regardé des vidéos de bébés chats tout l'apres-midi ( ma grande passion ). Ou bien me mater toute la saison des frères scott et pleurer encore et encore.

Pendant cette période, il m'arrive souvent de fourmiller d'idées, je veux refaire le monde. Puisque je ne peux pas aller à la piscine, et bien je vais faire du tri, relire mes journaux intimes, me dessiner une nouvelle robe.

Je ne sais pas vous, mais j'ai souvent les hormones en folie quand je ne peux pas faire de galipettes ! Est-ce que c'est juste moi ? 

Cette sensation totalement désagréable quand tu te lèves après un long moment et que ça " coule " d'un coup. Tu sais très bien ce que je veux dire ne mens pas.

Le phénomène de la CUP. Mais whaat ? Je ne sais déjà pas mettre de tampons, impossible de me mettre un aussi gros volume dans le frifri ! 

Le pire dans les règles, c'est que c'est cyclique, ça revient tous les mois ! Tu te dis que tu en as fini pour le mois et ça revient plus vite que tu ne le penses.

J'ai envie de partager une anecdote avec vous. Bon sur le coup c'était pas très drôle mais après j'en ai bien rigolé ! J'étais dans le bus, et je n'avais rien prévu... Et Charlotte est arrivée... j'avais un jean plutôt sombre, mais je ne voulais pas courir le risque d'avoir une énorme tache qui montrerait au monde entier le desespoir de ma situation ! J'ai donc mis mon manteau sur moi, pour me cacher, et j'ai mis la seule chose que j'avais sous la main. Un mouchoir. A l'eucalyptus. Tu vois le blême. Le feu dans ma culotte. 

J'espère que cette petite anecdote ne t'auras pas choqué ! 

Et toi, tu es dans quel état quand c'est le débarquement dans ta culotte ? 


Tirer un trait.

Parfois il est difficile d'abandonner quelque chose. De se dire, je m'en vais, je pars, je suis mieux comme ça, j'ai besoin de ça pour avancer. Aujourd'hui j'ai tiré un trait. J'ai viré mon ex de facebook. Une petite victoire qu'il m'a été pourtant difficile de conquérir.

C'est compliqué de se dire que la personne qu'on a aimé, n'est aujourd'hui pour nous qu'un simple inconnu. Quelqu'un qu'on croise dans son fil d'actualités, des amis communs qu'on ne voit plus et la nouvelle petite amie qu'on a envie d'étrangler. J'ai fait le choix de le quitter, de le quitter vraiment, enfin. Au bout de deux ans, il était peut-être temps. Je me suis rendue compte que j'étais devenue plus attachée à mes souvenirs qu'à la personne en elle-même. Je garde les instants, et j'oublie la personne, qui ne m'intéresse plus du tout à présent.



C'est peut-être un acte égoïste, mais de toute façon, j'ai l'impression que cela ne l'a pas plus affecté que ça, de savoir que je décidais de partir, de le rayer totalement de ma vie. Est-ce que je vais lui manquer ? Sûrement pas. Il est bien trop occupé avec sa nouvelle vie, sa nouvelle copine, ses nouveaux bonheurs. J'ai d'ailleurs appris ce soir qu'il m'avait remplacé en même pas deux semaines. C'est peut-être cette révélation qui a accentué ma décision.

Mais je me sens plus légère, je peux avancer, je n'ai plus cette ombre qui plane, je n'ai plus cette envie d'aller regarder sur son mur ! C'était nécessaire de toute façon, je n'allais pas continuer à m'accrocher comme ça à une ombre fugace, détentrice d'un passé déjà presque oublié.

Finalement, je me rends compte que de l'avoir garder comme ça, ça m'a empêché de totalement passer à autre chose, j'avais toujours ce regard, un peu mélancolique, en le voyant dans mes publications. Et quand je lui parlais, j'avais parfois juste envie d'entendre que je lui manquais. Nos petits souvenirs m'ont éreinté le coeur, les photos avec lui ne jaunissent pas mais pourrissent quelque part dans une boîte poussiéreuse. Je ne sais pas s'il m'a rendu plus heureuse que triste. Au final, il faut vivre les choses en leur temps, et s'en donner justement du temps. Pour accepter, pour se consoler, mais surtout pour oublier.

Je reconnais, on a eu de bons moments ensemble. Des instants fugaces, doux mais pourtant éphémères. Mais je lui dis Adieu, adieu et merci d'avoir fait parti de ma vie. Je ne compte plus, je suis loin déjà. Je fais mon petit bonhomme de chemin avec l'amoureux, il a besoin d'avoir toute mon attention, et je veux m'investir totalement dans ce nouveau livre déjà bien rempli !



vendredi 30 mai 2014

Une émotion = une série

Je réponds aux tags simultanés de beawriter et le journal d'une fan  qui consiste à associer 7 émotions à 7 séries !

La nostalgie :


Une série qui m'a marqué grâce à son générique plutôt rythmé ! Les débuts d'un mec à suivre !

La complicité : 




C'est cette série qui m'a donné envie d'aller à l'internat, l'histoire était plutôt bateau mais cette bande de jeunes était quand même sympathique ! 

La peur :



Je n'ai vu que peu d'épisodes de cette série, le premier m'a en effet bien marqué. Quand je pense que certains regardent american horror story je ne sais pas comment ils font ! 

L'amour : 


Cette famille avait ses hauts et ses bas et était un peu le cliché de la famille parfaite mais je me sentais pleine d'amour en les regardant démêler leurs problèmes !


Le pouvoir : 


C'est l'amoureux qui m'a fait découvrir cette série, plutôt bien construite elle parle de politique et de tous les petits complots !

La stupeur :


Cette série m'a longtemps fait rêver ! Et quand j'ai appris qui était réellement Gossip Girl je suis restée bien deux minutes bouche bée histoire de bien comprendre et de reprendre tout du début !

L'amusement : 


Je suis tombée amoureuse de cette série, elle est vraiment très drôle et il m'arrive de vraiment beaucoup rire quand je la regarde ! 


Je tag à mon tour 7 blogpotes : 

Manon ( parce que c'est son anniversaire aujourd'hui ! )






jeudi 29 mai 2014

La soumission par abnégation

Je veux bien être celle qui est à l'écoute, celle qu'on n'invite pas toujours, celle qui répond au téléphone à deux heures du matin. J'accepte aussi d'être celle qu'on oublie, peut-être par négligence, celle qu'on ne rappelle pas forcément.
Je veux bien être l'amie de dépannage, l'amie de passage, celle qu'on garde pour une période de la vie. Je peux aussi être la confidente que tu as toujours cherché, et répondre à tes questions les plus saugrenues.

Je veux bien être l'amante, l'amoureuse, la petite amie, celle qu'on chérit et qu'on serre un peu trop au moment de partir. Je peux donner bien plus d'amour que tu ne le penses. Mais y a des moments où j'ai mes coups de colères, où je boude pour un rien.

Je veux bien être beaucoup de choses, accepter de parfois perdre, de faire des erreurs. Mais cette tendance à être un peu " soumise " me pèse un peu plus avec le temps qui passe. J'ai des envies d'envoyer des messages assassins à certaines personnes qui m'avaient promis qu'elles seraient là quand ça n'irait pas et qui , le jour j, étaient aux abonnées absents.

Je ne suis pas souvent invitée à des fêtes, peut-être parce que mes amis actuels ne sont pas très fêtards ou bien juste parce que je ne suis pas assez intéressante. Ma dernière vraie bringue remonte à tout juste un an. Pourtant, j'ai de la conversation, je peux même me montrer pleine d'humour si l'occasion se présente.

Je veux bien répondre tard au téléphone, te consoler si ça ne va pas. Mais en retour, je commence à me dire qu'il faudrait que tu me répondes quand je te dis que mon oreiller est mouillé de larmes. Ça serait un juste retour des choses, tu ne crois pas ?

Pour ce qui est d'être l'amie de passage, je sais très bien que ce n'est qu'une sorte de dépannage d'amitié, que tu me vireras une fois que tu auras quitté la région pour ton travail. Mais je sais qu'une discussion autour d'un café peut faire du bien, alors je veux bien acheter un ticket de tram juste pour te faire rire. Cette amitié-là me convient, parce que je sais à quoi m'attendre.

Etre l'amoureuse je sais bien faire, je sais bien jouer mon rôle même si je câline un peu trop. Seulement, il faut aussi que tu acceptes mes petites bêtises, c'est le lot quotidien. Mes humeurs sont changeantes, et tu sais pourquoi. Je suis bipolaire, aime-moi, et surtout accepte-moi.

Il faudrait que je me rebelle un peu, que j'arrête d'être aussi gentille, aussi pleine de bonnes volontés envers les autres. Ils ne me le rendent pas de toute façon.


mardi 27 mai 2014

Mon rapport à la nourriture

J'ai toujours aimé manger, et jusqu'à mon adolescence, ce n'était pas un réel problème pour moi. J'ai pris l'habitude, dès l'enfance, de goûter à tout, peu importe l'apparence du plat. Du coup, forcément, j'aime des choses que peu de personnes aime, comme le brocolis ou le gratin de choux-fleur.



J'ai toujours eu une préférence pour les crudités, tomates concombres et maïs font bon ménage en salade. Avec le temps j'ai appris à apprécier la viande, et je la mange souvent bleue au restaurant.

J'ai parlé de mon rapport à la nourriture avec mon psychiatre ainsi qu'avec ma diététicienne. Comme j'aime l'abondance et que j'aime bien me resservir, ils en sont arrivés à une conclusion plutôt simple : je mange pour me " remplir " , mais également pour combler un manque. Manque de quoi , je ne savais pas, mais aujourd'hui je pense avoir pu réfléchir à la question.

Il y a eu une période dans ma vie, où rien d'autre que la nourriture pouvait me faire plaisir. Il n'y avait que lorsque je mangeais que je me sentais comblée et heureuse. Ma vie ne me paraissait pas intéressante, je ne ressentais ce plaisir si particulier qu'au cours des repas. C'était d'un triste ! Et puis il y a eu du changement, j'ai repris mes études, j'ai rencontré de nouvelles amies et l'amoureux et depuis j'ai d'autres raisons d'être heureuse.

Il faut savoir que plus jeune, j'ai souffert de la famine, je suis issue d'un pays du tiers monde où l'alimentation fait souvent défaut. Alors ce besoin " primaire " vient peut-être de là, ce besoin d'amasser de la nourriture dans mon assiette, comme un petit écureuil qui a peur de manquer en hiver.

J'aime manger, mais je n'avale pas, je n'ingurgite pas les plats. Je me ressers souvent quand j'ai l'occasion mais je ne suis pas le genre de personne à grignoter en cachette à trois heures du matin. Par contre, oui, je l'avoue, j'use et j'abuse des sauces industrielles, tu sais là, les sauces barbecue, sauce kebab, sauce potatoes... le genre de sauces dont on ne connaît pas la composition.

Même si j'aime manger, je n'aime pas forcément faire la cuisine. L'idée que quelque chose que j'ai préparé toute la matinée soit terminé en à peine dix minutes me fend le coeur. Surtout si c'est pour s'entendre dire que c'est trop sec ou pas assez cuit.


Je fais trois repas par jour, parfois deux quand j'ai la flemme de descendre prendre un petit-déjeuner. Grosse erreur quand on sait que le petit-déjeuner constitue le repas le plus important de la journée ! Je ne goûte pas souvent, et j'ai des périodes où je bois beaucoup de thé. J'ai une très grande préférence pour le salé, et je n'aime pas vraiment les desserts.

Et toi, quel est ton rapport à la nourriture ? Tu manges beaucoup , souvent, de tout ? 

samedi 24 mai 2014

Une relation pleine, qui te rend entière et qui complète ton coeur

Je suis très satisfaite de la relation que je vis actuellement. Elle me rend très heureuse, les gens autour de moi me trouve plus calme, plus posée, plus sage ? Aujourd'hui, je célèbre mes 8 mois avec l'amoureux. Quand je lui ai fait remarquer il m'a dit, plein d'assurance, qu'on allait doucement vers nos un an. Le temps passe vite, et je suis contente de constater que cette relation me permet de passer une vie plus douce, exemptée de manque d'affection et pleine d'amour. Le jour de nos un an, on sabrera le champagne, c'est certain !



Je prie tous les dieux de me laisser continuer à vivre un bonheur pareil. 


Je l'ai rencontré sur internet, sur Adopte plus précisément et je ne pensais pas que ce serait une relation qui me comblerait autant. J'avais un peu peur que ce soit juste un type cherchant une relation d'un soir mais en fait pas du tout. Le sérieux incarné. On s'est rencontré assez vite, moins d'un mois après le premier message. Plus par curiosité que par réelle envie de se voir. Je ne savais pas à quoi m'attendre, et je me suis très vite sentie rassurée étant donné que dès les premières minutes, il m'a dit que je lui plaisais beaucoup.
Nous sommes allées dans un musée en premier, on a un peu partagé sur nos références en art, on a bu un café, on a un peu discuté de notre vie et puis on est allé manger au restaurant. Une calzone pour lui et un tartare pour moi. Tout de suite, il a compris que je n'étais pas le genre de fille qui prend une salade. Puis, on est allé se promener dans un parc, j'avais très envie qu'il me prenne dans ses bras mais je ne voulais pas le brusquer. On est allé faire un autre musée et puis on est retourné au parc. Et là on s'est embrassé. Tout de suite après, il m'a pris la main, je nous ai trouvé adorable.

Et puis les mois se sont succédé , on a fait beaucoup de restaurants, des musées, des petits week-end à Paris, il a été là quand j'ai douté et m'a écouté me plaindre sans rechigner et ça m'a fait beaucoup de bien. 

Au début de notre relation, les 2 premiers mois, j'essayais de ne pas m'attacher, de me dire " si il me quitte demain, ça ne me fera strictement rien ". Et puis peu à peu, le temps a fait son oeuvre et je me suis rendue compte que j'attendais, toujours avec la même ferveur, le moment où on se retrouverait. J'essaye encore de prendre du recul sur cette relation, ne pas me dire que tout est acquis. Cependant, je sais que c'est une relation qui se construit et qui a un avenir, on en parle parfois, par bribes, afin de ne pas s'effrayer. J'ai vraiment l'impression de bâtir, jour après jour, un futur heureux, plein d'espoir avec lui. Alors aujourd'hui, s'il me quittait demain, ça n'aurait plus du tout le même sens. Ça en aurait trop peut-être même.

Pour la première fois de ma vie, je suis avec quelqu'un qui va dans le même sens que moi, qui me considère, il me semble, à ma juste valeur et j'ai vraiment l'impression qu'on s'aime pareillement. L'équité en amour, je n'avais jamais connu.

Toi aussi tu dois connaître ce sentiment, de trop donner et de ne pas assez recevoir. Ça m'a souvent rebuté pour certaines relations et ça me faisait beaucoup de peine de constater qu'à chaque fois, j'étais celle qui aimait trop.

Alors je croise les doigts, je l'aime beaucoup et il me serre très fort. Et on sourit en attendant demain. Ce n'est peut-être pas l'homme de ma vie, mais pour l'instant, c'est bien parti. Il ne demande pas plus que ce qu'il sait qu'il peut obtenir. Et je crois que l'amour c'est ça, c'est exactement ça.



mercredi 21 mai 2014

Les premières fois

Il a des premières fois pour tout. On peut aussi parfois avoir plusieurs premières fois. C'est le cas quand on débute une toute nouvelle relation. Une première fois est souvent synonyme d'échange, de partage et de confiance.



Le premier sms, celui qui marque le début de l'histoire, le petit sms anodin qu'on reçoit le matin et qui dit bonjour mon coeur, bonjour mon ange, tu as bien dormi ? Une attention toute simple et pourtant toute particulière qui réchauffe le coeur. C'est vraiment bon de regarder son portable le matin, non pas pour lire l'heure mais pour guetter ce petit brouillon d'amour du matin. Une petite gourmandise comme ça, pour débuter la journée. On n'accorde pas souvent assez aux petits messages d'amour, qui comme ça, peuvent illuminer la journée.

Le premier bisou, celui dont on se souviendra encore longtemps après parce qu'il a marqué la fin de notre célibat. Et puis aussi parce qu'il était plutôt passionné... ha la fougue des débuts !

Le premier je t'aime. Celui qui marque l'engagement, l'attachement même. Celui qui ancre l'histoire dans le temps, ce je t'aime, on aimerait s'en souvenir plus souvent. C'est la marque du début, de la vraie aventure, du chemin qui s'ouvre sur de nouveaux horizons. Je pense qu'il n'y a pas de bons moments pour le dire, ça se fait comme ça vient, on le dit sincèrement mais très naturellement.

La première fois, la toute nouvelle première fois avec un nouveau partenaire. On se découvre, on se flaire, on s'effleure. C'est difficile de réenclencher les mécanismes de la tendresse. Alors on a peur, on n'est plus très sûre du bon déroulement des choses. D'une importance capitale, cette première fois permet également de lier l'âme au coeur et de lier le coeur au corps. C'est également l'occasion de se remettre en question, qu'est-ce que j'implique quand je fais l'amour ? Mon coeur, mon corps ? Au final, c'est l'harmonie des deux qui fait que c'est bien d'être au chaud dans les bras de quelqu'un, à l'abri du monde extérieur.

La première dispute, celle à laquelle on ne s'attend pas forcément, qui peut arriver sans crier gare pour un sujet sur lequel on ne se serait pas attardé d'habitude. Elle marque un tournant dans la relation, et prouve bien qu'on ne peut pas être d'accord sur tout. De désaccords en désaccords, on peut cependant trouver un compromis. Et les fameuses retrouvailles sur l'oreiller valent bien le coup qu'on s'embête un peu !

La première rencontre des parents, celle à laquelle on se prépare. On se fait tout beau, on prépare peut-être même des sujets dans sa tête, pour ne pas être à court et se montrer intéressant. La première impression qu'on donne aux parents de l'aimé décidera un peu plus tard de l'acceptation dans la sphère familiale, c'est donc le moment de tout donner. Encore pire qu'un entretien d'embauche, le passage devant belle-maman !

Toutes ces premières fois constituent l'âme de la relation selon moi, des petits moments dont il est important de se rappeler dans l'arbre de vos souvenirs communs. Retenez bien qu'on ne peut pas toujours réussir ces premières fois, ce n'est pas un examen avec une note à la fin. J'espère que vos premières fois sont aussi belles que les miennes !

mardi 20 mai 2014

Je pense à toi

A toi qui as oublié de la monnaie pour prendre le bus et qui est obligé de rentrer à pinces, un peu de marche, c'est gratuit et ça fait du bien il paraît !

A toi qui as laissé ouvert la fenêtre cette nuit et qui se retrouve avec des insectes partout, tu le regrettes n'est-ce pas ? Et encore tu n'as pas vu ce splendide bouton sur ta fesse droite !

A toi qui ne trouves pas ton prénom dans les objets souvenirs, ce sentiment de tristesse qui t'envahit quand tu cherches désespérément ton prénom au milieu de tous ces Marie, Paul, Claire...

A toi qui ne sais pas repasser une chemise, et on est nombreux faut pas croire !

A toi qui manges des pâtes tous les soirs parce que tu es étudiant et que le budget étudiant c'est se serrer la ceinture !

A toi qui attends un colis qui n'arrive pas et qui guette le facteur chaque jours comme si c'était le père Noël

A toi qui es toute seule chez toi et qui n'arrive pas à ouvrir le bocal des cornichons/la conserve de petits pois/la boîte de thon. Toque chez ton voisin c'est le moment de faire connaissance !

A toi qui as mis trois alarmes, et qui est quand même en retard au boulot. Il y a un petit farfadet qui fait passer le temps trop vite c'est connu

A toi qui tournes pendant un quart d'heure dans un parking pour retrouver ta voiture. La prochaine fois tu la prends rouge, ou bleu électrique. Ou même prune, c'est chic le prune.

A toi qui te fais arnaquer sur les promos au supermarché. Mais un lot à ce prix-là, ça défiait toute concurrence.

A toi qui es caissière et le client te tend un billet de 50 pour régler deux pommes. Tu vois que les maths à l'école ça sert dans la vraie vie !

A toi qui n'as plus de batterie sur ton téléphone parce que tu joues trop à Candy Crush ou à 2048, ce jeu nous perdra tous !

A toi qui as réussi 2048 justement, je t'admire, sache-le.

A toi qui as son pc/imprimante qui plante et qui a un dossier à rendre le lendemain. Toujours prévoir les imprévus ma grande, fallait le faire avant !

A toi qui vas au restaurant et qu'on place près des toilettes. Soirée sympathique en perspective.

A toi qui passes un examen bientôt et qui n'a toujours pas pris le temps de faire de fiches de révision... Il est un peu tard là.

A toi qui ne compostes pas ton ticket le jour où il y a des contrôleurs. Le destin, le destin !

A toi qui perds de l'argent et qui le retrouve plus tard. C'est un peu comme s'auto faire des cadeaux en fait.

A toi qui ne savais pas que la fête des mères c'était ce week-end et qui va être en panique pour trouver un cadeau. Non ne me remercie pas je t'en prie.

A toi qui as des crampes pendant l'amour, on est tous passé par là !

A toi qui te reçois de la fumée en plein visage en soirée. Le clan des non fumeurs vaincra.

A toi qui ne peux bénéficier de la livraison gratuite sur un site uniquement si ta commande atteint un certain montant. Une excuse pour rajouter quelque chose !

A toi qui passes toute la journée en stilettos et qui a maintenant une carte de fidélité chez compeed. Le panache les filles, le panache !

A toi qui es future maman et qui sent que ces prochains 9 mois vont être de la folie. La capote qu'on t'avait dit, la capote non d'une pipe !

A toi qui parles d'une personne ( en mal tant qu'à faire ) et qui envoie le texto à la personne en question. Ouch comment se justifier après ?



Bref aujourd'hui, j'ai une petite pensée pour toi, la semaine est loin d'être finie, elle ne fait que commencer, alors courage, les petites galères du quotidien sont notre lot à tous !

dimanche 18 mai 2014

Il faut que j'y retourne !

Ces dernières années, j'ai pris pas mal de poids. La maladie, il est vrai, n'a rien arrangé, avec tous ces cachets à prendre à un moment. Mais il y a eu aussi la fatigue, l'envie de ne pas passer trois heures aux fourneaux et le petit budget estudiantin qui ont favorisé cette malheureuse décadence. Eh oui, des pâtes tous les soirs, on change parfois de sauces histoire de dire ! Ma maman m'avait acheté un autocuiseur de compétition et je t'avoue qu'une fois, j'ai fait des endives à la vapeur. Et que c'était pas top. En plus , mon 9m² sentait l'endive c'était insupportable. J'ai dû prendre 5 kilos à la fac, c'est déjà beaucoup...
Je ne faisais pas de sport, j'étais plutôt sédentaire en fait, et puis, je n'avais pas envie d'y aller toute seule. Le gymnase était super loin en plus , bref que d'excuses !

Et les kilos se sont installés, ils sont arrivés avec leur petites papattes et ont posé leur valises. Et aujourd'hui, mon reflet dans le miroir ne me plaît pas du tout. J'ai des périodes où j'ai envie de maigrir, où je fais du sport tous les jours mais il y a toujours un moment où j'arrête mes efforts.


La solution à ce problème a été de voir une diététicienne nutritionniste l'an passé. Elle m'a bien conseillé, mais je restais au même poids, et puis j'avais d'autres problèmes à régler, je voyais mon psy en même temps, j'avais l'impression d'être une bestiole de laboratoire qu'on étudie. J'ai donc arrêté de voir cette diététicienne. Pourtant elle était très motivante, elle me redonnait un peu confiance en moi, et elle m'a assuré que la plupart des française font un bon 40 voir un bon 42 et que je n'avais pas à avoir honte de mes formes. Le 34 n'existe pas quand on devient " femme ".

Petit dessin fait cet après-midi ! 


Aujourd'hui, j'ai grandis, certains problèmes se sont envolés, et je me dis que je vais sûrement retourner la voir. Je garde toujours en tête ces conseils, 45mn de sport minimum tous les deux jours, et je note tout ce que je mange et le sport que je fais. J'ai même installé une application sur mon téléphone qui me donne une courbe de poids et mes progrès. Il ne faut pas que je devienne obsédée par mon poids comme au lycée. J'étais une petite écervelée qui ne mangeait presque rien à chaque repas et qui avait réussi l'exploit de perdre 3 kilos en une semaine... C'était très débile aujourd'hui j'en conviens puisque j'ai fait un malaise en fin de semaine.

Je pense qu'il faut s'accepter tel que l'on est, mais il faut garder en tête qu'on peut toujours s'améliorer. Je m'accepte comme je suis, je me trouve même plutôt pas mal parfois mais mon poids commence à vraiment m'ennuyer. C'est ce petit truc qui m'empêche d'être totalement fière de moi. C'est un blocage, je n'arrive pas à avancer, je reste coincée à un IMC dit de surpoids et quand je ne trouve pas ma taille en magasin, ça me fait de la peine à chaque fois. Est-ce que je suis trop grosse pour cette enseigne ? Je me dis qu'au pire, j'ai toujours ma gentille maman un peu couturière qui me fait parfois quelques vêtements, c'est bien pratique et je me sens un peu comme une star à faire tous ces essayages !

J'ai vraiment du mal avec les régimes, me tenir à une portion qui me paraît minuscule. Ce que j'aime dans mon assiette c'est l'abondance, je suis une vraie gourmande ! Et il y a le problème des restaurants avec l'amoureux ! On aime beaucoup sortir , donc on se fait souvent des restaurants, peut-être 3 par mois, ce qui paraît énorme en fait ! Ma bonne conscience me dit de prendre la salade mais à chaque fois je me retrouve avec un bon tartare de boeuf et des frites maisons... Aucune volonté je vous dis !

J'ai déjà parlé à l'amoureux de mon poids, ça ne le dérange pas, mais il ne serait pas contre l'idée que je perde cette petite bouée disgracieuse... Il m'a dit qu'il ne m'aimerait pas plus si je perdais du poids. Curieusement, ça m'aurait énormément motivée s'il avait dit le contraire ! Mais je suis heureuse qu'il m'aime pour ce que je suis et non pour mes kilos en trop. Et puis c'est confortable les bouées !

jeudi 15 mai 2014

Une ribambelle de nouvelles

Je reviens tout juste d'un salon de l'emploi qui se tenait aujourd'hui au zénith de ma ville. Un concept plutôt agréable et qui donnait des pistes pour un premier emploi. J'ai trouvé plusieurs offres de jobs d'été, j'ai laissé des cv parce qu'on ne sait jamais. Et si je veux mon permis, il faudra bien que j'ai de l'argent ( mais j'en parlerais dans un prochain article ).


Il a fait beau toute la journée, et j'étais accompagnée d'une compagnie bien douce, l'amoureux avait fait le déplacement pour le salon lui aussi et je l'ai attendu pendant qu'il passait de minis entretiens.

Je trouve que ça sent la fin d'année. Je n'ai presque plus de cours, mes amies ne viennent plus à tous, et on bavarde souvent pendant. Ça me rend déjà un peu triste de savoir qu'on tire déjà un trait sur une année, qu'elle est passée si vite et que je n'ai pas fait tout ce que je m'étais résolu de faire. Y a déjà les jupes qui se raccourcissent, les glaces sont en vente et on constate avec joie qu'on ne s'en veut pas d'avoir laissé notre manteau à la maison. D'écharpes, on passe aux foulards, et on a même l'audace d'enlever nos collants.

Je ne sais pas ce que je vais faire pour les vacances, je m'interroge un peu. Je vais sûrement travailler pour payer mon permis et une partie de mon loyer de l'an prochain. Puis si j'ai la chance de travailler assez, j'aimerais beaucoup économiser pour un prochain séjour à Londres ou ailleurs avec l'amoureux pour nos un an qui arrive à grand pas. Il m'a fait d'ailleurs la réflexion qu'on arrivait doucement sur nos 8 mois et qu'il n'avait pas vu le temps passer. L'air de rien ça m'a fait très plaisir, s'il ne voit pas le temps passer, c'est qu'il est bien avec moi. On ne se rendra compte de rien, et demain ça fera 3 ans ensemble !

Et puis si je ne vais pas travailler, je vais sûrement prendre du bon temps chez ma soeur en Bretagne ou partir au Portugal si l'amoureux veut toujours m'y emmener vu qu'il a de la famille là bas. Ça me ferait vraiment plaisir moi, de découvrir une toute autre culture que la mienne, et de vivre à l'heure latine. J'aime bien voyager et découvrir de nouvelles choses, la découverte est l'alliée de la richesse spirituelle selon moi.

Sinon j'ai vraiment envie de continuer à écrire sur ce blog, il me fait vraiment du bien, et je sais à présent que je commence à avoir des lecteurs réguliers, c'est très gratifiant de se savoir lue ! J'ai des idées qui partent dans tous les sens, il faudrait que je mette de l'ordre dans tout ça histoire de ne pas vous perdre en route, fidèles lecteurs et lectrices !

lundi 12 mai 2014

La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs

Je ne suis pas allée en cours aujourd'hui, je ne me sentais pas bien, toute ballonnée. Peut-être un truc que j'ai mangé, j'espère que ça passera... De l'air frais et vivifiant me ferait du bien, si seulement j'habitais près des embruns...



Je ne vais pas régulièrement à la mer, mais à chaque fois c'est un vrai plaisir de la retrouver. J'ai tendance à aller en Vendée car j'ai de la famille de ce côté-ci et quand j'étais plus jeune j'allais en Bretagne en colonie de vacances. Je garde de très bons souvenirs de sorties en mer dans des catamarans sur une mer parfois agitée qui nous surprenait souvent.
Il y a de cela deux ans je suis retournée en Bretagne pour faire un camp itinérant et j'ai pu faire du voilier et du surf, une superbe expérience !

Ce que j'aime avec la mer c'est qu'elle a un côté vraiment apaisant sur moi. Le roulis des vagues, ce bruit si régulier, et puis cette odeur d'embruns qui pique un peu le nez je trouve que c'est un vrai plaisir.

Petite, j'avais un peu peur de la mer, qu'elle m'emporte loin. Et aujourd'hui, mes craintes d'enfant n'ont pas entièrement disparu, l'immensité a tendance à m'effrayer. On ne voit pas le bout, c'est étendu, c'est grand, on peut s'y perdre. Je me souviendrais toujours de ce moment où j'ai senti que je m'éloignais de mes parents, j'avais l'impression que le sol m’entraînait, c'était vraiment l'angoisse. Et puis une vague est arrivée, m'a submergé comme il faut et je me suis retrouvée avec du sable plein la bouche et les oreilles. Encore aujourd'hui, ce souvenir me fait froid dans le dos quand j'y repense.

Ce que j'aime aussi à la mer, c'est qu'il y a plein de choses à faire. Les plus flemmards se contenteront de faire bronzette les lunettes sur le nez, mais moi ce que j'aimais c'était ramasser des coquillages et faire des châteaux de sable avec des ponts levis très élaborés. Ma mère est très douée pour ce genre de chose. Sinon les activités nautiques ont ma préférence, j'aime bien sentir le vent me fouetter le visage. Mais je ne blâme pas les gens qui s'installent sur la plage en sirotant une limonade et en lisant un bon magazine, je le fais aussi quand j'ai envie de déstresser du quotidien citadin si pressant.

Je me souviens, lors de ce camp itinérant particulièrement éreintant, on avait eu la possibilité de dormir sur la plage. Feu de camp, et chamallow grillés, c'était toute une ambiance. J'ai beaucoup aimé m'endormir en contemplant les étoiles. Et les puces de mer ont adoré sautiller et gambader joyeusement dans mon sac de couchage.

Ce que j'aime aussi quand je vais à la mer, et cela ne vous étonnera pas, c'est manger des fruits de mer. C'est à peu près le seul endroit où je m'autorise à en manger, je me dis qu'au moins je suis un peu plus sûre de leur provenance, même si ça ne veut peut-être rien dire. Des moules, des palourdes farcies, de la langoustine ou des bonnes gambas au barbecue, c'est un vrai régal et une ronde des saveurs dans mon petit estomac !



Dans ma famille, on a un rituel quand on arrive à la mer, on va lui dire bonjour. On met un peu les pieds dans l'eau, on prend une photo et on fait la même chose au départ. La remercier d'être si belle et si calme.





dimanche 11 mai 2014

Guide de survie sur les sites de rencontre

Pour répondre à De.Lye ( c'est bon j'ai bien écrit ton pseudo ? ) je fais un article sur les sites de rencontre !



Souvent méconnus et à la réputation peu flatteuse, ils sont pourtant le départ de belles histoires, pour peu qu'on sache s'en servir ! Il n'y pas seulement des gens qui cherchent des plans comme on pourrait le croire, mais des gens très sérieux qui cherchent de belles relations !

Au début, je n'aimais trop le principe des sites de rencontre, ça a un côté un peu désespéré qui me déplaît ! Cela dit, de plus en plus de personnes se rencontrent de cette façon donc ça a tendance à être moins perçu négativement. On force le destin en somme. Et puis on se sent vraiment maître, on choisit, on coche des critères dans la barre de recherche. On réduit l'autre à un produit et je n'aime pas trop cette façon de trier les gens.

Puis on s'habitue, on sait qu'on est nous même choisi selon des critères et au moins, la personne sait déjà ce à quoi on ressemble et nos intérêts pour peu qu'on les ait indiqués.

Adolescente, je m'étais déjà inscrite sur des sites de rencontre, mais c'était plus pour du virtuel, des gens que je côtoyais seulement sur internet et que je savais que je ne rencontrerais jamais. C'était assez intéressant de partager des avis avec des gens qui ne sont pas là pour te juger mais juste pour passer un bon moment.

Et puis je me suis inscrite sur Adopte. J'en entendais parler partout, mes amis avaient trouvé le bonheur parfois et je me disais que moi aussi je pourrais tenter ma chance. Malgré le fait que ce soit un peu une solution de facilité, j'ai franchi le pas !

Comment remplir son profil ? 

Tout d'abord, tu as le choix entre deux types de première approche. Rappelle-toi bien que ton profil sera la première chose, le premier contact que les autres auront de toi. Dans l'idéal il est mieux que ce soit un premier contact agréable.

Tu peux passer pour la fille mystérieuse qui laisse très peu d'informations sur son profil et qui veut laisser planer le doute. Je te le dis tout de suite, les profils très peu remplis ( avec juste une phrase ou tes mensurations ) ne sont pas très consultés, les gens cherchent à en savoir un peu plus sur toi, et les phrases comme " viens me parler si tu veux en savoir plus ... " n'attire pas grand monde.

Tu peux aussi remplir ton profil un maximum, en parlant de tes expériences et de ce que tu aimes. Mais là ça fait un peu étalage de vie, et ça pourrait faire peur je pense. Une nana qui étale autant sa vie ne doit pas être très pudique. De plus, sur le site Adopte, tu peux même remplir une partie sexo que personnellement je n'ai jamais vu remplie.. Là c'est le comble du manque d'intimité. On te demande quelle position tu préfères, ton type de lingerie où si tu aimes les poils. No way ! Remplis le si tu veux exposer ton frifri au monde entier, et pour le même coup passer pour une fille légère.

Le mieux est de remplir ton profil avec parcimonie, mais en laissant des détails essentiels, quel type de relation tu recherches, tes centres d’intérêts, et un court paragraphe te décrivant avec si possible un peu d'humour et pas de fautes d'orthographe. J'ai remarqué que beaucoup utilisent les citations en guise de présentation, je ne sais pas si c'est une bonne chose, moi qui tombe sur ce genre de profil j'aurais plutôt tendance à penser que la personne n'a même pas pris le temps d'écrire sur elle et qu'elle ne doit pas être si interessée que ça...


A qui parler ?

Sur Adopte, il y a le principe plutôt utile des charmes. Si tu plais aux garçons, il t'envoie un charme qui te donne la possibilité d'accepter de lui parler. Ainsi on évite les relous qui spamme toutes les filles du site à coups de messages groupés ( chose courante sur Meetic ! ). Je me rappelle que j'ai accepté très peu de charme, j'avais l'impression de ne plaire qu'à des garçons qui ne me plaisaient pas du tout ! Ce site est bien car on peut vraiment sélectionner à qui on parle et si la personne ne nous plait pas on refuse son charme et il ne se passe rien de plus.

Il y a plusieurs styles de garçons qui sont sur les sites de rencontres. J'en ai répertorié quatre.

Celui qui charme tout ce qui bouge et qui profite de son physique ( plutôt avantageux )
Tu es d'abord flatté qu'un si beau garçon t'ait remarqué. Et puis, en flânant sur son profil tu remarques qu'il a une activité très intense sur le site. De plus, son profil est rempli de phrases toutes faites, de " je vois au feeling " ( si tu es moche c'est mort )  ou de " le plus important c'est l'intérieur " ( j'aime bien les filles qui ont du caractère mais c'est mieux si elles sont jolies ). En regardant ses photos tu remarques qu'elles sont toutes très travaillées, on dirait presque qu'elles sortent du shooting du dernier Vogue. Ca peut être quelqu'un de très sympa, mais vu son activité sur le site , soit il y passe sa vie et c'est un passe temps, soit c'est un coureur de première !

Celui qui se trompe en t'envoyant un charme
Il est plutôt banal mais tu lui trouves un petit charme, alors tu acceptes sa demande. Il est timide, il s'excuse il vient de s'inscrire il t'as envoyé un charme sans faire exprès. En consultant sa page, tu relèves des faits plutôt intéressants, il a des passions originales, il aime même peut-être les mêmes choses que toi. Il semble un peu perdu et ça te touche beaucoup. Mais méfiance, cette technique du petit nouveau tout naïf est peu connue mais très dangereuse, tu t'attendris tu lui envois des messages de plus en plus souvent et au final tu tombes dans ses bras. Et il t'avouera plus tard qu'il recherche juste une amie. Raté.

Celui qui te harcèle
Tu as accepté son charme parce que tu t'ennuyais un peu. En même temps, il t'en a envoyé dix dans la semaine, tu es gentille, tu lui laisses sa chance. Et là c'est la tempête dans ta messagerie ! Il te demande tes passions, le dernier film que tu as vu, il veut tout savoir ! Il a trouvé un site de poèmes romantiques et il t'en envoie régulièrement. Il te parle de ses histoires de coeur qui ont échoué, te confie qu'il n'a plus grande confiance en lui... Un conseil, ne lui donne pas ton numéro de téléphone, à moins de vouloir servir d'épaule consolatrice.

Celui qui cherche un plan
Il est plutôt mignon et tu es contente de charmer enfin quelqu'un de potable. Mais dès le début, il te demande tes mensurations, à quelle heure tu finis de bosser et si tu habites loin de chez lui. Il veut aussi savoir ce que tu recherches sur ce site. L'amour, le vrai ? Il te dit que tu es jeune, que tu as le temps de profiter et qu'il est dispo à ce numéro... Il t'assure que les vraies relations ne commencent qu'après 30 ans et qu'avant il faut jouir de la vie de toutes les manières possibles. Il est plutôt sympa mais ce n'est pas ce que tu recherches... ( à moins que si ? Je ne te juge pas ! )

De quoi parler ?

Une fois que tu as trouvé quelqu'un qui te plaît aussi bien physiquement que mentalement, il est temps d'aborder l'épineux sujet des conversations.

Tout d'abord, je t'invite à te présenter de manière originale, et à remercier la personne qui t'as envoyé un charme, ça ne coûte rien et ça fait plutôt plaisir. Ensuite libre à toi de parler de toi, mais n'oublie pas que l'autre a également son mot à dire, alors laisse lui de la place dans la conversation, pose lui des questions sur ses goûts, ce qu'il aime faire. Mais je t'avoue que tu auras vite épuisé le quota des questions : voici quelques questions qui pourront donner un tout autre atour à la conversation et qui seront des vraies révélateurs de personnalité :

Si tu étais sur une île déserte et que tu ne pouvais emmener que trois objets, lesquels seraient-ce ? 
Si tu étais un super pouvoir tu serais lequel ?
Quand les gens parlent de toi, quels adjectifs reviennent le plus souvent ?
Tu as un mot préféré , pourquoi ?
Si tu devais donner une note à ta vie en ce moment, ça serait sur combien ?

Je laisse faire votre imagination !

Où le rencontrer ?

Une première rencontre, ce n'est pas rien, c'est elle qui définira l'avenir de votre possible relation ensemble. Il vaut donc mieux choisir un lieu accueillant et sympathique. Enfin, exigez que la rencontre soit dans un lieu public, on ne sait jamais qui se cache derrière un écran.

Le café
Ça semble une solution de facilité, mais c'est ce qui est le plus courant et le plus simple.

Le ciné
C'est plutôt un bon choix, mais on le réserve pour les prochaines fois, on ne peut pas trop parler au cinéma... De plus, comme j'imagine qu'il est galant, il vous laissera choisir le film, et il est possible que celui-ci ne soit pas dans ses goûts et qu'il s'ennuie ferme. Il gardera un mauvais souvenir du rendez-vous en ce cas.

Le musée ou l'expo
Ca c'est une vraie bonne idée parce que vous allez pouvoir discuter de ce que vous voyez en même temps que vous marchez. Un premier partage d'avis pour le début d'une relation c'est plutôt encourageant. En plus, vous testerez sa capacité à argumenter et ça c'est vraiment cool.

Le restaurant
Alors là, c'est quitte ou double! Soit la personne vous plaît vraiment et le repas se passe à merveille, soit vous vous ennuyez et vous êtes obligés d'attendre la fin en l'écoutant vous raconter des choses qui ne vous intéresse pas. Et on n'oublie pas une règle simple : la femme ne doit pas toujours se faire inviter ! Même si il refuse, proposer de payer votre part !

Et ensuite ?

Vous avez passé une folle journée avec lui et vous avez l'espoir qu'il ait eu le même sentiment ? Alors revoyez vous ! Oubliez la règle stupide des trois jours, comme quoi il faut attendre trois jours avant de recontacter la personne ! Envoyez lui un message après le rendez-vous pour lui dire que vous avez passé un bon moment et laissez lui le temps de digérer toutes ces émotions. S'il vous donne un rendez-vous la semaine suivante, c'est déjà un pas de fait !

J'espère vous avoir éclairé un peu ! N'hésitez pas à m'inbox en cas d'autres questions !

vendredi 9 mai 2014

Non je ne suis pas folle




Je suis allée voir mon psychiatre aujourd'hui. Cela faisait bien 6 mois qu'on ne s'était pas vu, il m'avait un peu manqué, et pour le coup, j'en avais des choses à lui raconter.

J'aime bien mon psy, parce qu'il est plutôt compréhensif, il m'aide à y voir plus clair. Et il sait rire quand il faut, il est très humain. Je n'oublie pas à quel point il m'a sauvé la vie quand j'étais plus bas que terre.

Il m'a dit qu'il m'avait trouvé beaucoup plus posé, que je parlais avec une aisance nouvelle. Et avec beaucoup de conviction, il m'a assuré que j'allais mieux et que je pourrais réduire le traitement si les choses continuent à aller en ce sens. Il dit qu'il faut laisser le temps à la vie de consolider les choses. Ne pas brusquer les événements.

Avant chaque rendez-vous, je réfléchis à ce que je vais lui dire, l'angle d'attaque des sujets que je vais aborder. J'ai peur de dire un mot à la place d'un autre ou qu'il ne me comprenne pas. Il reste très silencieux parfois, se contentant d'acquiescer au rythme de mes phrases. Il ponctue la discussion de questions, pas aussi simples qu'il n'y paraît.

Tous les jalons que je pose font ma stabilité, c'est ce qu'il m'a assuré. Autant de sécurité autour de moi pour prévenir une possible rechute. Mais je sais que je ne suis plus seule face à la maladie, j'ai ma famille, mon copain, et j'aborde les choses avec beaucoup plus de détachement qu'auparavant.

Au début, j'avais du mal à accepter la maladie, devoir prendre des comprimés tous les jours n'égaye pas vraiment la journée. Et puis c'est devenu une habitude, une routine, je sais que ça me maintient dans une attitude positive, que je ne suis pas sur le fil, que je ne risque rien. J'accepte ma maladie, qui n'en est pas vraiment une au final, et comprend bien toutes les précautions à prendre pour ne pas retourner à l'hôpital.

Je sais que j'ai des gens derrière moi, des gens qui me soutiennent, qui ne comprennent pas forcément la bipolarité mais qui sont là quoi qu'il arrive. Et ça me fait énormément de bien de le savoir.

Les gens ont tendance à considérer d'un regard nouveau les gens qui ont fait un séjour à l'hôpital psychiatrique. Est-ce que la personne en face de moi est folle ? C'est tout de suite la question qui s'impose dans les esprits. Un séjour en hôpital permet de se remettre les idées en place, de se reposer, on s'occupe de vous. Et c'est agréable d'être cajolé quand plus rien n'allait. Dans mon hôpital, j'avais la chance d'avoir accès à une salle de sport et à des activités artistiques comme de la peinture ou des instruments de musique. Cet hôpital ressemblait à un complexe de vacances, sauf que les bâtiments étaient divisés en unités. Allant de la plus grave à la moins grave. Parfois des appels sur les talkie walkie indiquaient qu'il fallait des renforts dans une unité, et ça me faisait un peu peur. Mais j'ai été bien traité et j'ai noué des amitiés, certes éphémères, mais bien réconfortantes sur le moment.

La chose qui m'a frappé dans mon unité c'est que tout se monnayait, s'échangeait, des clopes contre des livres, des disques, de la nourriture. C'était toute une petite société qui se recréait. Et on pouvait voir que moins on avait de choses et plus on était seul.

J'avais la chance d'avoir des visites, ma mère uniquement. C'était réconfortant d'avoir un soutien extérieur en plus du personnel présent sur place. Elle venait toutes les semaines et m'amenait parfois des magazines. C'est à ce moment de ma vie que je me suis le plus sentie être sa fille. On ne parlait pas forcément longtemps, on lisait, on dessinait aussi parfois et je me souviens d'un jour où elle m'a fait toute jolie en me laquant les ongles et en me faisant une jolie tresse.

Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on peut être admis dans un hôpital psychiatrique pour plein de raisons différentes. De la dépression en passant par la tentative de suicide, on peut aussi y croiser des schizophrènes mais ça reste relativement rare dans celui où je suis allée.

J'y suis allée deux fois. La première fois pour un burn out juste après le bac, trop de pression et la seconde fois pour une déprime sévère après une rupture. J'étais tellement dévastée que je ne mangeais plus, faisait mine d'oublier, et j'ai perdu 20 kilos en un mois. J'ai fait peur à ma famille quand ils m'ont retrouvé.


Il ne faut pas négliger les gens autour de nous qui vont mal, on pense qu'ils sont juste tristes et ils font une déprime bien sévère. Parfois c'est dur d'accepter qu'on a besoin de se faire aider, qu'on a besoin d'être écouté ou qu'on nous tende la main. Mais une fois la décision prise et l'acceptation du mal-être ça va déjà mieux. Ne négligez pas les gens qui ont le courage de vous dire qu'ils vont mal, aidez-les, accordez leur un peu de temps, je vous assure que ça les aidera déjà beaucoup.

jeudi 8 mai 2014

Un jour mère, peut-être épouse...

Je reprends une citation de mon précédent article. Un jour mère, peut-être épouse... J'aimerais construire une réflexion toute pertinente sur le sujet. Ce qui va suivre est le fruit de ma pensée, et n'engage que moi bien entendu. Mes réflexions ont été mûrement réfléchi, et même si je n'ai que vingt ans, j'espère que certains d'entre vous y trouveront du sens.

Aujourd'hui, il n'est plus forcément d'usage de se marier pour avoir des enfants. Certains couples se marient avant parce qu'il paraît que ça fait mieux et parce que c'est surtout ancré dans les traditions , d'autres se marient après avoir fait des enfants, ou ne se marient carrément pas. Le mariage reste un choix.

La plupart des filles rêvent d'un mariage en blanc, d'une belle cérémonie. Je dis la plupart car ils restent des filles qui ne sont pas pour le mariage et je ne les oublie pas ! Pour ma part, j'appartiens à la première catégorie de fille, j'ai encore des rêves de princesse dans la tête, de journée rien qu'à moi et de petits fours bien présentés.

Cependant, je ne souhaite pas forcément me marier, si mon compagnon veut bien ce sera avec plaisir, mais sinon je ne considère pas que ce soit une obligation dans le bon déroulement d'une relation. Beaucoup disent qu'on se sent plus unis, plus fort, qu'on est lié à vie par le mariage. Avec beaucoup d'attention j'ai reconsidéré la question, est-ce que j'ai besoin d'un mariage pour me sentir heureuse ?

Pendant longtemps, j'ai pensé que le mariage représentait une sorte d'accomplissement, l'aboutissement d'une relation saine et réfléchie. Evidemment, ça marque d'une pierre blanche une sorte de contrat établi entre deux personnes. Mais au-delà du contrat pur et simple, est-ce que j'ai vraiment besoin de dire " mon mari " quand je parle ? Sincèrement je ne pense pas. Peut-être que je manque de maturité, mais j'ai le sentiment que je n'ai pas ce besoin de me marier. Mon coeur pensera de toute façon " l'homme que j'aime " quoi que je dise.

As-t-on réellement besoin d'un contrat, que de toute façon on peut détruire ? N'est-ce pas simplement pour se rassurer qu'on veut se marier ? Pour se dire que justement on est lié, que rien ni personne ne pourra nous défaire de l'être aimé. Je pense que les gens se marient tout d'abord pour célébrer leur amour mais considère aussi le mariage comme une preuve d'amour. J'ai peut-être une vision négative de la chose, mais je préfère des preuves d'amour toutes simples de temps en temps comme un bouquet de fleurs ou un mot doux chuchoté à l'oreille avant de se coucher plutôt qu'un mariage célébré en grande pompe avec trop d'invités et un divorce à la clé.

Je crois également que le mariage représente l'attachement. Je veux dire... l'attachement aussi bien matériel que sentimental. Si l'on n'est pas marié, l'autre peut partir d'un moment à l'autre, sur un coup de tête, et on n'aura rien à dire. Tout peut se finir du jour au lendemain et c'est ça qui est le plus effrayant. Alors on se rassure, en se disant que le mariage c'est un attachement vraiment matériel, on devra faire des démarches pour se séparer, peut-être que les choses se recolleront entre temps... et puis tous ces papiers, c'est un peu décourageant non ?

Je félicite ceux qui sont mariés ou qui ont pour projet de le faire. C'est un engagement à long terme, c'est important et je pense qu'on ne devrait se marier qu'une seule fois dans sa vie tant l'acte est plein de sens.

Je prends le mariage avec détachement, tout d'abord parce que je suis trop jeune pour y penser réellement, et puis parce que je me suis rendue compte qu'au final, je ne ressentais pas le besoin de me marier. Ce n'est pas un des buts de ma vie. Si on me le propose, bien sûr que j'accepterais mais si je ne me marie pas, je serais quand même très heureuse. Y a mille et une autre façon de prouver qu'on aime quelqu'un.



Par contre, je veux être mère. Vraiment. Et ça, c'est vraiment un de mes buts dans la vie. Quelque chose que j'ai noté sur la liste de mes envies dans un recoin de ma tête. Je ne pourrais pas expliquer cette envie d'avoir des enfants, mais j'ai envie de transmettre quelque chose durablement. J'aurais pu faire professeur tu vas me dire. Oui mais avec tes enfants, tu transmets réellement autre chose. Tu leur donnes une éducation. Des valeurs. Un professeur n'assurera qu'une partie de l'éducation tandis que toi tu te chargeras de son éducation dans son entièreté.

Et c'est une réelle tâche d'être mère. Ça implique beaucoup. Du dévouement, du détachement, de la prévenance, et surtout , beaucoup d'amour. Je ne comprends pas ces enfants qui n'ont jamais été bercé, qui n'ont jamais entendu d'histoire. Le rôle des parents se situe justement dans ces moments. Prévenir les cauchemars quand on berce et stimuler l'imaginaire des rêves au coucher.

Parfois, je ne me sens pas d'être mère. Je veux dire, je trouve que c'est une responsabilité incroyable d'être parent. C'est être responsable d'un autre. Est-ce que je suis déjà bien responsable de moi-même ? Quand je vois que je galère encore à m'habiller parfois, je me dis que je ne suis pas sortie des choux. Et puis, que faire si ça ne colle pas, si je ne m'entends pas avec mes enfants ? Si ils ne deviennent pas ce que je veux qu'ils deviennent. Attends... je m'arrête moi-même. C'est sorti tout seul. On rêve tous d'un idéal pour son enfant. Cependant, il faut bien comprendre que ce n'est pas qu'une extension de nous, ce petit être sera indépendant dès le moment où il naîtra, et il continuera peut-être sa route bien loin des chemins pavés d'or qu'on avait imaginé pour lui. Je pense qu'en tant que parent, on ne doit pas imposer à son enfant un parcours tout tracé, on ne doit pas l'imaginer en tant que. Beaucoup de parents font l'erreur de vouloir formater leurs enfants, en leur imposant des cours d'anglais à peine le biberon posé ou des pseudo goûters informatiques visant à leur donner des notions pour plus tard.

Qui sont ces enfants qu'on veut à tout prix former ? On les considère à tort comme des nouvelles chances, on veut exister à travers nos enfants, reprendre un pan de nos existences et le remodeler. J'ai raté ma chance au conservatoire, peut-être que mon enfant réussira mieux que moi ?

Je me dis que j'ai bien le temps, bébé n'est pas au coin de la rue, mais il reste une idée, certes lointaine, mais une idée quand même.

dimanche 4 mai 2014

Je suis celle qui

Peut-être vous demandez vous qui je suis, peut-être voulez-vous en savoir un peu plus sur moi. Et si ce n'est pas le cas, restez quand même, on est bien ici.



Avant tout aujourd'hui, je suis celle qui a oublié une serviette de bain. Heureusement que B. est là pour me dépanner, quel petit miracle d'avoir une amie pareille ! Je suis souvent étourdie, je ne jette jamais un oeil dans mon sac après l'avoir fait, j'ai un peu trop confiance en moi dans ces moments-là. Alors j'oublie des petits trucs, des broutilles parfois, un tee-shirt chez l'amoureux, un bijou chez une amie, un stylo dans la trousse de ma voisine de classe... Je m'éparpille, et ce dans plusieurs situations. Par exemple mon bureau est un véritable amas de choses et d'autres, beaucoup de papiers, de cours mais aussi des choses qui n'ont pas de rapport, des billets de train, des vernis à ongles, des magazines périmés et un ou deux vêtements. Et mon éparpillement ne s'arrête pas qu'aux choses matérielles, j'ai du mal à me concentrer sur une seule chose à la fois, je fais souvent plusieurs trucs en même temps pour au final changer beaucoup trop de fois d'avis.

Je suis celle qui s'émerveille. J'ai la capacité d'émerveillement d'un enfant de 5 ans. Il y a des moments où tout me semble beau, facile, à portée de main. En rentrant ce soir, y avait un super beau coucher de soleil et je l'ai apprécié de tout mon coeur. De même, il ne m'en faut pas beaucoup pour être surexcitée, tu me mets devant winnie l'ourson, je ne parle plus pendant une heure. Mon côté gamine qui ressurgit. J'aime bien les fêtes foraines, les pommes d'amour et les grosses peluches. Et l'amoureux a tout de suite compris à qui il avait affaire, pour Noël, il m'a offert un Winnie en peluche.

Je suis celle qui s'attendrit en regardant son amoureux. Celle qui se dit qu'elle a bien de la chance, quand même, qu'un type aussi bien que lui veuille bien d'une nana maladroite comme moi. J'aime ses mimiques, ses petits instants de folie et les fois où il m'embrasse très fort, si fort que j'en perds tous mes moyens. Il me surprend tous les jours, et j'aimerais pouvoir être à sa hauteur tous les jours de ma vie. J'aime sa personnalité et je le prends avec ses qualités et ses défauts. Il m'accepte comme je suis et c'est rassurant. Ce que j'aime chez lui c'est qu'il me raisonne, me questionne, argumente, n'est pas tout le temps d'accord avec moi et invoque parfois mille dieux pour me contredire. Sinon à part ça, il aime bien mes gratins dauphinois, moi j'aime quand il est mal rasé et on est très heureux comme ça.

Je suis celle qui doute, celle qui se perd parfois en raisonnement tortueux tout au fond de son lit. Je peux prendre des heures à m'endormir, je retourne le problème dans tous les sens, l'imagine sous un nouvel angle. Et puis je repense à certaines situations, des moments où j'aurai dû haussé le ton et me montrer plus perspicace. Certaines personnes viennent brouiller mon sommeil, me hantent presque. Et je ne peux pas les oublier, parce qu'à un moment où à un autre, elles ont fait partie de ma vie.

Je suis celle qui aime. Beaucoup. De toute ses forces, même si, justement, elle n'en a pas beaucoup. Celle qui aime trop, qu'on n'a pas assez souvent pris dans ses bras, qui l'a peut-être cherché après tout avec son mutisme des mauvais jours. Je suis celle qui crève d'amour, qui voudrait le distribuer par poignées en espérant être aimée pareillement. Quand j'aime je m'implique, je suis l'acteur de mon histoire, au premier rang de ma vie. Je n'aime pas bien, j'aime beaucoup. Et quand je n'aime pas, je déteste. Pas de mesure avec moi.

Je suis une fille, un jour mère, peut-être épouse. J'ai des rêves, j'ai des projets. Je sais bien que je n'arriverais pas à tout et je suis convaincue que j'essayerais de faire de mon mieux quoi qu'il advienne. Je suis consciente de mes échecs, je les assume, je me suis relevée même si ça n'a pas toujours été facile. Je reconnais mes failles je me surpasse tous les jours pour réussir à les évincer. Je sais que je ne suis pas formidable, que je n'ai encore rien accompli de grand et que j'ai tendance à être trop sensible. Mais je crois en moi et je sais que d'autres y croient aussi. Alors ça me pousse, ça me motive à être quelqu'un de bien.


vendredi 2 mai 2014

Sous l'emprise de

A l'heure qu'il est, je sors juste de table, je viens de m'enfiler une plâtrée de spaghettis et j'ai le ventre qui m'arrive aux genoux. Mon copain est à côté de moi, je suis chez lui, on est posé sur son lit et, à vrai dire, il a l'air beaucoup plus intéressé par son jeu vidéo que par moi en petite tenue. Non je rigole, j'ai un pyjama affreux, adieu tout sexyness.

C'est drôle comme parfois, de petites activités toutes simples, prennent l'ascendant sur nous. Nous contrôlent même je dirais parfois. Y a pas des choses qui vous obsèdent pendant une période ?

Un jeu vidéo justement, avec un perso à monter, des compétences à faire évoluer, des niveaux à passer... Une aventure à terminer. Vous vous imaginez à la place du super héros, que dis-je, vous DEVENEZ le super héros. Et dans vos rêves, c'est carrément l'hécatombe, vous séduisez tout ce qui bouge. Pour vous, c'est l'accomplissement !

Un livre, un livre passionnant dont vous n'arrivez pas à vous détachez, vous tournez les pages avec délectation, et un frisson vous parcourt rien qu'à l'idée de déchiffrer la dernière page. Vous imaginez la fin, vous faites des hypothèses, vous êtes vraiment à fond, vous transposez les situations dans votre contexte personnel et vous vous demandez si vous auriez eu les mêmes réactions que les personnages.

Un film, que vous vous repassez en boucle, vous connaissez les répliques par coeur , vous savez même quand débute la musique, à 12:28 précisément. Vous êtes aspirés par ce film, et la musique de celui-ci est même votre réveil matin. Ce n'est pas un film fétiche, c'est plus une façon de vivre à ce niveau-là.

Un sentiment, une émotion, peut-être un problème. Vous y pensez tout le temps, c'est la première pensée au réveil et celle qui vous couche également. C'est peut-être l'amour avec un peu de chance.

Quelqu'un , une personne à laquelle vous pensez tout le temps, à qui vous associez de bons ou de mauvais moments. Elle reste dans votre tête et ne vous quitte plus. Et vous vous surprenez à deux doigts de l'appeler.

Je ne sais pas à partir de quel moment on peut se considérer sous l'emprise de. Est-ce quand cette idée nous prend tout notre temps ou bien quand tout semble tourner autour de cette idée ? Et lorsqu'on est sous l'emprise de, peut-on se définir alors comme accro à ? Je pense en particulier aux accros aux drogues ou à l'alcool, qui se disent que ça fait parti de leur quotidien et qu'il est maintenant trop tard pour faire marche arrière, que ça ne changerait plus rien.



Je pense également aux gens qui réussissent à vous maintenir sous leur emprise, ils sont très forts, vous ne vous doutez pas de la manipulation qu'ils exercent sur vous. Et sans vous en rendre compte, vous rentrez dans un cercle de persuasion, ça devient très difficile de dire non à ce genre de personne. J'ai vécu une de ces emprises, mais d'une façon plus passive. J'étais éperdument amoureuse d'un garçon avec qui je suis finalement sortie pour qu'il me quitte pour une autre. Je restais accrochée à ses messages, à tous les souvenirs que j'avais avec lui, et comme il refusait de me parler de nouveau, c'était un cercle vicieux horrible, j'ai finis par faire une dépression tellement j'en étais malade. J'étais accro à cet ancien lui, j'étais sous l'emprise d'un souvenir.

Et puis finalement, c'est passé, mais ça a pris du temps, j'ai réussi à me défaire un peu de ma mémoire. Aujourd'hui je ne sais pas trop ce qu'il devient, juste qu'il est en couple depuis plus d'un an avec une pouffiasse de la pire espèce. Et ça me suffit.



jeudi 1 mai 2014

Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles

Au premier abord, on se trompe souvent sur moi. Cette année, une fille de ma classe m'a avoué que le premier jour elle pensait que j'étais une pétasse prétentieuse. Pourtant, je ne me souviens pas avoir fait quelconque réflexion ou avoir porté quelque chose de vulgaire ce jour-là. Je dois avoir un minois qui ne revient pas à beaucoup de gens, ou quelque chose de travers qui fait qu'on me voit d'une mauvaise manière.

On pense souvent que je suis prétentieuse parce que je parle beaucoup, je suis très ouverte aux autres. Alors ça ramène tout de suite ce petit côté mademoiselle fait son intéressante. Et comme je suis bavarde, ça n'arrange rien. Pourtant, je n'ai pas un avis sur tout, et je peux me montrer réservée quand il faut.


Je pense que beaucoup trop de gens jugent le physique avant la personnalité lorsqu'ils rencontrent une personne. Après tout, c'est un peu justifié, vu que c'est la première chose qu'on peut voir. La couleur de ses chaussures veut dire que c'est une personne qui se fiche des codes, la façon d'attacher sa veste montre que la personne est ordonnée, le petit ruban dans les cheveux prouve que que la personne est coquette... Tous ces genres de jugements et de psychologie de comptoir je pense que beaucoup y ont affaire tous les jours. 

Mais au-delà du physique, il faudrait voir les mimiques, les petites habitudes chez la personne qu'on rencontre pour la première fois. La façon de s'essuyer la bouche après une mignardise, la mèche de cheveux mise savamment de côté, le ton mesuré quand il vous parle... Autant de petits gestes et d'attentions qui sont beaucoup plus intimes que les atours du physique. Et justement, l'intimité débute là, au moment où vous remarquez des choses que vous devenez la seule à remarquer ! 

Est-ce que vous avez déjà remarquez chez les couples qui sont ensemble depuis longtemps, cette sorte de fusion qu'ils ont, à tous moments ? Ils connaissent l'autre sur le bout des doigts, savent finir les questions et commencer les phrases. Ils n'ont pas besoin de se tenir la main mais ça se voit qu'ils sont ensemble, y a un lien indéfectible qui les unit ! Ils ont leur petites habitudes et s'installent entre eux une sorte de routine du coeur, bien agréable, bien confortable. 

On a tous été jugé, peut-être à tort sur notre physique ou notre façon de nous habiller. Des gens nous ont montré du doigt, parce qu'on ne portait pas les habits à la mode ou que justement, on avait un style trop affirmé. Et à notre tour, on a tous jugé quelqu'un sur ses habits, et on a traité d'hipster tous les barbus à bonnets. Alors ne jetons pas la pierre à ceux qui jugent, puisque nous aussi nous sommes des juges à nos heures perdues ! On remarque quelqu'un dans le tram et selon ses habits on lui invente une vie, une famille, des espoirs et des échecs. Et combien sommes nous encore à nous décaler dans le bus parce que la personne à côté de nous nous semble bizarre, a le bonnet de travers et un short en plein hiver ? 

Pour en revenir à ma petite histoire du début, maintenant la fille qui me pensait pétasse est très amie avec moi, elle a tout simplement appris à me connaître ! D'où l'intérêt de ne pas s'arrêter à la première impression qu'on a d'une personne et de creuser pour comprendre son caractère !