mercredi 4 novembre 2015

Aimer les gens

Je crois que je deviens de plus en plus méfiante. Envers les autres, et même un peu envers moi que je ne reconnais pas dans certains moments.

Les couleurs d'automne me font du bien, elles me réchauffent, et je pense à ma mamie souvent, déjà un an qu'elle est partie, et je n'ai toujours pas eu le courage de remettre mes pieds au cimetière. J'ai un peu honte, mais je n'arrive pas trop à me confronter à ce souvenir mi glacé et mi brûlant. Une famille qui semble unie, unie dans ce genre de moment, et qui s'éparpille et se dissémine juste après.
Et la défunte qu'on évoque en souriant, en se rappelant, et en se disant " ha oui c'est vrai qu'elle..."
On se fait la malle avec des souvenirs ensemble et qui font du bien à la mémoire familiale commune.


J'aime ma famille. Comme tout le monde. Mais peut-être un peu mieux depuis la mort de ma grand-mère. Je suis plutôt froide dans mon attachement à ma mère, et comme elle sait que je suis en sécurité avec mon amoureux qui vit désormais avec moi, il est vrai que je l'appelle de moins souvent. Mais je sais que lorsque que je le fais, c'est toujours avec plaisir, et sans nulle obligation ou devoir quelconque.
Il était peut-être là le changement familial, le déclic. J'envoie un message parce que j'en ai envie, et pas par obligation ou pour ne pas l'inquiéter.
J'ai toujours ma tante qui s'affole quand je l'appelle cela dit. Elle se dit, si elle m'appelle c'est qu'elle a un problème. La faute à l'habitude. Je ne l'appelais que pour lui faire déchiffrer mes relevés de bilan sanguin après mes prises de sang pour le dosage de mon médicament.

J'aime mes amis. Même si je suis beaucoup plus clairvoyante sur leur vraie nature. Cela m'a fait beaucoup de peine de constater que certains attendus au port, ne sont jamais venus, ou ont toujours trouvé des excuses. Quand on aime quelqu'un suffisamment, on prendra le temps. On prendra toujours le temps. On prend bien le temps pour ce qu'on aime, alors pourquoi pas pour ceux ?



J'ai appris à apprécier mes camarades. Malgré tout ce qu'on me dit sur elles, tout ce qu'elles entendent sur moi, ou tout ce que tout le monde dit, je réussis plus ou moins bien à faire la part des choses et à être polie et agréable avec quiconque m'adresse la parole. J'en ai tout de même certaines qui sortent du lot, et que j'apprécie un peu plus.
C'est assez drôle, parce que je semble assez froide ou même neutre quand je suis avec des gens que je n'apprécie pas plus que ça. Mais quand on prend la peine de me découvrir vraiment, on est assez surpris du changement. J'ai choisi de me faire une image lisse et un peu "inintéressante" parce que je n'ai tout simplement pas envie d'avoir de nouveau des problèmes. Essayer d'être gentille et adorable avec tout le monde, ou parler de ce que je fais ( peut-être trop, peut-être mal ) ne m'a apporté que des ennuis l'an passé !
Désormais je m'ouvre aux gens qui le méritent. Et je les trie sur le volet. Sévèrement.

J'aime mon petit ami. Beaucoup. Plus que tout. Et il n'y aurait rien d'autre à dire là-dessus, tant mon histoire d'amour ressemble à celles des livres de contes de fées. Je suis heureuse et je le rends heureux.


En conclusion, je dirais que je vais plutôt bien, même si il y a toujours une ombre un peu triste et un peu grise, une ombre de mauvais jours qui vient embuer celle des jours nouveaux, des jours soleil. Je vais bien parce que j'ai choisi d'exposer mon vrai moi un peu moins, que celle que je suis sur internet ou les réseaux n'est rien en comparaison de la personne brillante, surprenante et agaçante que je peux être quand on me fréquente régulièrement et sincèrement.

lundi 28 septembre 2015

Etre juge ?

On se place souvent en tant que juge, et cela dans bien des situations. Juger des gens c'est facile, c'est accessible, et tout le monde le fait, plus ou moins avec brio et discernement. On appose un jugement, dès qu'on émet un avis sur quelqu'un ou quelque chose. Cela peut aller de " il est canon  " à " c'est vraiment une chagasse ". Et juger quelqu'un, c'est obligatoire, on le fait sans y penser, c'est sans fin et c'est HUMAIN. 


Dans tous les cas, on remarquera que dans nos têtes, on a un jugement au présent, qui se révèle donc pour nous présent dit d'actualité ou d'énonciation  ( là c'est la littéraire qui parle désolée ). C'est vrai que ce serait bizarre de penser " il me semble qu'elle a l'air sympa " ou " on dirait que c'est le même tshirt que moi " . Notre cerveau pose le jugement premier en terme de spontanéité, et le jugement second, qui sera plus réfléchi, en terme d'expérience, mais souvent biaisé par ce méchant jugement préjugeant.

Exemple : Une personne passe dans la rue, et c'est votre voisine. 

Vous allez penser : " J'ai déjà vu cette dame quelque part. ( jugement dit de spontanéité )  Tiens mais oui.... c'est ma voisine ! ( vous la classez donc avec un jugement d'expérience puisque elle est liée à un contexte particulier ) 

On juge tous d'abord au physique... Ne niez pas, ce n'est pas possible autrement. Le premier sens qui parle lorsqu'on voit une personne est la vue. La rencontre est tout d'abord visuelle. Alors on émet un jugement sur le physique, sur l'aspect de la personne. Et c'est normal ! Comment faire autrement puisque nous n'avons pas d'autres indices ? 

Exemple : Une nouvelle camarade arrive dans votre classe. 

Vous allez penser : " Tiens elle est mignonne, j'aime bien son sac ! Et son manteau aussi est pas mal ! 

On donne ici un jugement très superficiel, et certains s'arrêtent juste à cela en rajoutant un jugement que j'appellerais le jugement préjugeant...

Exemple : Un mec vous demande du feu dans la rue et vous gratifie d'un merci en souriant.

Vous allez penser : " Pourquoi il me sourit comme ça ? Je lui ai juste donné du feu hein ! Ca sert à rien de me draguer comme ça et puis j'ai déjà un keum, et le coup du briquet c'est éculé depuis 1000 ans mon gars, change tes platines ! " ( bon, ok, c'est moi qui pense comme ça, je pense pareil dans la vraie vie, et il m'arrive aussi de parler comme ça .... ) 

Bref, on a ici un jugement préjugeant qui juge une attitude, ce qui est un peu plus recherché qu'un jugement physique, mais qui s'embourbe dans les préjugés du gros lourd dragueur, alors que ce mec cherchait juste du feu, qu'il est en couple depuis 5 piges, et qu'il vous a sourit parce qu'il a vu que vous aviez du persil entre les dents.

Compte tenu de mes origines asiatiques, j'ai eu le droit à mille jugements préjugeants, mais là, ça s’apparenterait plus à du racisme de base. La discrimination raciale est facile et méchante, et n'importe quel abruti dans la rue, vous trouvera une blague raciste anti-jaune. ( hey tu saurais pas comment réparer mon iphone, t'en fabriques dans ton pays ! mais qu'est-ce que tu fais encore là ? Y a les nouvelles Nike qui sortent bientôt, va à l'usine ! ) BREF. 

On passe ensuite au jugement qui est le plus intéressant selon moi, et qui explique bien des choses souvent : le jugement que j'appelle contextuel, ou plus facilement jugement par expérience 

C'est celui qu'on introduit souvent dans notre jugement préjugeant sans le savoir ( on en a tous un, ne faites pas les saints ! ) . C'est aussi celui qui est un peu plus réfléchi, et qui explique bien des choses parfois. 

Exemple : Vous allez au supermarché. Il y a votre meilleure amie qui est avec votre ex et qui rigole joyeusement en le zieutant de haut en bas ( limite elle lui mettrait une main aux fesses derrière le rayon petits pois que ça vous étonnerait pas ) . Vous pensez direct " LA PUTE ( ou un petit sobriquet moins vulgaire bien entendu )  ". 

Mais pourquoi penser directement ça ? En plus en un terme erroné puisque votre amie n'a rien d'une prostituée à l'instant présent. On utilise à tort des insultes sans en connaître le sens. 

Vous êtes énervé parce que votre meilleure amie c'est une amie bien spéciale, que vous lui avez confié tout le mal que ce dit ex vous a fait, qu'elle connaît donc votre histoire avec lui et qu'elle le taillait avec vous lors de vos soirées vaudou spécial ex. Là elle le flatte, elle le mate, et vous vous sentez trahie. Elle a abusé de votre confiance, et vous remettez en question toute votre amitié depuis 1995. Est-ce que quand elle m'a dit que j'avais des jolies chaussettes en cm1, c'était pour que je partage mon BN avec elle ? 

Bien entendu, je vais super loin, je suis un peu trop extrême parfois, mais j'espère que vous saisirez la nuance très subtile de ce jugement par expérience. 
Il est ici question de contexte, et de ce que vous avez vécu. Quelqu'un d'extérieur à la scène et à votre histoire personnelle verra juste un couple en train de se former, ou des amis très très proches ou .... ( bon ok, je n'enfonce pas le couteau dans la plaie ) 
Ce jugement est subjectif, puisque aucune autre personne ne pourra avoir la même vision que vous. 

Je crois que j'ai fini avec cet article psychologie de comptoir, qui m'a beaucoup plu à écrire. Les raisons de cette rédaction sont toutes particulières et touchantes pour moi, puisque j'ai souvent été jugé à tort, et souvent très méchamment. On ne sait pas qui est cette personne en face, cette personne à côté de nous dans le bus, cette amie de longue date. Cette personne derrière l'écran. On ne connaît pas son histoire, ni ce qu'elle a vécu. On peut feinter qui on est réellement, on peut mentir, on peut se mentir. On peut être une toute autre personne aux yeux des autres. Et je vous assure que c'est extrêmement facile. 

On m'a jugé beaucoup sur mon physique, sur mon attitude. Et c'était dur. Parce que j'avais le sentiment que ces personnes se trompaient. Ne me connaissaient pas, étaient dans l'erreur. 

Et puis j'ai cessé d'y penser. 

Je sais qui je suis, ce que j'ai vécu et je suis forte de tout ce que j'ai traversé. Etre juge c'est facile, être jugée c'est dur. 



Cette fille-là, assise au fond de la classe ( elle s'exclue toute seule ) , avec ses lunettes de marque ( elle doit être riche ) et ses petits gâteaux ( ça se trouve elle a des problèmes de boulimie ) , cette fille qui ne parle presque à personne dans la classe ( elle fait son asociable, c'est une prétentieuse ) . Qui s'habille bien, qui a du style ( on comprend pourquoi ce n'est pas la tête de classe, elle passe tellement de temps à s'habiller le matin, qu'elle oublie de revoir son cours )  Cette fille c'est moi. 

Pour être digne de juger les gens, il faut d'abord apprendre à les connaître. Et ensuite, on les COMPREND. 


jeudi 24 septembre 2015

Les gens autour

Je me rends compte, au fur et à mesure de la vie, que les gens autour de moi se divisent en plusieurs groupes parfois bien distinguables.

Il y a tout d'abord mes amis et ma famille. Les gens proches qui ont prouvé leur attachement et leur implication dans ma vie. Je leur parle régulièrement, au moins une fois dans le mois ! Et ils pensent à mon anniversaire.  Cependant, les gens en qui j'ai totalement confiance, une confiance aveugle, saine et presque soeur d'abandon, tiennent sur une seule main.


Il y a ensuite les gens qui ont compté, mais par intermittence. Ceux qui ont marqué ma vie d'une façon ou d'une autre. Je mets dans le même sac mes exs, mes exs meilleurs amis ( ça fait beaucoup d'ex ... ) , mon psychiatre. Ce sont des gens qui ne comptent plus aujourd'hui ( pas de la même façon, ou plus du tout ) , mais grâce ou à cause desquels j'ai du faire un changement dans ma vie.

Comme tout le monde, j'ai mon lot de connaissances. Des gens croisés pendant un séjour de vacances, en milieu scolaire, en activités extrascolaires, au cours de voyage. Ce sont des gens que je ne considère pas comme des amis, mais auxquels je peux parler de temps à autre avec un réel plaisir !

Il y a ensuite tout le reste, que j'appelle la masse, des gens que je ne considère pas comme mes amis, ni comme des connaissances, mais qui sont nécessairement présent dans mon cercle de vie, à différentes époques, sans que j'attache une importance quelconque à leur existence. Certains profs, les filles de ma classe par exemple. Dans le lot il y a aussi des personnes bien mal intentionnées et mauvaises, mais comme elles restent dans la masse, elles peuvent bien penser ce qu'elles veulent.

Ce que j'ai compris et retenu de cette classification un peu hasardeuse, c'est que les catégories sont très, voire trop souvent mouvantes. Beaucoup de gens que je considérais comme des amis sont passés au statut de connaissance, voire pire, de " masse ". Et à l'inverse, des gens que je considérais comme connaissance sont devenus des confidents auxquels je parle régulièrement !

J'ai l'impression que la vie c'est un peu comme une foule de gens, de visages qui défilent sans qu'on puisse prendre le temps de les photographier. Aujourd'hui je me souviens des potes de lycée, ceux à qui j'ai dit " oui tu seras à mon mariage ". Les mêmes qui aujourd'hui, ne me parlent plus du tout, et n'ont même pas remarqué mon absence de leur fil d'actualité.

Je me souviens des gens qui m'ont aimé sans doute, des gens qui ont traversé mon existence d'une façon douce et délicieuse. Ceux que j'ai aimé d'un amour sincère laisseront toujours une volute de fumée dans l'âtre délicat de mon coeur.

Je me souviens, je fais le constat de ceux qui restent. Je pense à ma grand-mère qui elle n'est pas restée.



mardi 8 septembre 2015

Karma believer

Je crois au karma. Je crois qu'on a tous ce qu'on mérite, un jour ou l'autre. Ca ne se résume pas à " les méchants seront punis " comme on peut le croire. Je pense qu'il y a aussi une part de " la roue tourne " J'y croyais déjà un peu avant, mais j'y crois surtout parce que c'est en train de m'arriver, ça m'arrive, ça me submerge, ça me tente, et j'ai de la chance.



Ceux qui me suivent depuis le début du blog, savent à quel point j'ai vraiment souffert, galéré, et ce à plusieurs échelles. Bien entendu, la souffrance est somme toute personnelle, et je suis seule juge de ce qui m'a affecté et de ce que j'en ai fait. Compte tenu de ma vie et de la personne que je suis aujourd'hui, je peux dire sans rougir, que je suis plutôt fière de moi.

J'ai aussi compris cela cette année, qui a été non seulement riche d'enseignements mais aussi de rencontres marquantes et touchantes. Certains ont posé leurs bagages le temps de quelques mois, d'autres sont partis plus tôt que prévu, et d'autres encore tiennent fidèlement la barre de ma vie avec moi. Tous ont été des pierres blanches sur le chemin de ma construction personnelle, mais aussi de mon engagement face à mon envie d'aller mieux.

Parce que ça commence par là, se dire, je n'ai plus envie. Stop. J'arrête. Je veux réussir. Je veux me plaire. Je veux être heureuse, et avoir une vie pleine. Pleine de ce que j'ai envie d'en faire. Des envies de sorties, de petit déjeuner au lit, de glande toute la journée en pyjama, de soleil sur la nuque et de promesses tenues. Ce qui importe c'est ce que je fais de ma vie, et ce que j'ai finalement réussi à en faire à présent me convient.

J'ai aussi appris qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde, que tout le monde ne pouvait pas m'apprécier, et je ne leur en veux pas le moins du monde. Chacun a son caractère, ses préférences, et je ne rentre pas forcément dans leurs critères moraux non plus. Je suis peut-être un peu trop bavarde, exubérante ou agitée, mais ceux qui m'aiment et me connaissent m'acceptent comme je suis. Je ne cherche pas à me faire de nouveaux amis, ceux que j'ai me suffisent et je suis assez grande maintenant pour comprendre que les gens ne sont pas tous bien intentionnés.

Je dresse un constat certes utopique, mais je vais mieux. Je ne peux pas le cacher, ni le nier. Ca se voit, ça se sent. Ca s'entend presque. J'avais ouvert ce blog pour parler principalement de ma peine, de mon envie de vivre folle et des pensées quotidiennes. Aujourd'hui, comme je vais beaucoup mieux, j'hésite à le fermer. Est-ce qu'une vie heureuse vous intéresserait de la même façon ?
Je ne vous cache pas que le blog avec mon amoureux me prend énormément de temps également...

Et avec mon amoureux, on est très très heureux, et c'est aussi pour cela que je vais de mieux en mieux. Je sais que plus jamais, au grand jamais, je ne serai seule.

Parce que moi aussi, finalement, j'ai eu ma part du gâteau.


jeudi 30 juillet 2015

La réponse

J'ai fini par trouver la réponse. Je cherchais désespérément un sauveur. Quelqu'un auquel m'accrocher. Quelqu'un qui puisse m'écouter et me comprendre. Sans jamais faillir. Avec toujours cette même envie de me connaître, cette envie d'apprendre tous les jours et de s'émerveiller avec moi sur tous les petits bonheurs qui constituent ma vie.

Et vous savez quoi ? Ce n'est pas mon petit ami... ( avec qui j'ai ouvert un blog très sympa, laissez moi vos mails si vous voulez l'adresse ! )

La réponse, je l'avais sous le nez. Aussi idiot et stupide que cela puisse paraître, la personne était toute trouvée. Elle était toute trouvée parce que c'est moi-même. Ça peut paraître extrêmement prétentieux, ou carrément ridicule, mais je me dis que je me suis sauvée moi-même. Que j'ai appris de mes erreurs, que j'en apprends toujours d'ailleurs, et que j'ai su me corriger toute seule. Je suis bien loin de la gamine perdue, pétasse échouée d'il y a quelques années... Je ne dis pas que je suis devenue quelqu'un de bien, ni que je suis un exemple de sagesse ou de maturité. Je sais juste qui je suis , et pourquoi je le suis. Et je vous jure, ça fait un bien fou.

J'ai perdu énormément de poids avec les événements de cette annnée + le nouveau médicament ! Et ça, je vous jure que ça fait du bien à l'égo. Je recommence à devenir la jolie Romy, la fille qui attire l'attention parce qu'elle rayonne, tout simplement ! ( oui je me lance des fleurs, mais qui m'en lancera aussi bien que moi ? )

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment bien étrange, d'apaisement, de relâchement, de certitude même ? Se dire qu'on est bien là où on est, qu'on a sa place propre et qu'on est fière du chemin parcouru pour atteindre notre petite montagne personnelle. Notre fief, notre royaume, celui où on se sent chez nous, acceptée et respectée.

Je vais bien mieux. Et j'ai l'impression que ce n'est pas qu'une impression ( vous voyez ce que je veux dire ? )

mardi 7 juillet 2015

Et toi, est-ce que t'es mieux ?

Tu es qui ? Tu fais quoi ? Est-ce que tu es devenue importante ? Est-ce que tu gagnes plus que moi ? Et tes enfants... Comment ça, tu n'as pas d'enfants ? Tu es mariée au moins j'espère...

Assez assez assez !

Avec l'âge et comme on grandit et qu'on s'installe " enfin " dans la vie active, on est de plus en plus comparé... Comparé à sa famille, à ses cousines qui ont fait de plus longues ou de meilleures études que soi, comparé à ses amis, qui ont déjà eu leur licence et qui pour certains travaillent déjà...



J'ai 21 ans , je suis encore en études, et comme vous le savez je suis loin d'avoir terminé... Je ne compte pas me marier maintenant, et encore moins avoir des enfants. Beaucoup de mes connaissances, voir de mes anciennes amies, se marient déjà et ont des enfants.
J'ai la grosse impression que le mariage revient à la mode, mais je ne sais pas si ça marchera, surtout qu'on connaît ces statistiques odieuses et terrifiantes qui annoncent qu'un mariage sur deux échoue...

Du coup, dès que je mets une photo de mon copain et moi, j'ai beaucoup de personnes qui me demandent si je vais me marier, ou bien, fait carrément impressionnant , si je suis DEJA mariée. Je leur dis non non, pas maintenant, je finis au moins mes études, et puis on en reparle !

J'ai l'impression un peu étrange que l'on est tous plus ou moins en compétition , même si la plupart ne se l'avoue pas.

Quand on stalke les gens, nos anciens camarades surtout, ou nos chers ex détestés, on est quand même jaloux si ils partent en vacances aux Maldives, ou si ils sont devenus ambassadeurs à l'UNESCO. Et on se dit même parfois, tiens j'aurais dû le garder dans mes contacts, il aurait pu peut-être m'aider pour ce projet-ci, ou cet événement là.

A l'inverse, on est parfois rassuré de constater qu'untel à cette vie là qui ne nous aurait pas plu du tout, et on se dit ouf j'ai échappé à ça ! Encore une fois, tout relève d'une question de choix !

On se juge, on se regarde du coin de l'oeil, en espérant méchamment parfois, que l'autre échoue. Pour se dire " tiens, je suis mieux, je suis bien meilleure..."

J'ai appris une chose cette année, notre bonheur, ce qui fait pourquoi on est heureux, ne dépend que de nous, de notre éducation beaucoup, mais aussi de notre personnalité. La différence est aussi question de tolérance, puisqu'on n'aspire pas forcément tous à la même chose. Certains mettent leur famille en priorité, d'autres les voyages ou bien leur vie professionnelle.

Peut-être qu'avoir une grande famille est ton but, peut-être que faire le tour du monde sera un accomplissement pour toi, ou bien peut-être que tu ne souhaites pas avoir d'enfant et mener une vie riche quand même ! Moi je tiens juste à avoir un travail et à fonder une petite famille et continuer à voir celle que j'ai déjà. Mes rêves ne sont peut-être pas à la hauteur des tiens, peut-être que tu ne les comprends pas, ou peut-être que tu n'en saisis pas les valeurs.

Il faut respecter ce à quoi chacun aspire, mais ne pas nous obliger à vivre les mêmes choses. La comparaison commence là ou la tolérance se termine. Les expériences, l'éducation, la vie en elle-même fait que presque rien n'est comparable...

J'ai eu récemment une amie qui m'a dit, dis donc, ton couple a l'air vraiment top, vous êtes très mignons, j'espère trouver quelque chose comme ça moi aussi, tu as la belle vie ! A cela j'ai juste répondu merci en souriant, et en acquiesçant.

Mais au fond de moi, j'ai pensé très fort, tu sais, ma vie n'a pas été toujours rose, aujourd'hui ça va beaucoup mieux, mais il y a encore 2 ans, j'en étais à un point où j'étais tellement malade que je ne reconnaissais plus ma mère. Comme tout le monde j'ai connu des épreuves qui m'ont renforcé pour la plupart, mais mes faiblesses viennent aussi de mon expérience. Alors oui, maintenant j'ai la belle vie peut-être, j'ai eu un concours très dur à avoir, j'ai un copain vraiment super et une famille soudée et aimante. Mais j'ai galéré avant d'en arriver là. Il ne faut pas juger les gens sur leur bonheur présent, mais sur leurs volonté à se relever des ennuis passés...

Il ne faut pas croire que tout est acquis pour tout le monde, il ne faut pas non plus penser que la vie est facile quand on a plus quelque chose, ou moins de cela. Personne ne connaît un long fleuve tranquille, tôt ou tard, ça frappe, ça cogne. Mais ça peut briller aussi, et cela plus souvent qu'on ne le croit.

Alors c'est ce que je vous souhaite, continuez à briller, mais pour vous, pas pour éblouir les autres ! 

mardi 23 juin 2015

C'est peut-être ça ?

Le sourire que j'ai quand il est là.

 Le coeur qui papillonne, les regards qui protègent et les mains bien liées.

Cette impression d'être rien que nous deux au milieu des autres, ne plus se soucier du temps qui passe, et qui passe toujours trop vite d'ailleurs, mais garder bien en tête que tout ceci n'est que le début. Début un peu moins balbutiant, un peu plus réfléchi et tranquillement pesé... les routes qu'on prend le coeur léger, parce qu'on sait très bien où elles nous mènent.

Cette espace temps étrange, qui se tort et qui défile, et qui ne s'allonge jamais, qui me fait flotter comme dans un rêve. Les contours de la réalité sont décidément si peu perceptibles en sa compagnie. Quand il s'en va, je retombe, je rechute, mes pieds heurtent le sol. La réalité me frappe en pleine figure, et le vent dehors me décoiffe déjà.

Voir les photos et se dire, dis donc, qu'est ce qu'on est beaux, qu'est-ce qu'on a l'air niais, ça se voit tellement qu'on s'aime.




mardi 9 juin 2015

C'est drôle la vie tout de même

Il est temps de faire le bilan de cette année !

Bien entendu, il n'y a pas que du positif, mais il y a tout de même de très bonnes choses. Voyons cela plus en détails...



J'ai rencontré des gens géniaux qui m'ont beaucoup aidé dans les moments un peu moins cools. Je crois de plus en plus à ce proverbe/citation " si tu n'es pas là lors des épreuves, ne compte pas être là pour mes succès".
Certes, je me doute bien que les amitiés que je me suis faite cette année ne dureront pas toutes, mais j'ai su apprécier les instants complices autour d'un verre, les repas partagés et les cigarettes de debrief. Je sais de plus en plus cerner les gens, et ceux en lesquels je peux placer ma confiance et qui seront prêt à m'aider d'une quelconque façon ( même en venant me chercher à la gare pour m'aider avec mes bagages ou en me prêtant du sucre ). Je cerne de mieux en mieux qui sera là plus tard, dans longtemps longtemps, même si ils ne sont pas du genre à donner des nouvelles toutes les semaines.
J'ai appris la différence entre amis et connaissances et considérablement réduit mon cercle proche. Et ça m'a fait un bien fou. Ceux qui veulent des nouvelles demandent, les autres sont libres de m'appeler quand même, je réponds toujours de toute façon.

Je suis beaucoup plus calme qu'avant. Pas au point d'être réservée, mais au point de savoir être discrète, de ne plus rire trop fort ou de poser des questions indiscrètes. J'essaye d'être dans la juste mesure, et j'ai le sourire toujours aussi facile. Il paraîtrait même que je suis quelqu'un de vraiment chouette.
Je sors beaucoup moins, enfin disons que mes sorties sont plus qualitatives que quantitatives. Je mise plus sur une sortie plus chère et où je suis sure de m'amuser plutôt qu'une sortie un peu à l'arrache où je ne sais pas où je vais finir en fin de soirée... Exemple : je préfère une bonne sortie restaurant ciné entre copines que tournées des bars boîte de nuit jusqu'à 5h.

Je suis carrément plus méfiante envers les gens. Certes ce n'est pas toujours agréable mais au moins, j'impose des limites, je ne me dévoile plus au premier abord, je garde des secrets à partager si l'autre en partage aussi. Et au final, tout le monde est gagnant !
Je suis peut-être trop méfiante du coup, mais au vu de mes expériences passées, beaucoup comprennent et n'en tiennent pas vraiment compte.

J'ai perdu 8/10 kg cette année. Mais pas forcément pour les bonnes raisons. Des périodes de stress intense, de changement de traitement, mais aussi de décès et de problèmes familiaux m'ont fait faire des périodes de dépression assez solitaires. D'où mon absence sur le blog parfois. Mais je me sens jolie, je peux reporter des robes, et je sens bien que ça se voit car on me fait beaucoup de compliments. Passer d'un bon 46 à un 42/40 c'est vraiment un exploit. Et du coup, je m'habille avec plaisir et on dirait même parfois que j'ai du style.

Je me suis découvert un véritable talent pour la cuisine. J'aime faire à manger parce que ça me détend, et même si je ne fais encore rien de très très élaboré, mes gratins et mes poélées sont légendaires à la collocation. Et mes invités sont toujours très heureux.
Je passe du temps en cuisine et j'aime ça. Et du coup, je mange carrément mieux et moins. Fini les cordons bleus pâtes tout le temps. J'ai même acheté un brocolis frais cette année ( inutile de dire que je suis super fière ).

Je ne sais pas trop si j'aurais mon année. Un redoublement est possible , et je pense même qu'il serait souhaitable. Avec mes dépressions enchainées cette année, je n'ai pas vraiment eu la tête dans mon trieur. On verra bien les résultats de partiels que je guette la lèvre tremblante ( j'exagère toujours ).

J'ai trouvé comment financer mon permis l'année prochaine. J'ai trouvé du travail chez Center Parcs, où je serai animatrice pour adultes déficients pendant 12 jours.

J'ai un petit ami fabuleux.



lundi 11 mai 2015

Concours Floraqueen

Hep hep hep chers lecteurs, j'ai participé à un concours spécial fête des mères, où j'ai écrit un petit poème pour célébrer ma maman !

Voici mon poème :

Déclaration de tendresse

Maman câlins, maman chagrin
Avec sourires pour s’accomplir
Moi et toi, toi pour moi
Amour toujours, et sans détour
Notre complicité, une grande fierté

Votez pour moi en cliquant ici ! 

Je pourrais peut-être remporter 500euros, de quoi payer enfin mon permis ... ça serait tellement coooooool ! <3 Amour sur vous !

Le lien de la boutique partenaire, qui m'a très gentiment invité à participer à ce concours ... FLORAQUEEN ♥

mercredi 6 mai 2015

Partir... rester... et puis revenir ?

La question est là. Les mots se posent, les mots s'envolent, les mots en disent trop parfois.
Où est-ce que j'ai bien pu passer ?

Est-ce que j'ai fui ? Est-ce que je suis tombée malade ? Est-ce que j'ai refait une dépression ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui est mort ? Est-ce que je n'ai plus le temps ? Est-ce que ... est-ce qu'elle ... est-ce que je ? 

Je suis partie parce que j'avais d'autres choses à faire, la réalité à commencer à devenir vraiment intéressante. Je ne dis pas que je me cachais derrière un écran, même si, il faut le reconnaître, c'est toujours plus facile de se donner une image, de se créer un profil qu'on veut sincère sous de beaux atours et de belles paroles.
J'aime toujours écrire, mais je le fais plus pour moi-même, j'apprends doucement à garder des choses pour moi, à moins révéler, à marcher sur la pointe des pieds alors qu'avant je talonnais lourdement.
Peut-être que j'ai changé, peut-être que j'ai grandi, je n'en sais rien. Ou peut-être suis-je toujours cette même personne immature qui idéalise toujours tout trop vite, et qui vit sa vie comme un roman, qui se crée des histoires là où le plus souvent, il n'est nulle raison d'en créer.

Je ne suis pas certaine d'être une bonne personne. 

Je suis partie parce que ma vie a été occupée ces derniers temps, j'ai eu quelques soucis de santé effectivement, et puis je suis tombée heureuse.
Oui c'est exactement ça, je suis tombée heureuse. Pourquoi toujours les autres, pourquoi jamais moi ? Et puis pourquoi ce ne serait pas mon tour aussi ?

Je me suis rendue compte que le bonheur ça n'intéresse personne, on peut juste dire " je suis contente pour toi, bravo, tu le mérites etc... " Tandis qu'un malheur lui, est nettement plus intéressant, on peut se comparer, se dire qu'on a vécu les mêmes choses, se confier, se remonter le moral.
Un bonheur n'appelle qu'une seule et même réaction. Le malheur en suscite beaucoup plus. C'est peut-être pour ça que je réfléchis beaucoup, que j'essaye de faire fuir les gens aussi et que je casse tous ceux que je touche.

Est-ce qu'on est prédisposé au bonheur ? Est-ce qu'on a tous les mêmes définitions de celui-ci ? Comment est-ce qu'on sait qu'on est heureux ?

Je crois bien que je suis quelqu'un qui vit trop passionnément, donc trop dangereusement aussi. Je tente, je teste beaucoup de choses, juste pour voir si ça marche. Si ça me fait quelque chose, si ça me perturbe, si ça me dérange, si ça me remue, si ça me fait sortir de mes gonds, si ça me fait du bien, si ça m'apaise, si ça me pèse. Je suis beaucoup dans les extrêmes, je l'ai toujours été, même enfant, je suis prédisposée à de grands écarts si on peut dire. Un rien peut me procurer beaucoup de plaisir, tandis que beaucoup d'efforts peuvent me rendre de marbre.

Aujourd'hui, je ne dirais pas que je m'aime, je ne dirais pas non plus que je m'accepte tous les jours. Simplement, y a des fois où je me dis hé, mais c'est pas si mal, tu fais de belles études, tu as des amis qui sont là pour toi, tu as une famille unie, tu as des gens qui t'aiment, et tu as encore milles choses à vivre. Tu as fait beaucoup d'efforts pour arriver jusque là, t'as surmonté beaucoup beaucoup, les gens comprennent pas, ils ne comprendront jamais de toute façon, mais t'as été vachement courageuse dis donc ! On a tous nos problèmes, et je dis pas que les tiens sont plus graves ou plus importants, ou plus touchants, ou plus dramatiques ou bref... non non ils sont à ton échelle et tu es sure que si tu la dépliais totalement tu pourrais aller super loin. Alors voilà, c'est ce qu'il faut faire, se servir de toutes ses erreurs, de toutes ses solutions trouvées en retard ou à l'heure, construire briques par briques une jolie maison faites d'erreurs, d'expériences, mais pleine d'amour et de pardons.

Alors, hé, on est pas si mal dis-moi ?



jeudi 2 avril 2015

Perplexe

La vérité c'est qu'en ce moment, je ne suis pas bien. Je reviens de mon stage en milieu scolaire, qui m'a vraiment fatigué. Je dors beaucoup, je ne fais pas grand chose, je ne suis pas très attentive.
Je ne suis pas très conciliante, pas très aimable non plus, je n'ai pas envie de parler comme à mon habitude et j'ai le regard un peu flou.

Je me sens fade, fade, fade.



Je suis fatiguée de tomber sur des mecs cassos, qui viennent me chercher juste pour s'amuser ou passer le temps. Et qui me font croire des choses auxquelles je crois, parce que je sais plus trop bien à quoi m'accrocher. Je suis fatiguée de voir ma vie défiler comme ça, sans pouvoir vraiment en saisir le sens, je me sens souvent "autre", j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui conduit le train. Je suis fatiguée de ces problèmes d'héritage, je suis fatiguée de me faire du soucis pour les autres, je suis fatiguée d'attendre des messages qui n'arrivent jamais. Et je suis fatiguée de moi-même qui n'arrive pas du tout à bosser, et qui remet sans cesse les choses au lendemain, quitte à veiller tard jusqu'au matin. Et qui du coup à des résultats à la hauteur de ses espérances, c'est à dire pas très hauts.

Lundi dernier, je faisais du rangement, et je ne me suis pas du tout sentie bien. Alors je me suis assise au milieu de mon tapis, j'ai pris une grande inspiration mais j'ai pas bien réussi à pleurer. Non j'ai même carrément pas réussi. Faut dire aussi, que j'avais pas franchement de raisons... enfin je sais pas, mon psychiatre m'a dit hier " et les autres, si ils vivaient votre vie, vous croyez qu'ils s'en sortiraient mieux ? " J'ai l'impression d'être une fille à problèmes, ou de m'inventer des problèmes, ou carrément d'aimer avoir des problèmes. Je donne peut-être de fausses impressions, et je sais que je ne suis pas vraiment appréciée dans ma classe.

Je me suis toujours débrouillée pour qu'il se passe des choses dans ma vie. C'est peut-être un tort. Quand il ne se passe rien, je provoque, je fais en sorte que. Et parfois, ça vire au drame. Parfois seulement.

Récemment encore, quelqu'un m'a déclaré sa flamme. Et là, ça m'a fait vraiment pleurer. Je me suis demandée qui est-ce que j'étais pour mériter d'être aimée, et que j'en voulais pas de son amour, je me punis de je ne sais pas quoi.

Voila voila.

dimanche 15 mars 2015

TAG : 100 questions que personne ne pose

  Je pique ce tag sur chez Girlsworld, parce qu'il me plaît bien ! 
 
 
 
1. Tu dors avec la porte de ta chambre ouverte ou fermée ?
Le plus souvent fermé, je n'aime pas penser qu'on pourrait entrer dans ma chambre comme ça. Mais j'ai toujours une veilleuse et je ferme rarement les volets parce que j'ai peur du noir.

♦ 2. Emportes-tu les échantillons de shampoings et de gels douches des hôtels?
Non…
♦ 3. Tu dors dans un lit bordé ou pas vraiment fait ?
Mon lit est un vrai champ de bataille, donc il n'est pas fait. Pas du tout.
♦ 4. As-tu déjà a volé un panneau dans la rue ?
Jamais.
♦ 5. Utilises-tu des post-it ?
Oui je m'en sers pour faire des prières, j'ai un mur à prières au dessus de mon lit.
 6. Découpes tu des bons de réductions pour finalement ne jamais les utiliser ?
J'ai pas le temps de faire ça, mais je suis toujours impressionnée par les gens qui le font.
♦ 7. Tu préférerais être attaquée par un gros ours ou par une armée d'abeilles?
Un gros ours
♦ 8. As-tu des taches de rousseur ?
Non mais j'aimerais bien, mais ça ferait bizarre comme j'ai la peau mate. Mais je trouve que ça a beaucoup de charme.
♦ 9. Souris-tu sur toutes les photos ? 
Très souvent oui, sinon c'est que je veux me donner un genre !
 10. Quel a été ton plus gros caprice ?
Oh je ne sais pas, j'en ai fait tellement
 11. Comptes-tu les marches que tu montes ?
Non ça ne me vient pas à l'idée.
♦ 12. As-tu déjà fait ta petite commission besoins dans la forêt ?
Comme je faisais beaucoup de randonnée à une époque , forcément.
 
♦ 13. Et la grosse commission ?
HAHAHAH. Oui. 
♦ 14. Danses-tu même s'il n'y a pas de musique ?
Non je trouve ça super bizarre.
♦ 15. Maches-tu le bout de tes stylos et crayons ?
Oui surtout les bics

♦ 16. Avec combien de personne as tu dormi cette semaine ?
2

♦ 17. Quelle taille fait ton lit ?
Chez mes parents j'en ai un king size deux places, et chez moi un une place...
♦ 18. Quelle est ta chanson de la semaine ?
It's not me, it's you- Coconut Records 
♦ 19. Est-ce ok de porter du rose ?
J'en porte rarement, je trouve que c'est une couleur qui ne me va pas...
♦ 20. Regardes-tu encore les dessins animés ?
 Si je tombe dessus par hasard oui, mais je ne les cherche pas.
♦ 21. Quel est ton dernier film vu et que tu as aimé ?
Les nouveaux supers héros !!! Il m'a trop touché, et j'ai presque pleuré oh lalala.

♦ 22. Où cacherais-tu ton trésor si tu en avais un ?
Dans une bibliothèque 
♦ 23. Que bois-tu en mangeant?
De l'eau en général. Ou de la grenadine.
♦ 24. Avec quelle sauce manges-tu tes nuggets ?
Du ketchup parfois. En tout cas je déteste la sauce barbecue.
♦ 25. Quel est ton plat préféré ?
 Gratin dauphinois forever
♦ 26. Quel film pourrais-tu regarder encore et encore et encore aimer ?
 Une éducation. Mon film préféré. 
♦ 27. La dernière personne que tu as embrassé ?
A.

♦ 28. As-tu fais les scouts ?
Non.
♦ 29. Poserais tu dénudée pour des magasines ?
 Ca dépend ce qu'on entend par dénudée... 
 30. Quand étais la dernière fois que tu as écris une lettre sur du papier?
Y a quelques semaines. Pour ma maman.
♦ 31. Sais-tu mettre de l'essence dans une voiture ?
Oui oui , même si je n'ai toujours pas le permis.
♦ 32. As- tu déjà eu un pv pour un excès de vitesse ?
Non mais je pense qu'il est très probable que ça m'arrive.
♦ 33. Tombé en panne d’essence de voiture ?
Jamais.
♦ 34. Ton sandwich préféré ?
 Quelque chose avec du chèvre et du concombre.
♦ 35. La meilleure chose au petit déjeuner ?
 Un café et un verre de jus d'orange.
 36. En principe, à quelle heure vas-tu te coucher ?
 Je suis très irrégulière, donc ça dépend vraiment de mon humeur. Ces derniers temps plutôt vers minuit / une heure du matin. 
♦ 37. Es-tu feignante ?
 Ca dépend pour quoi. 
 38. Quand tu étais petite, en quoi te déguisais-tu pour Halloween ?
 J'ai jamais fêté Halloween. Fête païenne haha !
♦ 39. Quel est ton signe astrologique chinois ?
Singe
♦ 40. Combien de langues peux tu parler ?
4. Français, anglais, italien, et un peu allemand.
♦ 41. Es-tu abonnée à un magasine ?
 Non
♦ 42. Plutôt legos ou dominos ?
Lego
 43. Es-tu têtue ?
Plutôt oui, en général j'ai toujours ce que je veux. Je suis une enfant pourrie gâtée.
♦ 44. Claire Chazal ou Jean pierre pernault ?
Claire !
♦ 45. As-tu déjà regardé des séries à l’eau de rose ?
Très rarement, plus par curiosité que par réelle envie. Je déteste les trucs trop niais. 
♦ 46. As-tu peur du vide ?
Non
♦ 47. Chantes-tu dans la voiture ?
Oui, quand je suis avec ma maman. 
♦ 48. Chantes-tu sous la douche ?
Tout le temps !
♦ 49. Danses- tu dans la voiture ?
Ha bah non.
♦ 50. Utilisé un pistolet ?
Non.
 51. La dernière fois que tu as été photographiée par un photographe ?
Euh, il y a trois ans je crois...
♦ 52. Aimes-tu des comédies musicales ?
Oui!
♦ 53. Noël est-il stressant pour toi ?
Non j'adore Noël, je suis excitée comme tout.
♦ 54. As-tu déjà mangé un pierogi?
Je ne connais pas donc non lol.
 55. Ta tarte aux fruits préférée ?
 J'adore la tarte amandine ( abricots )
♦ 56. Que voulais-tu faire quand tu étais enfant ?
Je voulais devenir archélogogue
 57. Crois-tu aux esprits ?
Oui parce qu'il m'arrive tout le temps des trucs bizarres.
♦ 58. As-tu des impressions de déjà-vu ?
Oui très souvent.
♦ 59. Prends tu des vitamines ?
Non
♦ 60. Portes-tu des pantoufles ?
 Non j'ai pas 80 ans encore...
♦ 61. Un peignoir ?
Non
♦ 62. Que portes-tu pour dormir ?
Un minishort avec des moutons qui dansent ( ?? ) et un tshirt.
♦ 63. Ton premier album reçu ?
Kyo ! 
♦ 64. Carrefour, delhaize ou lidl?
 Je ne sais pas ce qu'est delhaize. Donc carrefour, je ne vais jamais chez Aldi ou Liddl, j'ai pas confiance
♦ 65. Nike ou Adidas?
Nike !
 66. hamburger ou frites ?
Frites, j'arrive pas trop à manger les hamburgers...
♦ 67. Champs de tournesols ou de coquelicots ?
Champs de coquelicots, c’est tellement beau.
♦ 68. Déjà entendu parlé du groupe Très Bien ?
Non
♦ 69. As-tu déjà pris des cours de danse ?
Oui pendant  10 ans en danse classique, et récemment de tango !
♦ 70. Quel métier vois-tu ton futur mari faire ?
Faudrait déjà que je trouve un copain tout court. Soit un truc totalement opposé à moi, genre un artisan ou un artiste, ou un truc bien geek comme webmaster ou infographiste. 
♦ 71. Peux-tu faire des formes bizarres avec ta langue ?
Non et j'avoue que ça me manque dans le vie de tous les jours.
♦ 72. As-tu déjà gagné une coupe ?
Non !
♦ 73. As-tu déjà pleuré de joie ?
Oui,pour mon bac. Et quand j'ai retrouvé ma jumelle.
♦ 74. As-tu un quelconque vinyle ?
Non
♦ 75. As-tu un tourne disque ?
Non.
♦ 76. Brules-tu régulièrement de l'encens ?
Non mais ça m'est déjà arrivé en voiture.
 77. Es-tu déjà tombée amoureuse ?
Oui je crois...
♦ 78. Qui aimerais-tu voir en concert ?
Selah Sue ou 1995
 79. Le dernier album que tu as achté ?
Je ne sais plus, c’est rare que j’en achète.
♦ 80. Thé chaud ou thé glacé ?
Thé glacé
♦ 81. Thé ou café ?
Café 
♦ 82. Avec du sucre ou petits gâteaux?
Du sucre
 83. Sais-tu bien nager ?
Pas bien du tout
♦ 84. Peux-tu retenir ta respiration sans avoir à te pincer le nez ?
 Euh faut que j'essaye
♦ 85. Es-tu patiente ?
 Très oui.
♦ 86. DJ ou groupe pour un mariage ?
 Groupe.
♦ 87. As-tu déjà gagné à un concours ?
 Oui, je suis très chanceuse.
♦ 88. Eu recours à la chirurgie esthétique ?
Non.
♦ 89. Olives vertes ou noires ?
Noires.
 90. Sais-tu coudre ou tricoter ?
Aucun des deux, je ne suis pas très manuelle, enfin pas pour ces choses là en tout cas !
♦ 91. Meilleure pièce pour une cheminée ?
Le salon.
♦ 92. Veux tu te marier ?
Oui !
♦ 93. Si tu es mariée, cela fait combien de temps ?
-
♦ 94. Avais-tu un amoureux en primaire ?
Oui, plusieurs même ! Déjà une briseuse de coeurs !
♦ 95. Pleures-tu jusqu'à ce que ça aille mieux ou gardes-tu tout pour toi ?
Je pleure assez souvent pour relâcher du lest.

 96. As-tu des enfants ?
Non.
 97. En veux-tu ?
Evidement.
♦ 98. Quelle est ta couleur préférée ?
Le bordeaux
 99. Est-ce que quelqu'un te manque tout de suite ?
Ma mamie.

♦ 100. Regarde-tu Koh Lanta ?
Au début oui mais je me suis lassée...

Suivre son cours

   La vie suit son cours, il y a ceux qui restent passifs, et qui attendent que ça leur tombe tout cuit dans l'assiette, il y a ceux qui observent et commentent parfois, foutus spectateurs, et il y a ceux qui chassent. Ceux-là ont décidé de prendre leur vie en main, peut-être un beau matin après un électrochoc, peut-être après une nuit agitée de questionnements ou peut-être encore après une rencontre. Après tout, peu importe, et je pense qu'il n'est jamais trop tard pour devenir chasseur.
Ok, c'est dur de recalculer tous ses objectifs, de quitter sa zone de confort, de se lever le matin et d'ouvrir les volets en grand, quitte à avoir un peu froid.



J'ai remarqué qu'il y a très peu de gens qui osent, qui lèvent la voix, qui disent ce qu'ils pensent quand ils en ont envie. Je suis de plus en plus celle qui ose, et qui fait ce dont elle a envie. Parfois, les risques sont mesurés, et parfois non. Mais j'agis, je ne sais pas où ça me mènera, mais je pourrais dire moi au moins, j'ai dit ce que j'avais à dire. Cela peut vite passer pour de l'égoïsme, ou bien de l'inconscience. Je ne pense qu'à moi, je vis pour moi, et ce que pensent les autres, je m'en fiche royalement. Si c'était aussi facile...

C'est la question qui m'obsède en ce moment. Est-ce que je suis trop égoïste pour voir les gens autour de moi ? Ou simplement, c'est parce qu'ils ne m'intéressent pas ? Ou bien, je suis juste un parasite qui pompe l'énergie des autres, qui les soule de questions, qui s'accroche à eux et en tire le jus comme une sangsue. J'ai plutôt une mauvaise image de moi ces derniers temps.

Demain, je suis en stage pour deux semaines, avec des gamins de maternelle et primaire, qui vont me faire des dessins et des câlins. C'est tout ce dont j'ai besoin en ce moment. De l'insouciance, de la candeur, et un peu d'amour gratuit, distribué à la pelle, sans mesure et sans question. Comme si c'était normal. 





mercredi 11 mars 2015

Interlude

Y a parfois des rencontres, des "moments cinéma" comme je les appelle, des petits riens qui rendent le quotidien bien meilleur. On rencontre des gens, on s'interpelle, et ça bouscule quelquefois. Ca frôle, ça effleure on ne sait quoi , on devient timide tiens c'est bizarre ça ne nous ressemble pas. On s'était pourtant juré de prendre sa vie en main, de ne plus céder à la facilité, de se dire cette fois c'est fini j'ai plus envie qu'on me prenne dans ses bras et qu'on s'en aille sans même se retourner. Juste un regard, parfois cela suffit. Ca suffit à illuminer la journée, à se dire ça m'a fait plaisir, et on se reverra certainement.



Certainement ? A l'heure qu'il est, je n'ai plus beaucoup de certitudes. Ca s'effrite, ça tangue derrière. Mais je ne cours plus après les gens, je reste sur ma position, je campe là, il faudra venir me chercher à l'avenir, être accessible n'apporte que des ennuis, être accessible ne me rendra pas plus jolie.

On s'est dit bonjour, on s'est fait la bise. Et le lendemain, on se réveille un peu perdu, un peu sonné, on ne sait plus bien qui on a embrassé.  On n'a pas beaucoup dormi, sous nos yeux y a des petites valises. Les rencontres sont des parenthèses agréables, calculées parfois au millimètre près. Et parfois totalement inattendues. Parfois elles chamboulent tout, et d'autres fois elles restent des rencontres qui ne changeront pas ma vie, qui ne la bouleverseront pas mais qui auront été bien agréables.

C'est difficile de passer d'une rencontre à une jolie histoire. Parce que tu sais jamais qui tu as en face, qu'il peut te dire tout ce qu'il veut, passer pour un autre, te charmer avec des belles paroles et des voyages qu'il n'a jamais fait. Mais on n'en sait rien, on acquiesce, on sourit poliment. Et si ce soir, je choisissais d'y croire un peu ? Juste pour voir , parce qu'après tout on ne sait jamais.

Et c'est ça qui est effrayant aussi, le fait de ne pas savoir, de plonger dans l'inconnu consciemment. Et de réfléchir à des possibles idiots, alors qu'on est juste un sourire dans la nuit, une ombre qui s'en va déjà. La vérité tu vois, c'est que je me sens juste terriblement seule. Je sais pas ce que je cherche, même la tendresse ne me suffit plus.


dimanche 8 mars 2015

La parenthèse inattendue

Je suis sortie hier. J'ai croisé une amie du tango à la bibliothèque, V, petite brune à la frange joyeuse, toujours en robe et en kickers, pleine de vie et très souriante,elle m'a proposé très rapidement de venir à une soirée qu'organisait son colocataire. Ca m'a fait plaisir, parce qu'elle ne me connaissait pas si bien que ça, mais on parle toujours très librement et avec souvent beaucoup d'empressement. On pourrait sortir ensemble, elle m'a dit. Moi j'ai acquiescé, ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas proposé de sortir, juste pour le plaisir de sortir. Et surtout, je me suis dit que j'allais rencontrer du monde. Et c'est effectivement ce qui est arrivé.


Nous sommes tout d'abord allées boire un chocolat chaud chez moi, elle a pu voir ma chambre qui n'était pas très bien rangée, et le grand portail vert. On a bien parlé, et puis on est allé voir une performance artistique ( de la danse ) à l'occasion de la journée des droits de la femme. C'était superbe, tranquilisant et à la fois poseur de questions. J'en suis ressortie un peu bousculée, mais c'était une belle bousculade, c'était beau, et il y avait mille sens à y voir.
Ensuite je suis partie de mon côté, j'ai dîné en me demandant ce qui m'attendait le soir. Je me suis préparée, j'avais envie de me mettre en mode queen indétronable, mais j'avais aussi envie de paraître accessible et gentille. Alors j'ai gommé le rouge sur ma bouche et ai mis un joli bordeaux à la place. J'ai mis un slim parce qu'il faisait froid, un joli top noir perlé d'argent au niveau du col, un blazer et mon gros manteau noir. Et je suis partie dans la nuit, à pieds, le sac noir oversize un peu trop lourd à cause de la bouteille de mousseux et du sac de couchage. Mais j'étais bel et bien pleine d'espoir.
J'étais surtout un peu fatiguée d'attendre un message qui n'arrive pas, et qui n'arrivera sans doute jamais. Un message de " je te quitte" , de " je ne suis pas prêt pour une relation" , même un " c'est pas toi c'est moi "m'aurait suffit. Mais rien depuis plus de 3 jours. Alors je vis ma vie. Tant pis pour lui. Il ne mérite pas qu'on parle de lui plus que ça. Passons.

Je suis arrivée assez facilement chez V. J'ai juste eu à remonter la rue tout droit et à légèrement tourner à droite. Limite trop facile. J'avais un peu chaud parce que mon écharpe était trop serrée. J'avais attaché mes cheveux pour la route, et ai pensé à les détacher trop tard dans la soirée.
C'était un appartement très grand, je me suis tout de suite sentie comme dans une maison. Les papiers peints et les meubles étaient plutôt anciens, mais j'aime bien ce genre de maison de mamie, où tu sens que ça a vécu, et toutes les histoires fantômes qui ont été écrites.
J'ai été bien contente en arrivant, car il y avait peu de gens pour le moment, je déteste arriver et dire bonjour à tout le monde. On a discuté, des gens sont arrivés et j'ai pu voir la fin de soirée se dessiner doucement. J'en voyais les contours, mais je ne savais pas si j'aurais la chance qu'on soit gentil avec moi, et qu'on me dise ça ira.

Y avait Dodo. , les dreds en bataille, grand, peut-être un peu rêveur, une bouche bien dessiné, et l'envie de passer un bon moment en discutant et en créant parfois le débat. Mat, l'hôte principal, était plus direct, plus franc, on aurait dit qu'il aimait se faire mousser, je pense que c'est le genre de personne qui va devant de l'obstacle en connaissance de cause, chose qui est plutôt réfléchie, et ses traits m'ont rappelé un ami qui compte beaucoup, le même sourire charmeur, et un regard assez évocateur. Y avait Val, on lui a trouvé des airs d'anglais, il était un peu bagarreur semblait-il, mais j'ai eu du mal à y croire quand je l'ai vu ronfler contre un oreiller. Fel, lui était un taiseux, il ne disait pas grand chose, mais on sentait qu'il s'illuminait vraiment quand il prenait sa guitare, ça m'a fait plaisir de faire un bout de chemin pour rentrer ce matin avec lui. Y avait aussi Q, mais je ne lui ai pas vraiment parlé, tout ce que je sais c'est qu'il a bien aimé la pizza à 2h du matin, et que la barbe lui allait plutôt bien. Et puis il y avait Vic, je l'ai trouvé un peu perdu au début, et puis on a parlé , on a bien bu aussi, et je le trouvais plutôt cool, et puis c'était tout à fait mon style, brun, grand, le sourire rare mais qui te foutait mille volts en pleine face quand il se montrait. Alors moi, qu'est-ce que je pouvais bien faire, je lui ai souri aussi.







lundi 2 mars 2015

Grandir

 Salut , je suis en vacances, j'ai passé ma journée dans ma couette, je suis d'une humeur massacrante...


C'est impressionnant la capacité que j'ai à m'inquiéter et à m'angoisser pour pas grand chose. Je psychote, je me questionne, j'imagine telle ou telle chose, je pense aux pires trucs qui pourraient arriver.
Et c'est dans ma nature. Je me raconte toujours énormément d'histoires. Peut-être parce que je pense que ma vie ne connaît pas assez de rebondissements comme ça.... C'est assez amusant, parce que je n'étais pas comme ça toute petite. Je profitais de la vie, sans me soucier de rien, je ne réfléchissais pas beaucoup, je faisais ce qu'on me disait, j'étais une gamine. Et puis c'est à l'adolescence que je me suis dit "tiens ça je ne suis pas d'accord". Je n'avais pas encore le courage pour le dire tout haut, mais je commençais à le penser. Et j'ai gardé tout ça dans un petit coin de ma tête. Jusqu'au lycée, où j'ai vraiment commencé à dire ce que je pensais, surtout à ma famille, et ma crise d'ado a duré et duré tant d'années que ça a épuisé tout mon entourage. J'étais vraiment une sale gamine pas facile. J'allais de frasques en frasques, pas pour énerver mes parents, mais juste parce que je ne réfléchissais pas aux conséquences de mes actes. Stupide, totalement stupide et faisant mal sans s'en apercevoir. La parfaite petite inconsciente.

♦Ma seconde a été la meilleure année scolaire. J'ai rencontré beaucoup de gens que je trouvais extrêmement sympa, polis et cultivés, qui m'ouvraient la porte pour que je passe. Aujourd'hui je ne parle à presque plus personne de ma classe... Chacun a pris des chemins différents et je me suis rendue compte qu'ils n'étaient pas si cools que ça, et plutôt fermés d'esprit, engoncés dans leurs petits polos Vicomte et aggripées à leurs Vanessa Bruno et leurs Gerard Darel. Je suis sortie avec un garçon en fin de seconde, dont j'étais follement amoureuse, ça m'avait bouffé toute l'année, et enfin l’accomplissement en mai. Au final, il voulait juste coucher avec moi et m'a oublié en vacances dans les bras d'une fille. Passons.
♦Ma première a été des plus chaotiques. Je suis passée en Première Littéraire, option langues. L'échéance du bac ne me faisait pas vraiment peur. Mais je me suis retrouvée dans une classe majoritairement féminine... et ce fut la fin des haricots. Je ne trouvais pas ma place dans cette classe, j'avais l'impression d'être de trop... Il y avait une bande de pétasses qui m'avait prise en souffre douleur, ce n'était pas des plus roses tous les jours. Et mes copines de l'internat commençaient à me lâcher, faut dire que j'étais en dépression à cause de l'autre pauvre con de seconde, ma douleur devait me rendre chiante. Bref, je n'avais pas de points à rattraper, mais j'étais dans un assez mauvais état.
♦Et puis la terminale. Où l'année où j'ai compris que j'étais plutôt mignonne et où je suis sortie avec un garçon, puis un autre. Ca faisait plus de bien à mon égo qu'autre chose je pense. J'étais pas du tout amoureuse, c'était plus une façon d'être socialement dans un groupe. Au final j'ai fait du mal, et comme je n'étais pas attachée plus que ça, on ne pouvait pas m'attaquer. C'est à cette époque que je suis devenue un peu garce si on me cherche bien. J'ai finalement eu mon bac au premier tour, et j'ai enlevé mon appareil dentaire. La vie commençait quoi.
J'allais enfin pouvoir sortir du cocon familial, bien que j'étais déjà en internat. J'allais pouvoir vivre toute seule dans une résidence universitaire, me faire des pâtes tous les soirs, aller aux soirées ERASMUS... 



♦Et y a eu la fac, où j'ai rencontré des gens passables, froids et pas vraiment accueillants. Exception faite ( big up Vonyll ). Je me suis ennuyée, je ne faisais pas grand chose en cours, je séchais souvent, et j'ai finalement eu ma L1 en 2 ans... J'ai néanmoins fait de bonnes rencontres je l'admets. Des gens auxquels je ne parle plus ou peu aujourd'hui, mais à qui je donnais toute ma confiance à l'époque.
J'étais en couple pendant toute ma première année de licence. Avec un gamin qui voulait juste voir ce que ça faisait d'avoir une copine. C'est comme ça que je le perçois, avec du recul, et même si c'est un peu vache pour lui. On n'avait pas les mêmes projets, ni les mêmes attentes, mais il m'aimait bien je crois. Juste bien. J'aurais dû partir avant qu'il me largue pour une fille cruche et sans intérêt.
Par la suite j'ai fait une grosse dépression, je vous passe les détails.
♦Et puis la renaissance, la prépa orthophonie. Je me suis fait de très bonnes amies, que j'aime vraiment beaucoup, on a partagé énormément et je me suis dit que je pouvais recroire en l'amitié avec des filles, elles m'ont réconcilié avec en tout cas, un exploit ! Beaucoup de filles auxquelles je parlais au lycée, se sont révélées être totalement cruches ou pas si intéressantes que ça, et surtout, n'en n'ayant rien à faire de moi, autant dire next de suite !
J'étais en couple aussi cette année là ( je suis beaucoup en couple dis donc ! ). Mais comme vous le savez si vous me suivez depuis les débuts, là non plus nous n'avions pas les mêmes projets, et encore moins les mêmes valeurs. J'ai mis fin à ce brouillon d'histoire en septembre pour mon plus grand bien, et c'est la décision la plus sensée que j'ai prise à ce jour. Je pensais qu'on partageait beaucoup de choses, jusqu'à ce que je comprenne que j'étais en train d'être manipulée... j'ai pris peur, j'avais déjà perdu pas mal de confiance en moi et ça n'était plus tenable. Alors je suis partie. Au téléphone, et en moins de 5mn c'était torché. Il n'a même pas cherché à me retenir, preuve qu'il n'était pas du tout concerné et qu'il était déjà loin.


♦ Et il y a cette année, où j'essaye de trouver mes repères, où je suis bien entourée finalement quand j'y pense.
Je regarde derrière moi, et je me dis que finalement c'est pas mal tout ce chemin parcouru. Je suis un peu moins provocatrice qu'à mes années collèges, et surtout j'ose dire quand ça va pas. Et ça n'a aucun rapport avec le nombre de psychologues et psychiatres que j'ai vu dans ma vie. Je sais que quand quelque chose ne va pas , il faut en PARLER. J'ai souvent manqué de communication à diverses périodes de ma vie. Avec ma famille, avec ces soit disant "amis" , avec ces exs qui ne me méritaient pas...
Il faut parler, il faut dire les choses, autant quand ça va bien que quand ça ne va pas. Il y a des manières de dire bien entendu, mais je crois que c'est ce que j'ai retenu le plus au cours de mon parcours. Il faut tout dire, mais pas à n'importe qui, et pas de n'importe quelle manière non plus.
Ma vie amoureuse a été très compliquée, je crois que je suis sortie avec pas mal de garçons uniquement pour savoir si je pouvais plaire. Maintenant ce besoin satisfait, j'aimerais construire autre chose, voir la relation sous un autre angle. Je sais que je peux plaire ça c'est bon j'ai compris. Mais il ne faut pas plaire à tout le monde, puisque ce serait plaire à n'importe qui.
Je me suis beaucoup cherché, notamment au lycée, où je voulais appartenir absolument à un groupe. Mais aucun ne me correspondait vraiment. Alors j'ai tracé ma route, et je ne m'en suis pas plus mal portée. J'ai appris à fermer ma bouche aussi, j'avais tendance à trop parler à tout et de n'importe quoi. Je sais maintenant que toutes les choses ne sont pas bonnes à dire. Et je suis un peu moins une fille à histoires ( même si je rêve toujours de me battre ... )
Je commence doucement à avoir du caractère, et à taper sur la table avec mon poing de poupée. Ca me réjouit de voir cette évolution qui va dans un sens que je trouve plutôt positif.

J'ai toujours eu ce sentiment étrange, quand je regardais l'année passée de me dire oh lala, mais j'ai encore fait n'importe quoi. Et cette année, quand je regarde l'an dernier, je me dis que j'ai fait quelques progrès... Je fais des efforts encore, pour m'améliorer, même si ils ne se voient pas tout le temps, je mène un vrai combat intérieur pour lutter contre mes angoisses et pour trouver la motivation pour faire certaines choses... Je sais de plus en plus dire oui aux changements, même si ils me font souvent peur. Je ne peux pas faire du surplace toute ma vie, un jour il faudra bien que je me bouge !




To be continued, comme on dit...

dimanche 1 mars 2015

T.M.I TAG ( too much information )

Je fais ce tag en réponse à mon amie Vonyll, qui m'a taggué sur sa dernière vidéo !
Encore plein de petites questions qui ne servent à rien, sinon à me découvrir un peu plus...


voici les questions

1. Qu'est-ce que tu portes ? là je suis en tenue du dimanche, donc j'ai une marinière et un legging gris. Je suis sous ma couette !
2. As-tu déjà été amoureuse ? Oui !
3. As-tu déjà eu une horrible rupture ? Oui...
4. Quelle est ta taille ? 1m56
5. Quel est ton poids ? 65 kg
6. Des tatouages ? Non mais peut-être un jour !
7. Des piercings ? Si on compte mes oreilles percées oui...
8. OTP ? Gné ?
9. Série préférée ? My Mad Fat Diary
10. Groupe préféré ? Maroon 5
11. Quelque chose qui te manque ? Mon copain. Un petit peu.
12. Chanson préférée ? En ce moment je suis à fond sur Je ne dirai rien de Black M...
13. Quel âge as-tu ? 21 ans
14. Signe du zodiaque ? Capricorne
15. Qualité que tu recherches chez ton partenaire ? Attentif, surprenant, tendre et bavard
16. Citation préférée ? Le succès est la meilleure revanche
17. Acteur favori ? Robert Downey Jr
18. Couleur préférée ? Bordeaux
19. Loud music or soft ? Loud
20. Où vas-tu quand tu es triste ? Sous ma couette
21. Combien de temps restes-tu dans la douche ? 8/10 mn
22. Combien de temps il te faut pour te préparer le matin ? 30mn
23. T'es-tu déjà battue physiquement ? Non mais j'en rêve
24. Turn on ? Les petites attentions
25. Turn off ? L'intolérance et toutes les formes de violence
26. La raison pour laquelle tu as rejoint Youtube ? Pour partager et observer les autres aussi
27. Peur ? De rater mes études, de finir triste et seule
28. Dernière chose qui t'as fait pleuré ? La fatigue
29. Dernière fois que tu as dit aimer quelqu'un ? Ma soeur je crois
30. La signification de ton pseudo Youtube ? je ne suis pas allée chercher bien loin c'est le nom de mon blog
31. Que lis-tu en ce moment ? Le livre du Tao
32. Dernier livre que tu as lu ? Nos étoiles contraires. Je l'ai même pas fini..
33. Dernière série regardée ? The Flash
34. Dernière personne à qui tu as parlé ? Ma mère
35. La relation entre toi et la dernière personne à qui tu as envoyé un message ? Un ami d'internet !
36. Nourriture préférée ? Sushis !
37. Endroit que tu veux visiter ? Retourner en Italie, Aller au Vietnam, revenir sur mes pas en Angleterre ( Brighton en particulier ), et explorer l'Amérique du Sud
38. Dernier endroit où tu étais ? Dans mon lit
39. As-tu eu un coup de cœur/foudre ? Un coup de coeur oui, pour mon copain , mais pas un coup de foudre
40. Dernière fois que tu as embrassé quelqu'un ? Y a deux jours, mon copain, pour lui dire au revoir
41. Dernière fois que tu as été insulté ? Y a moins d'une semaine, par un mec que j'ai rembarré et qui est dégouté
42. Goût préféré pour les bonbons ? Les qui piquent , les super acides !
43. De quel instrument joues-tu ? Je jouais du violon et de la clarinette dans ma jeunesse
44. Bijoux préféré ? Je suis pas très bijou... sinon bague et collier.
45. Dernier sport auquel tu as participé ? Running !
46. Dernière chanson que tu as chantée ? Partir là bas, d'Ariel dans la petite sirène
47. Phrase préférée pour draguer ? J'ai pas de phrase toute faite pour draguer moi !
48. Est-ce que tu l'as déjà utilisé ? Mais utiliser quoi ???
49. Dernière fois que tu es sortie ? Y a plus de deux semaines...
50. Qui devrait ensuite répondre à ces questions ? Hum, je tague Les Jeux de Maux !

samedi 28 février 2015

Attendre et être attendue

Je suis bien contente en ce moment. Tout a l'air de bien aller dans ma vie. Et je retrouve ce sentiment bien plaisant, de légèreté, de lâcher-prise, de "tout est bien".

Hier, le Chaton m'a accompagné à la gare, en me promettant qu'il viendrait aussi m'y chercher quand je rentrerai. J'espère qu'il tiendra sa promesse, c'est important les promesses.
Il a trainé ma valise tout le long de l'avenue qu'on a remonté, et j'ai eu un de ces moments. Un de ces moments où j'ai souri pour moi-même, un peu égoïstement parce que j'étais bien. Je savais que je partais, mais aussi que j'allais le revoir bientôt. J'étais là à sourire comme une idiote, et je l'ai regardé à la dérobée, et il souriait aussi. Pourquoi je ne sais pas, peut-être parce qu'il pensait à autre chose, mais je suis assez naïve pour me dire qu'il pensait à moi. Alors moi j'étais contente, contente de savoir qu'on était dans le même état, et au même moment. Oui ça y est, je redeviens niaise.



C'est drôle, parce que maintenant, je me dis que j'aurais toujours quelqu'un qui m'attendra à mon train, qui viendra me chercher. J'espère tellement qu'il sera toujours près du panneau d'affichage, à guetter ma silhouette, et à avoir le coeur qui bat un peu trop fort.
Etre attendue, c'est toujours agréable. Je me dis il y a quelqu'un qui m'attend, qui me prévoit dans son planning, qui patiente pour moi, et qui m'espère. Et je ne suis pas le genre de personne à arriver en retard. Je ne comprends pas ce principe de se faire désirer...

Et, à l'inverse, quand c'est moi qui attend, je me pose en personnage actif. J'essaye de faire autre chose, de ne pas être esclave de mon téléphone ou d'un bruit du chat facebook. Je me prépare, je me fais jolie, je me parfume, je prends du thé. J'ai pas envie de devenir dépendante de quelqu'un, j'ai envie de changer ma place dans ma relation. Je veux pas être esclave de quelqu'un.
Il a sa vie, j'ai la mienne mais si on se croise, ça pourrait être cool.

mardi 24 février 2015

Un endroit rien qu'à moi

En me baladant Dimanche après-midi, un peu sans but, mais toujours éveillée, j'ai découvert un endroit qui m'a plu. C'est une assez longue pente, avec une sorte d'église tout au bout. C'est pavé tout du long, je pense que c'est une assez vieille rue. Je me suis posée sur le parvis de cette église, et j'étais bien.
J'ai vu des gens passer, des familles, des mecs bien habillés, et un vieux pervers m'a même proposé de monter dans sa voiture.
Y avait un peu de vent, mais beaucoup de soleil, alors on le sentait pas trop, ça allait plutôt bien, j'étais assise, je surplombais un peu la ville, c'était beau, j'avais la sensation que j'étais bien, que j'avais enfin trouvé cet endroit où je pourrais revenir quand je n'irais pas bien, simplement pour faire le point. Pour me poser. Souffler.



Parce que j'ai l'impression d'être à un tournant dans ma vie. De devoir faire des choix. J'ai, me semble t-il, la possibilité de changer du tout au tout. De rentrer dans une case, de devenir une fille bien et sans histoire. C'est un peu attirant, mais d'un autre côté ça ne me plaît pas du tout. Sans doute parce que j'aime avoir des histoires à me raconter, et veiller tard le soir en me disant que je ne suis pas quelqu'un de très recommandable, et que je n'y peux rien.
Je crois que je suis profondément triste, peut-être un peu mélancolique. Pas tout le temps, mais si on me cherche bien, c'est très facile de me faire pleurer.

C'est aussi ça, je me dis que je suis trop sensible, que je prends toujours tout trop vite, trop fort, que je ne réfléchis pas avant d'agir, que je perds souvent le contrôle. Je sors d'une période où je me disais tous les jours, mais est-ce que c'est moi , est-ce que je ne joue pas un jeu tout le temps, est-ce que je suis naturelle ou est-ce que je surjoue tout le temps ?

Je crois que je me prends beaucoup trop la tête. Il faudrait que j'arrête. Faudrait que je temporise, faudrait que je m'extériorise. Et faudrait que j'accepte de tomber parfois.

lundi 23 février 2015

Les petits bonheurs de la semaine #6

Article un peu en retard, mais dimanche, j'ai vu le Chaton, donc je n'ai pas eu trop le temps d'écrire. Non, en fait je n'ai carrément pas pris le temps.


Les résultats de partiels. Une brise légère dans la nuque. Un air de musique qui monte de je ne sais où dans la rue. Une ballade. Des photos. Un chocolat chaud Milka délicieux. Deux nouveaux amis. Trop de temps au téléphone. S'illuminer. Mes collocs préférées. Du temps pour moi. De vrais câlins, avec de la tendresse dedans. Et des baisers longs, mais jamais assez. Finir les cours en avance. Des courgettes à la poêle dans de l'huile d'olive avec du gros sel. Ne pas oublier ses clés en rentrant. Arriver en avance. Instagram. Etre bien. Se sentir à sa place. Se dire qu'on réussit sa vie. Une petite attention. Le magasin La Chaise Longue. Adorer faire les courses. Des artistes de rue. Une paire de bottines déjà usées. Une robe d'enfant sage. Un caractère qui se dessine enfin. S'habituer. S'oublier. Etre marmotte le jour et chauve-souris la nuit. Lire. Le soleil. Tanguer, attendre avant de passer de l'autre côté. Se construire. Se poser des questions. Veiller tard. Guetter son téléphone. Sourire. Redevenir très jolie.