dimanche 13 avril 2014

Entre deux éclats de rire, la réalité

Aujourd'hui je me suis réveillée de bonne humeur. Il était là, à mes côtés, au réveil. Son prénom que j'égraine en chapelet dès poltron-minet. Le savoir à mes côtés est infiniment rassurant. Et savoir qu'il sera là encore demain et les jours qui suivront est un idéal à atteindre. Un bonjour murmuré dans l’entrebâillement des bras et la peau qui cherche le contact, la douceur. La tendresse. Bisou sur le front. Bien dormi ?

L'après-midi est passée à vitesse grand V. Petits moments de douceur ponctués de bagarres taquines. J'aime qu'il soit là, j'voudrais qu'il reste, lui dire tout bas à l'oreille " t'en vas pas ". J'voudrais qu'il me garde, qu'il se dise celle-là c'est la bonne, c'est ma chance, je ne la laisse pas partir comme ça.

200 jours d'amour au compteur. C'est peu ou bien beaucoup selon les avis. Mais c'est déjà grand, c'est déjà nous. Ça a un petit goût d'inachevé, l'histoire n'est pas finie, tant de pages encore à écrire. On est encore au début, à l'après du début. On se connaît bien, mais il reste encore quelques subtilités à découvrir chez l'autre.

Il a peut-être trouvé du boulot. Parle d'emménager dans la ville où j'étudierai l'an prochain. Moi ça me plait, on pourra se voir plus souvent. Se faire des restos, sortir tard le soir, voir les couchés de soleil sur les quais.

J'voudrais que nous deux ça dure, que ce soit quelque chose de vrai, comme j'ai jamais vécu auparavant. J'ai peur de trop m'accrocher, d'être déçue. J'attends pas la chute mais je sais que le sol n'est pas loin. Alors je lui serre la main un peu plus fort.





7 commentaires:

  1. C'est la peur qu'engendre toutes histoires d'amour, on aimerait que ça ne finisse jamais et finalement on ne sait même pas lequel partira le premier, s'il y en a un qui part :)

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  2. Si on n'avait pas peur d'une fin ce ne serait pas aussi précieux. Plus de 500 jours au compteur. J'ai souri en dépassant ce chiffre (à cause du film 500 days of summer j'admets)

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  3. On a beau vouloir se protéger, une fois que l'on est amoureux (se), c'est déjà trop tard...

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  4. On voudrait toujours que ça dure éternellement mais au fond c'est de savoir que ça ne dure pas toujours qui donne encore plus de poids à nos émotions, de force à notre amour.
    Très bien écrit.

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  5. La chute n'est pas toujours inévitable.
    Je l'ai rencontré à 20 ans, aujourd'hui, nous en avons 32 et 33 et un bébé, une bel appartement et 7 ans de vie dans un pays asiatique derrière nous.

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